La région de l’Indénié-Djuablin (Est ivoirien), l’une des rares qui n’enregistrent pas encore à ce jour de cas confirmés de COVID-19, a décidé depuis mardi de renforcer son contrôle au niveau du corridor sur l’axe Abidjan-Abengourou.
L’information a été donnée par le directeur régional de la Santé et de l'Hygiène publique, Aka Koffi Charles, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse à son cabinet.
Le DR de la Santé a fait remarquer que le contrôle n’est pas un dépistage du COVID-19, mais est fait avec des thermomètres à infrarouge pour prendre la température des personnes autorisées à passer.
Il a souligné que le contrôle au corridor est accompagné de test de diagnostic rapide de paludisme (TDR) avec des médicaments à disposition pour le traitement.
Deux autres postes de contrôle sont prévus à Agnibilékrou et à Niablé, une ville frontalière à 5 km du Ghana.
En dehors d’Abidjan (épicentre de la maladie), aucune région en Côte d’Ivoire n’est autorisée à faire le dépistage du COVID-19. Le gouvernement ivoirien a toutefois mis à la disposition des régions « des éléments » qu’il faut pour faire le prélèvement.
« Dans chaque région, il y a deux personnes qui ont été formées à l’Institut Pasteur pour faire des prélèvements sur les cas suspects pour être acheminés sur Abidjan », a informé le DR de la Santé. Il a expliqué qu’en cas de résultat positif, le cas confirmé est référé à Abidjan pour le traitement et le suivi, assurés gratuitement grâce à l'État.
Le directeur régional de la Santé a saisi l’occasion pour réitérer son appel au respect des mesures barrières et à la discipline, estimant que seule cela permettra aux autorités de juguler la crise sanitaire et de maîtriser la pandémie à coronavirus.
La Côte d’Ivoire a enregistré, vendredi, 73 nouveaux cas de coronavirus, sur un échantillon de 584 prélèvements, portant à 1077 le nombre de personnes infectées par la maladie dans le pays. Le bilan fait état de 419 guéris et 14 décès, à cette même date du 24 avril 2020.
(AIP)
nam/cmas
L’information a été donnée par le directeur régional de la Santé et de l'Hygiène publique, Aka Koffi Charles, vendredi, lors d’une rencontre avec la presse à son cabinet.
Le DR de la Santé a fait remarquer que le contrôle n’est pas un dépistage du COVID-19, mais est fait avec des thermomètres à infrarouge pour prendre la température des personnes autorisées à passer.
Il a souligné que le contrôle au corridor est accompagné de test de diagnostic rapide de paludisme (TDR) avec des médicaments à disposition pour le traitement.
Deux autres postes de contrôle sont prévus à Agnibilékrou et à Niablé, une ville frontalière à 5 km du Ghana.
En dehors d’Abidjan (épicentre de la maladie), aucune région en Côte d’Ivoire n’est autorisée à faire le dépistage du COVID-19. Le gouvernement ivoirien a toutefois mis à la disposition des régions « des éléments » qu’il faut pour faire le prélèvement.
« Dans chaque région, il y a deux personnes qui ont été formées à l’Institut Pasteur pour faire des prélèvements sur les cas suspects pour être acheminés sur Abidjan », a informé le DR de la Santé. Il a expliqué qu’en cas de résultat positif, le cas confirmé est référé à Abidjan pour le traitement et le suivi, assurés gratuitement grâce à l'État.
Le directeur régional de la Santé a saisi l’occasion pour réitérer son appel au respect des mesures barrières et à la discipline, estimant que seule cela permettra aux autorités de juguler la crise sanitaire et de maîtriser la pandémie à coronavirus.
La Côte d’Ivoire a enregistré, vendredi, 73 nouveaux cas de coronavirus, sur un échantillon de 584 prélèvements, portant à 1077 le nombre de personnes infectées par la maladie dans le pays. Le bilan fait état de 419 guéris et 14 décès, à cette même date du 24 avril 2020.
(AIP)
nam/cmas