Lakota – Les autorités municipales de Lakota, après l’incendie qui a ravagé le marché central de Lakota, le 04 avril, se sont attelées à réinstaller les commerçants qui pour des raisons liées à la superstition, refusent le nouveau site, a appris l’AIP.
En application de l’arrêté municipal n°17-2020 CLKTA/SG, portant occupation du marché USAID par les commerçants et artisans du marché sinistré, le comité de crise mis en place a organisé plusieurs rencontres avec ces derniers pour leur réinstallation. Mais les commerçants sinistrés ont chaque fois exprimé un refus, explique-t-on.
Ils estiment, en effet, que le site qui abrite le marché USAID n’est pas propice au commerce. Des commerçants rencontrés expliquent que du temps où ils y exerçaient leurs activités, leurs revenus disparaissaient mystiquement. « Quand on faisait les comptes le soir après la vente, on ne retrouvait pas notre argent », a confié Nabindou, une vendeuse de poissons qui a exercé sur ce marché dans les années 90. « C’est pour cette raison que nous sommes tous partis d’ici », a-t-elle ajouté.
Les commerçants et artisans du marché sinistrés préfèrent, en revanche, s’installer sur un espace vague situé derrière les bureaux de la sous-préfecture.
Le premier adjoint au maire et président du comité de crise, Konan Kouadio, a estimé pour sa part que le marché USAID situé en face de la mairie est un cadre idéal. Il comprend 500 places sous auvent, deux boucheries, 15 magasins et deux chambres froides.
(AIP)
gy/kkf/kam
En application de l’arrêté municipal n°17-2020 CLKTA/SG, portant occupation du marché USAID par les commerçants et artisans du marché sinistré, le comité de crise mis en place a organisé plusieurs rencontres avec ces derniers pour leur réinstallation. Mais les commerçants sinistrés ont chaque fois exprimé un refus, explique-t-on.
Ils estiment, en effet, que le site qui abrite le marché USAID n’est pas propice au commerce. Des commerçants rencontrés expliquent que du temps où ils y exerçaient leurs activités, leurs revenus disparaissaient mystiquement. « Quand on faisait les comptes le soir après la vente, on ne retrouvait pas notre argent », a confié Nabindou, une vendeuse de poissons qui a exercé sur ce marché dans les années 90. « C’est pour cette raison que nous sommes tous partis d’ici », a-t-elle ajouté.
Les commerçants et artisans du marché sinistrés préfèrent, en revanche, s’installer sur un espace vague situé derrière les bureaux de la sous-préfecture.
Le premier adjoint au maire et président du comité de crise, Konan Kouadio, a estimé pour sa part que le marché USAID situé en face de la mairie est un cadre idéal. Il comprend 500 places sous auvent, deux boucheries, 15 magasins et deux chambres froides.
(AIP)
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