Abidjan - La pandémie du Covid-19 offre l’opportunité « de réajuster les choses si nécessaire et d’apprécier à sa juste valeur, le processus d’enseignement-apprentissage médié par les technologies », affirme Boidou Blaise Noël, Docteur en Sciences de l’Education et de la Formation, en réponse à la question de savoir si le Covid-19 ne doit pas déclencher « un nouveau regard sur l’enseignement à distance ».
De l’avis de l’expert Boidou Blaise, l’enseignement à distance en Côte-d’Ivoire ne doit plus être considéré comme « une alternative face à une conjoncture ponctuelle que représente cette crise », ou « une option développée parallèlement au système éducatif existant », mais plutôt comme « une composante essentielle, incontournable et y être intégré ».
Pour une mise en œuvre efficace de ce type d’enseignement, il identifie trois principaux défis à relever, à savoir l’accessibilité aux supports d’enseignement (TV, radio, Ordinateur, smartphone, plateforme, etc.), l’accessibilité au réseau de téléphonie mobile et à la connexion Internet et l’accompagnement des apprenants par des « tuteurs » enseignants.
Saluant, entre autres l’expérience de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), les solutions qu’il propose tournent autour de l’électrification de l’ensemble du territoire, pour sortir toutes les populations de « la pénombre technologique », la réduction des taxes sur les ordinateurs, tablettes et Smartphones, pour en faciliter l’acquisition aux moins nantis, tout comme une bonne connexion internet, pour utiliser aisément le web 2.0 et télécharger aisément les données sous forme de vidéos, animations, sons ou textes.
En ce qui concerne l’accompagnement des apprenants et l’évaluation des activités, Boidou Blaise Noël soutient que « si l’enseignement à distance permet de vaincre la contrainte temporelle et spatiale, il doit être réalisé dans un format d’enseignement s’appuyant sur les nouvelles théories d’apprentissage que sont le constructivisme et le socioconstructivisme », d’autant plus que l’indispensable tutorat « permet le feedback sur les rendus des apprenants et concourt à réduire l’effet de la distance ».
Suite à la fermeture des établissements scolaires, centres de formations et universités, le 16 mars 2020, la Côte d’Ivoire a initié plusieurs programmes d’enseignement à distance dont le projet « Ecole fermée, cahiers ouverts » et des cours dédiés aux classes d’examen (Terminales, Troisièmes et CM2) diffusés par la télévision ivoirienne, sur les antennes de la radio nationale et sur des plateformes de formation (ou LMS pour Learning Management System) et d’autres plateformes pour l’enseignement technique et la formation professionnelle notamment.
(AIP)
aaa/ask
De l’avis de l’expert Boidou Blaise, l’enseignement à distance en Côte-d’Ivoire ne doit plus être considéré comme « une alternative face à une conjoncture ponctuelle que représente cette crise », ou « une option développée parallèlement au système éducatif existant », mais plutôt comme « une composante essentielle, incontournable et y être intégré ».
Pour une mise en œuvre efficace de ce type d’enseignement, il identifie trois principaux défis à relever, à savoir l’accessibilité aux supports d’enseignement (TV, radio, Ordinateur, smartphone, plateforme, etc.), l’accessibilité au réseau de téléphonie mobile et à la connexion Internet et l’accompagnement des apprenants par des « tuteurs » enseignants.
Saluant, entre autres l’expérience de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), les solutions qu’il propose tournent autour de l’électrification de l’ensemble du territoire, pour sortir toutes les populations de « la pénombre technologique », la réduction des taxes sur les ordinateurs, tablettes et Smartphones, pour en faciliter l’acquisition aux moins nantis, tout comme une bonne connexion internet, pour utiliser aisément le web 2.0 et télécharger aisément les données sous forme de vidéos, animations, sons ou textes.
En ce qui concerne l’accompagnement des apprenants et l’évaluation des activités, Boidou Blaise Noël soutient que « si l’enseignement à distance permet de vaincre la contrainte temporelle et spatiale, il doit être réalisé dans un format d’enseignement s’appuyant sur les nouvelles théories d’apprentissage que sont le constructivisme et le socioconstructivisme », d’autant plus que l’indispensable tutorat « permet le feedback sur les rendus des apprenants et concourt à réduire l’effet de la distance ».
Suite à la fermeture des établissements scolaires, centres de formations et universités, le 16 mars 2020, la Côte d’Ivoire a initié plusieurs programmes d’enseignement à distance dont le projet « Ecole fermée, cahiers ouverts » et des cours dédiés aux classes d’examen (Terminales, Troisièmes et CM2) diffusés par la télévision ivoirienne, sur les antennes de la radio nationale et sur des plateformes de formation (ou LMS pour Learning Management System) et d’autres plateformes pour l’enseignement technique et la formation professionnelle notamment.
(AIP)
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