Abidjan - Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Ly Ramata Bakayoko a procédé, lundi, à Cocody, au lancement d’une campagne de sensibilisation dans les marchés des 13 communes du district autonome d’Abidjan initiée par le Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF).
Pendant cinq jours, 10 équipes sillonneront tous les marchés de cette zone géographique dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet intitulé « Campagne de sensibilisation sur le coronavirus dans le district d’Abidjan », piloté par le GOFEHF, avec le soutien de ONU Femme et des ministères en charge de la condition féminine.
Pour Mme Bakayoko, cette campagne vient à point nommé au vu de l’étude menée par le GOFEHF et qui a relevé un piétinement des mesures barrières conseillées par le Conseil national de sécurité (CNS). Les résultats ont montré que sur 118 marchés visités avec 663 entrées, seulement 277 ont un dispositif de lavage de mains.
« Les marchés ne doivent pas être des lieux de propagation du Coronavirus. Nous devons faire de nos marchés des lieux sécurisés et protégés, dotés de dispositifs sanitaires et où la distanciation sociale est respectée », a préconisé la ministre, qui a fait don de matériel hygiénique au GOFEHF.
La représentante résidente d’ONU Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia N’Gabala Sodonon, a indiqué que le COVID-19 est une menace planétaire qui met à l’épreuve la résilience de nos sociétés. Elle a trouvé utile que les femmes, qui effectuent trois fois plus de soins non rémunérés que les hommes, soient outillées pour mieux lutter contre la pandémie.
De son côté, la présidente du GOFEHF, Rachel Gogoua, a exprimé la reconnaissance de son groupement aux parties prenantes au projet et sollicité assez de moyens, surtout de la part de bonnes volontés, pour réussir le défi du respect des mesures préventives contre le COVID-19.
La Côte d’Ivoire est fortement touchée par le COVID-19 avec 1398 cas de contamination, en tenant compte du dernier bilan dressé, dimanche, par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. La ville d’Abidjan reste l’épicentre de la pandémie avec plus de 90% des cas testés positifs.
Cependant, le taux de guérison est de 48%, et nettement supérieur à la moyenne africaine qui est 30%, a confié Mme Bakayoko.
fmo
Pendant cinq jours, 10 équipes sillonneront tous les marchés de cette zone géographique dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet intitulé « Campagne de sensibilisation sur le coronavirus dans le district d’Abidjan », piloté par le GOFEHF, avec le soutien de ONU Femme et des ministères en charge de la condition féminine.
Pour Mme Bakayoko, cette campagne vient à point nommé au vu de l’étude menée par le GOFEHF et qui a relevé un piétinement des mesures barrières conseillées par le Conseil national de sécurité (CNS). Les résultats ont montré que sur 118 marchés visités avec 663 entrées, seulement 277 ont un dispositif de lavage de mains.
« Les marchés ne doivent pas être des lieux de propagation du Coronavirus. Nous devons faire de nos marchés des lieux sécurisés et protégés, dotés de dispositifs sanitaires et où la distanciation sociale est respectée », a préconisé la ministre, qui a fait don de matériel hygiénique au GOFEHF.
La représentante résidente d’ONU Femmes en Côte d’Ivoire, Antonia N’Gabala Sodonon, a indiqué que le COVID-19 est une menace planétaire qui met à l’épreuve la résilience de nos sociétés. Elle a trouvé utile que les femmes, qui effectuent trois fois plus de soins non rémunérés que les hommes, soient outillées pour mieux lutter contre la pandémie.
De son côté, la présidente du GOFEHF, Rachel Gogoua, a exprimé la reconnaissance de son groupement aux parties prenantes au projet et sollicité assez de moyens, surtout de la part de bonnes volontés, pour réussir le défi du respect des mesures préventives contre le COVID-19.
La Côte d’Ivoire est fortement touchée par le COVID-19 avec 1398 cas de contamination, en tenant compte du dernier bilan dressé, dimanche, par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. La ville d’Abidjan reste l’épicentre de la pandémie avec plus de 90% des cas testés positifs.
Cependant, le taux de guérison est de 48%, et nettement supérieur à la moyenne africaine qui est 30%, a confié Mme Bakayoko.
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