Depuis l'apparition du nouveau coronavirus sur le continent africain, la Chine et l'Afrique continuent de s'épauler pour consolider leur front commun contre la propagation de cette maladie contagieuse qui a touché à ce jour plus de 40.000 personnes dans 52 pays africains.
En plus de la livraison par la Chine de fournitures médicales à ces pays qui en ont besoin, les professionnels chinois de la santé se sont précipités à venir en aide à leurs collègues africains et ont pu ainsi sauver la vie de milliers de patients.
UNE MISSION SPECIALE
Avant d'être nommée à la tête de la mission antiépidémique d'experts médicaux au Burkina Faso, Liu Jun ne savait même pas où se trouvait précisément ce pays d'Afrique de l'Ouest. Elle n'avait jamais imaginé non plus que son équipe recevrait les remerciements du président.
Le 16 avril, peu après l'arrivée de Mme Liu à Ouagadougou, la capitale, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a en effet tweeté qu'il remerciait la mission chinoise composée de douze personnes pour "apporter leur appui au Burkina Faso dans la lutte contre le COVID-19".
Le 24 avril, les membres de la mission ont visité, pour la deuxième fois en une semaine, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo, établissement de la capitale exclusivement dédié à la prise en charge des patients du COVID-19, afin d'échanger avec leurs collègues locaux et éclaircir davantage les zones d'ombres.
Le directeur général du CHU, Alexandre Sanfo, a confié à Xinhua que les expériences partagées par les experts chinois leur étaient d'une grande utilité dans leur riposte contre le virus tant au niveau préventif que curatif, du perfectionnement du système de riposte à l'amélioration du protocole de prise en charge des infections.
L'emploi du temps de Mme Liu et de son équipe est bien chargé. Le lendemain, ils ont tenu une vidéoconférence avec 242 médecins chinois provenant de différentes missions médicales dans une dizaine de pays africains dont le Niger, le Bénin et le Sénégal, entre autres, pour leur prodiguer des conseils et partager leur expérience afin de mieux combattre cette maladie mortelle.
Depuis 1963, plus de 21.000 professionnels de santé chinois ont été envoyés en Afrique pour appuyer les programmes locaux et aider à améliorer l'état de santé des habitants du continent. Ces équipes médicales stationnées sur place ont également été mobilisées pour contribuer à combattre le COVID-19.
"Nous avons pendant notre séjour ici au Burkina Faso effectué des visites sur le terrain et nous nous sommes aperçus que des dispositions ont été prises pour renforcer la capacité de prise en charge", a déclaré Mme Liu dans son compte rendu remis aux autorités sanitaires du Burkina Faso.
"La mission a été fructueuse et les experts chinois ont fait des recommandations pertinentes que nous allons contextualiser selon nos réalités", a salué la ministre burkinabè de la Santé, Claudine Lougué.
La mission chinoise a effectué des recommandations qui vont permettre au Burkina Faso de minimiser les risques de propagation après la réouverture des marchés, a-t-elle affirmé.
DES PRINCIPES VITAUX
Le même jour où Liu Jun est arrivée au Burkina Faso, Li Nian, un jeune épidémiologiste venant de la province chinoise du Sichuan (sud-ouest), s'est également rendu avec ses onze collègues à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie, pour une autre mission ayant le même objectif.
Chaque jour, son équipe devait visiter plusieurs installations médicales différentes de ce pays, allant du centre de quarantaine aux hôpitaux dédiés à la prise en charge des infections au COVID-19, et répondre aux questions posées par des personnels de santé locaux travaillant au front.
"Nos conseils sont à la base des principes vitaux, au premier chef desquels se trouve le respect mutuel", a souligné M. Li à Xinhua, ajoutant que les talents médicaux éthiopiens ont aussi leurs atouts, en particulier en matière de contrôle des maladies transmissibles.
"Nous devons communiquer avec les responsables de santé et le personnel en première ligne pour mieux comprendre la situation et les défis auxquels ils font face", a-t-il dit, ajoutant que les expériences chinoises ne pouvaient pas être directement transposées dans un autre pays où la situation et les conditions sont totalement différentes.
"Il faut avoir pour principe d'être pratique et réaliste", a estimé Li Nian, qui était toujours en première ligne depuis fin janvier dernier pour combattre cet ennemi invisible dans son pays.
Malgré des déplacements pendant de longues heures dans la journée, tous les membres de la mission se sont réunis chaque soir pour discuter des questions posées par des Ethiopiens, notamment en matière de gestion de la santé publique, de traçage des contacts des infections, de tests de dépistage, ainsi que de traitement des patients en état grave.
"Nous devons leur donner des conseils professionnels et pratiques", a affirmé M. Li.
"C'est un geste précieux de fraternité et de solidarité", a salué Mahlet Dinku, une étudiante éthiopienne de 27 ans en sciences médicales. "Nous les accueillons sincèrement tandis que nous nous préparons, en tant que nation, à la période la plus difficile de notre histoire récente."
Le 29 avril, jour du 33e anniversaire de Li Nian, le jeune épidémiologiste a reçu l'instruction de partir pour une nouvelle mission antiépidémique à Djibouti, pays de la Corne de l'Afrique.
"La date de (notre) retour en Chine est encore loin d'être décidée. La priorité de notre mission, c'est de partager nos expériences et d'aider à contenir la propagation du nouveau coronavirus sur le continent", a-t-il déclaré.
En plus de la livraison par la Chine de fournitures médicales à ces pays qui en ont besoin, les professionnels chinois de la santé se sont précipités à venir en aide à leurs collègues africains et ont pu ainsi sauver la vie de milliers de patients.
UNE MISSION SPECIALE
Avant d'être nommée à la tête de la mission antiépidémique d'experts médicaux au Burkina Faso, Liu Jun ne savait même pas où se trouvait précisément ce pays d'Afrique de l'Ouest. Elle n'avait jamais imaginé non plus que son équipe recevrait les remerciements du président.
Le 16 avril, peu après l'arrivée de Mme Liu à Ouagadougou, la capitale, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a en effet tweeté qu'il remerciait la mission chinoise composée de douze personnes pour "apporter leur appui au Burkina Faso dans la lutte contre le COVID-19".
Le 24 avril, les membres de la mission ont visité, pour la deuxième fois en une semaine, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo, établissement de la capitale exclusivement dédié à la prise en charge des patients du COVID-19, afin d'échanger avec leurs collègues locaux et éclaircir davantage les zones d'ombres.
Le directeur général du CHU, Alexandre Sanfo, a confié à Xinhua que les expériences partagées par les experts chinois leur étaient d'une grande utilité dans leur riposte contre le virus tant au niveau préventif que curatif, du perfectionnement du système de riposte à l'amélioration du protocole de prise en charge des infections.
L'emploi du temps de Mme Liu et de son équipe est bien chargé. Le lendemain, ils ont tenu une vidéoconférence avec 242 médecins chinois provenant de différentes missions médicales dans une dizaine de pays africains dont le Niger, le Bénin et le Sénégal, entre autres, pour leur prodiguer des conseils et partager leur expérience afin de mieux combattre cette maladie mortelle.
Depuis 1963, plus de 21.000 professionnels de santé chinois ont été envoyés en Afrique pour appuyer les programmes locaux et aider à améliorer l'état de santé des habitants du continent. Ces équipes médicales stationnées sur place ont également été mobilisées pour contribuer à combattre le COVID-19.
"Nous avons pendant notre séjour ici au Burkina Faso effectué des visites sur le terrain et nous nous sommes aperçus que des dispositions ont été prises pour renforcer la capacité de prise en charge", a déclaré Mme Liu dans son compte rendu remis aux autorités sanitaires du Burkina Faso.
"La mission a été fructueuse et les experts chinois ont fait des recommandations pertinentes que nous allons contextualiser selon nos réalités", a salué la ministre burkinabè de la Santé, Claudine Lougué.
La mission chinoise a effectué des recommandations qui vont permettre au Burkina Faso de minimiser les risques de propagation après la réouverture des marchés, a-t-elle affirmé.
DES PRINCIPES VITAUX
Le même jour où Liu Jun est arrivée au Burkina Faso, Li Nian, un jeune épidémiologiste venant de la province chinoise du Sichuan (sud-ouest), s'est également rendu avec ses onze collègues à Addis-Abeba, la capitale de l'Éthiopie, pour une autre mission ayant le même objectif.
Chaque jour, son équipe devait visiter plusieurs installations médicales différentes de ce pays, allant du centre de quarantaine aux hôpitaux dédiés à la prise en charge des infections au COVID-19, et répondre aux questions posées par des personnels de santé locaux travaillant au front.
"Nos conseils sont à la base des principes vitaux, au premier chef desquels se trouve le respect mutuel", a souligné M. Li à Xinhua, ajoutant que les talents médicaux éthiopiens ont aussi leurs atouts, en particulier en matière de contrôle des maladies transmissibles.
"Nous devons communiquer avec les responsables de santé et le personnel en première ligne pour mieux comprendre la situation et les défis auxquels ils font face", a-t-il dit, ajoutant que les expériences chinoises ne pouvaient pas être directement transposées dans un autre pays où la situation et les conditions sont totalement différentes.
"Il faut avoir pour principe d'être pratique et réaliste", a estimé Li Nian, qui était toujours en première ligne depuis fin janvier dernier pour combattre cet ennemi invisible dans son pays.
Malgré des déplacements pendant de longues heures dans la journée, tous les membres de la mission se sont réunis chaque soir pour discuter des questions posées par des Ethiopiens, notamment en matière de gestion de la santé publique, de traçage des contacts des infections, de tests de dépistage, ainsi que de traitement des patients en état grave.
"Nous devons leur donner des conseils professionnels et pratiques", a affirmé M. Li.
"C'est un geste précieux de fraternité et de solidarité", a salué Mahlet Dinku, une étudiante éthiopienne de 27 ans en sciences médicales. "Nous les accueillons sincèrement tandis que nous nous préparons, en tant que nation, à la période la plus difficile de notre histoire récente."
Le 29 avril, jour du 33e anniversaire de Li Nian, le jeune épidémiologiste a reçu l'instruction de partir pour une nouvelle mission antiépidémique à Djibouti, pays de la Corne de l'Afrique.
"La date de (notre) retour en Chine est encore loin d'être décidée. La priorité de notre mission, c'est de partager nos expériences et d'aider à contenir la propagation du nouveau coronavirus sur le continent", a-t-il déclaré.