Le ministre de l’économie et des finances, Adama Coulibaly était le jeudi 30 avril 2020 face aux sénateurs ivoiriens, en vue d’instruire ces parlementaires sur le plan de soutien économique social et humanitaire du gouvernement face à la crise du COVID-19.
Il a indiqué que conformément aux mesures prises pour répondre à ce nouveau défi sanitaire, le gouvernement a bâti un plan de riposte sanitaire qui se chiffre à 95,88 milliards FCFA. Ce plan définit les stratégies du gouvernement et anticipe sur la mise en place de moyens, avec pour objectif primordial, de briser la chaîne de transmission du virus, de permettre une bonne prise en charge des malades et donc de limiter les effets négatifs de cette maladie sur la population. « Dans cet exercice, le gouvernement a mis en synergie toutes les ressources disponibles au niveau de l’État et des Partenaires Techniques et Financiers, pour une réaction vigoureuse, coordonnée et globale » a-t-il précisé.
En outre, l’émissaire du gouvernement a indiqué que ce plan de riposte sanitaire fait l’objet d’une mise en œuvre et d’un suivi particulier par l’ensemble du gouvernement et qu’ un plan de soutien économique, social et humanitaire a également été élaboré et adopté. Il vise principalement à soutenir les acteurs économiques, les ménages et tous ceux qui subissent les effets négatifs de cette crise. Poursuivant, il a décliné son intervention en quatre grands axes : l’impact économique de la crise du COVID-19 ; les mesures spécifiques contenues dans le plan de soutien ; Coût et modalités de financement du Plan de soutien ;
Et enfin l’état de mise en œuvre du plan de soutien. Dans son argumentation, il a relevé que l’économie mondiale paie un lourd tribut à cette crise sanitaire du COVID 19, du fait notamment des effets corollaires des différentes mesures prises pour endiguer la pandémie, et la Côte d’Ivoire n’y échappent pas. « Ces mesures, combinées à la propagation de la pandémie dans les pays tiers, partenaires commerciaux, économiques et financiers de la Côte d’Ivoire, entraineraient inéluctablement et fort malheureusement, un ralentissement voire, un décrochage de l’activité économique au niveau des secteurs du tourisme, du commerce, de la grande distribution, des transports, des bâtiments, des industries et des services financiers, constituant ainsi une contrainte à l’atteinte des performances de croissance économique à court et moyen terme » a-t-il fait remarquer .
Pour le ministre Adama Coulibaly, selon les dernières évaluations réalisées par le FMI, l’activité économique devrait connaitre un recul de 1,6% en 2020, en Afrique Sub- Saharienne.
Il a fait savoir que la maitrise de la crise étant sujette à de nombreuses incertitudes, trois scenarii ont été envisagés, selon l’horizon temporel de maitrise de la pandémie : le premier scenario dit « optimiste », ne prévoit que les différentes mesures prises par le Gouvernement ainsi que la communauté internationale permettront de maitriser la pandémie au plus tard en fin juin 2020. Sur cette base, il en résulterait un ralentissement de l’activité économique nationale, avec un taux de croissance du PIB de 3,6% en 2020 contre 7,2% projeté si nous n’avions pas été en situation de crise, soit une perte de croissance d’environ 3,6% du PIB. Les dernières estimations du FMI indiquent un taux de 2,7 %.
Le deuxième scénario qui se veut médian » retient que les efforts engagés conduiront à une maitrise de la crise en fin septembre 2020. Dans une telle hypothèse, la croissance du PIB de notre pays ressortirait à 1,6% du PIB en 2020. Ce qui induirait une perte de croissance d’environ 5,6% du PIB. Le troisième scénario, « Pessimiste » est basé sur une hypothèse de maitrise du COVID-19, en fin décembre 2020.Sous ce scenario, l’économie nationale ressortirait fortement impactée par la crise, avec un taux de croissance du PIB d’environ 0,8% en 2020, soit une perte de croissance du PIB de 6,4%.
Au regard de ces différents scénarii, il a indiqué que la crise du COVID-19 a un impact négatif sur l’économie ivoirienne. « Cet impact est moins prononcé selon que la crise est vite maitrisée ou perdure jusqu’en fin d’année. » a-t-il souligné.
Il a indiqué que conformément aux mesures prises pour répondre à ce nouveau défi sanitaire, le gouvernement a bâti un plan de riposte sanitaire qui se chiffre à 95,88 milliards FCFA. Ce plan définit les stratégies du gouvernement et anticipe sur la mise en place de moyens, avec pour objectif primordial, de briser la chaîne de transmission du virus, de permettre une bonne prise en charge des malades et donc de limiter les effets négatifs de cette maladie sur la population. « Dans cet exercice, le gouvernement a mis en synergie toutes les ressources disponibles au niveau de l’État et des Partenaires Techniques et Financiers, pour une réaction vigoureuse, coordonnée et globale » a-t-il précisé.
En outre, l’émissaire du gouvernement a indiqué que ce plan de riposte sanitaire fait l’objet d’une mise en œuvre et d’un suivi particulier par l’ensemble du gouvernement et qu’ un plan de soutien économique, social et humanitaire a également été élaboré et adopté. Il vise principalement à soutenir les acteurs économiques, les ménages et tous ceux qui subissent les effets négatifs de cette crise. Poursuivant, il a décliné son intervention en quatre grands axes : l’impact économique de la crise du COVID-19 ; les mesures spécifiques contenues dans le plan de soutien ; Coût et modalités de financement du Plan de soutien ;
Et enfin l’état de mise en œuvre du plan de soutien. Dans son argumentation, il a relevé que l’économie mondiale paie un lourd tribut à cette crise sanitaire du COVID 19, du fait notamment des effets corollaires des différentes mesures prises pour endiguer la pandémie, et la Côte d’Ivoire n’y échappent pas. « Ces mesures, combinées à la propagation de la pandémie dans les pays tiers, partenaires commerciaux, économiques et financiers de la Côte d’Ivoire, entraineraient inéluctablement et fort malheureusement, un ralentissement voire, un décrochage de l’activité économique au niveau des secteurs du tourisme, du commerce, de la grande distribution, des transports, des bâtiments, des industries et des services financiers, constituant ainsi une contrainte à l’atteinte des performances de croissance économique à court et moyen terme » a-t-il fait remarquer .
Pour le ministre Adama Coulibaly, selon les dernières évaluations réalisées par le FMI, l’activité économique devrait connaitre un recul de 1,6% en 2020, en Afrique Sub- Saharienne.
Il a fait savoir que la maitrise de la crise étant sujette à de nombreuses incertitudes, trois scenarii ont été envisagés, selon l’horizon temporel de maitrise de la pandémie : le premier scenario dit « optimiste », ne prévoit que les différentes mesures prises par le Gouvernement ainsi que la communauté internationale permettront de maitriser la pandémie au plus tard en fin juin 2020. Sur cette base, il en résulterait un ralentissement de l’activité économique nationale, avec un taux de croissance du PIB de 3,6% en 2020 contre 7,2% projeté si nous n’avions pas été en situation de crise, soit une perte de croissance d’environ 3,6% du PIB. Les dernières estimations du FMI indiquent un taux de 2,7 %.
Le deuxième scénario qui se veut médian » retient que les efforts engagés conduiront à une maitrise de la crise en fin septembre 2020. Dans une telle hypothèse, la croissance du PIB de notre pays ressortirait à 1,6% du PIB en 2020. Ce qui induirait une perte de croissance d’environ 5,6% du PIB. Le troisième scénario, « Pessimiste » est basé sur une hypothèse de maitrise du COVID-19, en fin décembre 2020.Sous ce scenario, l’économie nationale ressortirait fortement impactée par la crise, avec un taux de croissance du PIB d’environ 0,8% en 2020, soit une perte de croissance du PIB de 6,4%.
Au regard de ces différents scénarii, il a indiqué que la crise du COVID-19 a un impact négatif sur l’économie ivoirienne. « Cet impact est moins prononcé selon que la crise est vite maitrisée ou perdure jusqu’en fin d’année. » a-t-il souligné.