COVID-19 en Côte d’Ivoire. Y a-t-il des raisons d’avoir peur ? La réponse est oui. Parce que depuis que le premier cas de coronavirus a été détecté dans le pays et précisément à Abidjan, le nombre de cas ne cesse de croître.
Chaque soir, quand le ministre de la Santé et de l’hygiène publique intervient à la télévision, c’est pour annoncer, malheureusement, qu’il y a encore des cas testés positifs du coronavirus. Depuis le 26 avril 2020 à ce jour, le taux le moins élevé de coronavirus est de 19. La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 06 mai 2020, 1 516 cas confirmés contre 721 guéris et 18 décès.
Au total, le pays compte 777 cas actifs toujours à la date du 06 mai. Ce sont des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui montrent que la situation demeure alarmante. Si la courbe reste telle, c’est sûr que la Côte d’Ivoire franchira la barre de 2000 cas et peut-être plus d’ici la fin du mois de mai. Toute chose qui ne rassure pas les Ivoiriens. Ceux-ci se sentent toujours en danger. Ce que les Ivoiriens souhaitent, c’est que l’Etat prenne d’autres mesures certainement beaucoup plus rigoureuses que celles qui, jusque-là, n’ont pas produit de résultats escomptés. La preuve, la Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint son pic.
Pour y arriver, il faut ouvrir le test à un nombre de personnes de plus en plus grand. Or ce n’est pas le cas aujourd’hui où l’opération est prioritairement réservée aux personnes présentant les signes de la maladie. L’autre handicap, c’est que malgré la sensibilisation et ce n’est pas trop la faute du gouvernement, les Ivoiriens n’ont pas encore appris à vivre avec les mesures sanitaires.
La distanciation sociale n’est toujours pas respectée dans les quartiers, le port de masque également. Bref il y a encore du travail à faire à l’effet de gagner la bataille contre la maladie. La balle est, pour cela, dans le camp du gouvernement qui doit muscler sa mesure de riposte. Mais aussi du côté des Ivoiriens qui gagneraient à respecter les mesures barrières pour ne pas mettre à mal la stratégie du gouvernement. En attendant, le constat est qu’il y a toujours péril en la demeure.
D.KM
Chaque soir, quand le ministre de la Santé et de l’hygiène publique intervient à la télévision, c’est pour annoncer, malheureusement, qu’il y a encore des cas testés positifs du coronavirus. Depuis le 26 avril 2020 à ce jour, le taux le moins élevé de coronavirus est de 19. La Côte d’Ivoire enregistre à la date du 06 mai 2020, 1 516 cas confirmés contre 721 guéris et 18 décès.
Au total, le pays compte 777 cas actifs toujours à la date du 06 mai. Ce sont des chiffres qui donnent froid dans le dos et qui montrent que la situation demeure alarmante. Si la courbe reste telle, c’est sûr que la Côte d’Ivoire franchira la barre de 2000 cas et peut-être plus d’ici la fin du mois de mai. Toute chose qui ne rassure pas les Ivoiriens. Ceux-ci se sentent toujours en danger. Ce que les Ivoiriens souhaitent, c’est que l’Etat prenne d’autres mesures certainement beaucoup plus rigoureuses que celles qui, jusque-là, n’ont pas produit de résultats escomptés. La preuve, la Côte d’Ivoire n’a pas encore atteint son pic.
Pour y arriver, il faut ouvrir le test à un nombre de personnes de plus en plus grand. Or ce n’est pas le cas aujourd’hui où l’opération est prioritairement réservée aux personnes présentant les signes de la maladie. L’autre handicap, c’est que malgré la sensibilisation et ce n’est pas trop la faute du gouvernement, les Ivoiriens n’ont pas encore appris à vivre avec les mesures sanitaires.
La distanciation sociale n’est toujours pas respectée dans les quartiers, le port de masque également. Bref il y a encore du travail à faire à l’effet de gagner la bataille contre la maladie. La balle est, pour cela, dans le camp du gouvernement qui doit muscler sa mesure de riposte. Mais aussi du côté des Ivoiriens qui gagneraient à respecter les mesures barrières pour ne pas mettre à mal la stratégie du gouvernement. En attendant, le constat est qu’il y a toujours péril en la demeure.
D.KM