Alors que tout le monde se demande comment le choix des bénéficiaires de la somme de 25000 FCFA octroyée aux familles dites indigentes et impactées par la crise sanitaire du Covid-19 s’est fait, voilà que le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a crevé l’abcès le jeudi 30 avril 2020, en présence des Sénateurs ; auxquels il présentait le plan de soutien économique, social et humanitaire. Ainsi dans le jeu de question-réponse, il a été emmené à éclairer les élus du peuple sur la question qui fait jaser plus d’un dont les élus locaux « Les bénéficiaires, sur les fonds des personnes indigentes, il y a le ministère de la Solidarité qui travaille sur le programme des filets sociaux. Ce ministère a une base de données mais le travail qui est fait va au-delà des critères des filets sociaux. Le programme des filets sociaux va se poursuivre mais ici, il s’agit d’identifier les personnes qui vont être affectées par la crise qui sont les plus vulnérables, c’est à ce niveau que l’assistance va être apportée. Pour choisir ces bénéficiaires, ce sont les communautés elles-mêmes qui les désignent avec l’appui des élus locaux qui savent dans la communauté qui est pauvre. Mais le ministère de la Solidarité est outillé en termes de personnel quand la liste arrive. Ils ont la possibilité d’aller sur le terrain pour vérifier si tous ceux qui sont sur la liste sont des personnes pauvres. Des assistants sociaux vont aller sur le terrain pour vérifier… » a-t-il fait comprendre sans trop convaincre. Etant donné les cris du cœur des élus locaux qui demandent à être associés pour une question de transparence. Sur la question des transferts d’argent par voie électronique, mobile money, il a fait connaître la décision de la Bceao qui demande l’annulation des frais de transfert « La question de transfert de Mobile Money, il fait savoir qu’ici la Bceao a pris des mesures. Elle a discuté avec les opérateurs d’émetteurs de monnaie électronique pour leur demander que pendant cette période, les transferts ne soient pas facturés. C'est-à-dire qu’il n’y aura pas de charge concernant les transferts. Quelqu’un qui se trouve à Bouaké pour recevoir de l’argent d’un parent s’il va retirer son argent c’est sans les frais. Les frais de transfert ont été supprimés. C’est une décision qui a été prise par la Bceao qui doit être appliquée… », s’est-il voulu clair.
J.P.L.
J.P.L.