Abidjan - Près de 2.000 personnes contaminées à la COVID-19 ont été répertoriés en Côte d’Ivoire mais les mesures préventives adoptées par le gouvernement créent des "victimes" au sein des petites et moyennes entreprises notamment des services de télécommunication et de solutions réseau innovants, et des opérateurs du secteur de la gastronomie dont les recettes connaissent une chute vertigineuse.
En effet, chez les tenanciers de "maquis" et autres prestataires de services culinaires installés au Plateau, à Abidjan, et où des clients avaient souvent du mal à trouver une place assise avant l’annonce de la présence de la maladie à coronavirus au pays, la situation est compliquée, a constaté l'AIP.
"Cette affaire de Coronavirus nous a sérieusement secouée. Parce que depuis que la fermeture des restaurants de la ville d’Abidjan, en application effective des directives et mesures préventives contre la propagation de la COVID-19 édictées par le gouvernement, notre business a pris un coup dur. On a mis une partie de notre personnel en chômage technique », a confié la gérante du restaurant « Maquis du Val », Rosalie Yao Akoto.
Pour pérenniser leurs activités mais aussi de préserver les emplois, elle sollicite l’appui financier du ministère de la Promotion des PME. « Nous demandons également la réduction du taux de la TVA pour les acteurs du secteur de la restauration car la récupération de la TVA sur les achats est insignifiante par rapport à la TVA collectée dans la mesure où les commerçants de nos intrants de base se retrouvent dans l’informel », a indiqué mardi, Mme Akoto.
Même son de cloche chez les responsables des services de télécommunication et de solutions réseau innovants qui ont enregistré des pertes de contrat et une baisse drastique de leurs chiffres d’affaires avec la fermeture des frontières, les mesures de distanciation physique et les rassemblements de 50 personnes maximum.
« Nous avons enregistré une perte de 230 millions de francs CFA en terme financier depuis le début de cette crise sanitaire », a précisé le PDG de l’entreprise Hyperaccess systems, Olivier Ban. Comme lui, plusieurs chefs d’entreprises de services de télécommunication et de solutions réseau innovants sont aussi sinistrés pendant cette crise sanitaire.
Aujourd’hui, toutes ces PME respectent scrupuleusement les mesures arrêtées par le Conseil national de sécurité (CNS), en matière de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus COVID-19.
Le ministre de la Promotion des PME, Félix Anoblé, pour sa part, s’est enquis mardi des difficultés de fonctionnement de certaines entreprises sinistrées par la maladie à coronavirus, lors d’une tournée.
Il a encouragé les gestionnaires de ces entreprises à être courageux tout en les invitant à s’inscrire sur le site de l’Agence Côte d’Ivoire PME pour se faire enregistrer afin de bénéficier des avantages prévus par le statut de l’entreprenant, que l’Etat a mis en place pour eux face à la crise due au COVID-19.
« Ce fonds de soutien va permettre de faire des prêts aux entreprises de 5 à 100 millions de francs CFA pour leur permettre de relancer leurs activités », a précisé le ministre, avant d’ajouter que cet appui vise deux objectifs majeurs à savoir préserver l’outil de production et les emplois.
Une semaine après l'allègement, à l'intérieur du pays, des mesures sécuritaires et sanitaires induites par la lutte contre la COVID-19, le Conseil national de sécurité a annoncé, jeudi, d'autres mesures du genre pour le Grand Abidjan. Il s'agit, entre autres, de la levée du couvre-feu à compter de ce vendredi, l'élargissement de rassemblement de personnes de 50 à 200, de même que la réouverture des classes le 25 mai et la levée de l'isolement d'Abidjan à partir du 31 mars, entre autres.
A la date du 14 mai, la Côte d'Ivoire compte 1971 cas de COVID-19, 930 guéris et 24 décès.
(AIP)
tg/cmas
En effet, chez les tenanciers de "maquis" et autres prestataires de services culinaires installés au Plateau, à Abidjan, et où des clients avaient souvent du mal à trouver une place assise avant l’annonce de la présence de la maladie à coronavirus au pays, la situation est compliquée, a constaté l'AIP.
"Cette affaire de Coronavirus nous a sérieusement secouée. Parce que depuis que la fermeture des restaurants de la ville d’Abidjan, en application effective des directives et mesures préventives contre la propagation de la COVID-19 édictées par le gouvernement, notre business a pris un coup dur. On a mis une partie de notre personnel en chômage technique », a confié la gérante du restaurant « Maquis du Val », Rosalie Yao Akoto.
Pour pérenniser leurs activités mais aussi de préserver les emplois, elle sollicite l’appui financier du ministère de la Promotion des PME. « Nous demandons également la réduction du taux de la TVA pour les acteurs du secteur de la restauration car la récupération de la TVA sur les achats est insignifiante par rapport à la TVA collectée dans la mesure où les commerçants de nos intrants de base se retrouvent dans l’informel », a indiqué mardi, Mme Akoto.
Même son de cloche chez les responsables des services de télécommunication et de solutions réseau innovants qui ont enregistré des pertes de contrat et une baisse drastique de leurs chiffres d’affaires avec la fermeture des frontières, les mesures de distanciation physique et les rassemblements de 50 personnes maximum.
« Nous avons enregistré une perte de 230 millions de francs CFA en terme financier depuis le début de cette crise sanitaire », a précisé le PDG de l’entreprise Hyperaccess systems, Olivier Ban. Comme lui, plusieurs chefs d’entreprises de services de télécommunication et de solutions réseau innovants sont aussi sinistrés pendant cette crise sanitaire.
Aujourd’hui, toutes ces PME respectent scrupuleusement les mesures arrêtées par le Conseil national de sécurité (CNS), en matière de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus COVID-19.
Le ministre de la Promotion des PME, Félix Anoblé, pour sa part, s’est enquis mardi des difficultés de fonctionnement de certaines entreprises sinistrées par la maladie à coronavirus, lors d’une tournée.
Il a encouragé les gestionnaires de ces entreprises à être courageux tout en les invitant à s’inscrire sur le site de l’Agence Côte d’Ivoire PME pour se faire enregistrer afin de bénéficier des avantages prévus par le statut de l’entreprenant, que l’Etat a mis en place pour eux face à la crise due au COVID-19.
« Ce fonds de soutien va permettre de faire des prêts aux entreprises de 5 à 100 millions de francs CFA pour leur permettre de relancer leurs activités », a précisé le ministre, avant d’ajouter que cet appui vise deux objectifs majeurs à savoir préserver l’outil de production et les emplois.
Une semaine après l'allègement, à l'intérieur du pays, des mesures sécuritaires et sanitaires induites par la lutte contre la COVID-19, le Conseil national de sécurité a annoncé, jeudi, d'autres mesures du genre pour le Grand Abidjan. Il s'agit, entre autres, de la levée du couvre-feu à compter de ce vendredi, l'élargissement de rassemblement de personnes de 50 à 200, de même que la réouverture des classes le 25 mai et la levée de l'isolement d'Abidjan à partir du 31 mars, entre autres.
A la date du 14 mai, la Côte d'Ivoire compte 1971 cas de COVID-19, 930 guéris et 24 décès.
(AIP)
tg/cmas