C’est la fête depuis hier. La mesure du président de la République a tellement réjoui les propriétaires de maquis et bars qu’ils n’ont pas attendu pour reprendre du service. Vendredi dès six (6) heures du matin, certains s’étaient déjà réinstallés et bien approvisionnés en boisson. Les clients, de leur côté, ne se sont pas fait prier pour se mettre dans la danse. Mais ce qui est choquant et qui renforce notre conviction que le pire est à venir (on touche du bois) c’est que dans ces maquis et bars rouverts, aucune mesure de barrière n’est respectée. Ni les tenanciers ni les clients ne se préoccupent de l’existence d’une maladie qu’on appelle Covid-19. Autour d’une petite table, on peut compter cinq (05) voire six (06) clients. Et le comble, c’est qu’aucun d’eux ne porte le cache-nez. Pis, ils se saluent, se tapent sur les épaules comme s’ils sont contents de renouer avec la vie d’avant l’apparition de la maladie. Il y en a mêmes qui boivent dans les verres des autres. Avec ce spectacle effrayant et irresponsable, la tâche du gouvernement ne sera pas du tout facile. S’il baisse les bras, ce sera la catastrophe. Pour ne pas arriver à cette situation, il urge de prendre les dispositions idoines pour obliger les clients dans les maquis et bars à se rendre un peu responsables. S’il faut passer rapidement à la répression parce que ce qui se passe n’est pas digne de la Côte d’Ivoire. Il faut que le gouvernement prenne rapidement ses responsabilités pour ne pas avoir à regretter l’assouplissement des mesures restrictives. En attendant, le feu couve.
DJE KM
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