La reprise des cours dans les établissements comme annoncé pour ce lundi 18 mai 2020 par la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, est loin d’être effective dans l’ensemble de la ville de Bouaké. Si certaines écoles ont réouvert les classes avec une reprise effective des cours, ce n’est cependant pas le cas dans tous les établissements visités dans cette matinée de ce lundi. Rendu sur les lieux pour un constat général, notre parcours nous a conduit d’abord au lycée moderne Nimbo, ex-COB où notre interlocuteur, le chef d’établissement, Gougoulin Jean Pierre, a rassuré de l’effectivité des cours « Nous attendions 84 enseignants, les 84 ont répondu présents. Pour les mesures barrières, nous avons installé trois seaux pour le lavage des mains. Sur la question de la distanciation, nous avons été obligés de scinder les classes.
En terminale A1, ils sont normalement 90, nous les avons divisés en deux classes pour au moins respecter la distance. Il y a certaines classes où on les dispose un par banc et il y a d’autres où on est contraint à faire deux par banc puisqu’ils sont nombreux » a expliqué le proviseur du lycée moderne Nimbo. Il a par ailleurs relevé quelques difficultés avec cette reprise des cours. Notamment les masques. « Tout le monde n’a pas de masques. Nous avons demandé aux élèves et aux enseignants de faire un effort en attendant les masques promis par le gouvernement » a indiqué Gougoulin Jean Pierre en fonction depuis 2019 dans ledit établissement. Il a tout de même espéré que les autorités gouvernementales pourront réagir au plus vite pour les masques. Même son de cloche au lycée jeune fille où les cours ont aussi démarré avec des exigences de cache-nez comme c’est le cas à Victor Hugo. A l’école primaire publique Habitat Sicogi, cette reprise des cours est marquée par le nettoyage de l’école et le réaménagement des classes. Le directeur de l’école, Konan Kouadio, a aussi évoqué la question de masques promis par les autorités. Car soutient-il, avec les enfants, le risque est grand et ce ne sont pas tous les parents qui peuvent assurer les masques pour leurs enfants. Si ces établissements affichent une bonne reprise de cours, ce n’est pas le cas au lycée classique, au lycée moderne Martin Luther King où les cours n’avaient pas encore démarré au moment où nous étions sur les lieux. Les élèves rencontrés ont aussi exprimé le besoin de masques.
VENANCE SERY
En terminale A1, ils sont normalement 90, nous les avons divisés en deux classes pour au moins respecter la distance. Il y a certaines classes où on les dispose un par banc et il y a d’autres où on est contraint à faire deux par banc puisqu’ils sont nombreux » a expliqué le proviseur du lycée moderne Nimbo. Il a par ailleurs relevé quelques difficultés avec cette reprise des cours. Notamment les masques. « Tout le monde n’a pas de masques. Nous avons demandé aux élèves et aux enseignants de faire un effort en attendant les masques promis par le gouvernement » a indiqué Gougoulin Jean Pierre en fonction depuis 2019 dans ledit établissement. Il a tout de même espéré que les autorités gouvernementales pourront réagir au plus vite pour les masques. Même son de cloche au lycée jeune fille où les cours ont aussi démarré avec des exigences de cache-nez comme c’est le cas à Victor Hugo. A l’école primaire publique Habitat Sicogi, cette reprise des cours est marquée par le nettoyage de l’école et le réaménagement des classes. Le directeur de l’école, Konan Kouadio, a aussi évoqué la question de masques promis par les autorités. Car soutient-il, avec les enfants, le risque est grand et ce ne sont pas tous les parents qui peuvent assurer les masques pour leurs enfants. Si ces établissements affichent une bonne reprise de cours, ce n’est pas le cas au lycée classique, au lycée moderne Martin Luther King où les cours n’avaient pas encore démarré au moment où nous étions sur les lieux. Les élèves rencontrés ont aussi exprimé le besoin de masques.
VENANCE SERY