Lors d’une réunion de sensibilisation tenue, mardi, à San-Pedro, la direction régionale du commerce a exhorté les commerçants à respecter les prix de certains produits de première nécessité plafonnés par le gouvernement pour lutter contre la tendance à la hausse observée dans la crise sanitaire à coronavirus (COVID-19).
Le directeur régional adjoint, Menan Bernard, a expliqué la décision de plafonnement en indiquant que l’objectif du gouvernement est de préserver le pouvoir d’achat des populations relativement aux produits concernés à savoir, le gel désinfectant, le riz, le sucre, l’huile de palme raffinée, la tomate concentrée et la viande. Le plafonnement du prix de la viande de bœuf n’est valable que pour la zone d’Abidjan.
La mesure de plafonnement, a-t-il relevé, est basée sur une dérogation de l’ordonnance relative à la concurrence qui autorise le gouvernement à prendre, dans des cas exceptionnels, une décision pour faire une fixation de prix, un plafonnement ou pour homologuer les marges des prix de certains biens et services de première nécessité. Sinon, a-t-il souligné, le principe général est que les prix des produits échangés en Côte d’Ivoire sont librement déterminés par le jeu de la concurrence.
Le directeur régional du commerce, N’Guessan Sylvanius, a encouragé les commerçant qui affiches déjà des prix en deçà des prix maxima à les maintenir et à ne chercher à augmenter. Quant à ceux qui vendent au-delà, il les invite à diminuer, au risque de subir les sanctions prévues.
Après cette séance, la direction régionale poursuivra la sensibilisation à travers la distribution des fiches de renseignement sur les prix plafonnés, l’organisation d’autres rencontres avec les commerçants, les associations de consommateurs et animera des émissions sur les radios locales pour faire passer le message au sein des populations.
Depuis l’apparition des premiers cas de COVID-19 en Côte d’Ivoire et l’annonce des mesures de lutte contre la propagation de la pandémie, le ministère du commerce a relevé sur les marchés et supermarchés une tendance à la hausse des prix du riz (3% et 30%), de l’huile de palme raffinée (6,7% et 20%), du sucre (7%), de la tomate concentrée (13,25% l’emballage de 370g et 400g) et du gel désinfectant (souvent à plus de 100%).
Les investigations menées par le ministère imputent cette hausse à des pratiques spéculatives mises en œuvre par certains opérateurs économiques dans l’intention de créer des pénuries artificielles. Ce qui a poussé le gouvernement à prendre la décision de plafonnement des prix en conseil des ministres les 15 et 29 avril.
(AIP)
nbf/ask
Le directeur régional adjoint, Menan Bernard, a expliqué la décision de plafonnement en indiquant que l’objectif du gouvernement est de préserver le pouvoir d’achat des populations relativement aux produits concernés à savoir, le gel désinfectant, le riz, le sucre, l’huile de palme raffinée, la tomate concentrée et la viande. Le plafonnement du prix de la viande de bœuf n’est valable que pour la zone d’Abidjan.
La mesure de plafonnement, a-t-il relevé, est basée sur une dérogation de l’ordonnance relative à la concurrence qui autorise le gouvernement à prendre, dans des cas exceptionnels, une décision pour faire une fixation de prix, un plafonnement ou pour homologuer les marges des prix de certains biens et services de première nécessité. Sinon, a-t-il souligné, le principe général est que les prix des produits échangés en Côte d’Ivoire sont librement déterminés par le jeu de la concurrence.
Le directeur régional du commerce, N’Guessan Sylvanius, a encouragé les commerçant qui affiches déjà des prix en deçà des prix maxima à les maintenir et à ne chercher à augmenter. Quant à ceux qui vendent au-delà, il les invite à diminuer, au risque de subir les sanctions prévues.
Après cette séance, la direction régionale poursuivra la sensibilisation à travers la distribution des fiches de renseignement sur les prix plafonnés, l’organisation d’autres rencontres avec les commerçants, les associations de consommateurs et animera des émissions sur les radios locales pour faire passer le message au sein des populations.
Depuis l’apparition des premiers cas de COVID-19 en Côte d’Ivoire et l’annonce des mesures de lutte contre la propagation de la pandémie, le ministère du commerce a relevé sur les marchés et supermarchés une tendance à la hausse des prix du riz (3% et 30%), de l’huile de palme raffinée (6,7% et 20%), du sucre (7%), de la tomate concentrée (13,25% l’emballage de 370g et 400g) et du gel désinfectant (souvent à plus de 100%).
Les investigations menées par le ministère imputent cette hausse à des pratiques spéculatives mises en œuvre par certains opérateurs économiques dans l’intention de créer des pénuries artificielles. Ce qui a poussé le gouvernement à prendre la décision de plafonnement des prix en conseil des ministres les 15 et 29 avril.
(AIP)
nbf/ask
