Ouangolodougou - Le contournement des postes de contrôle aux frontières nord de la Côte d’Ivoire avec le Burkina Faso et le Mali, dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, constitue une préoccupation majeure pour les autorités locales de Ouangolodougou, a fait savoir le préfet, Sory Jean Pierre.
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de dons aux forces de défense et de sécurité, lundi, au poste frontière de Laléraba (frontière nord avec le Burkina Faso).
La dématérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali rend difficile leur contrôle favorisant leur porosité et leur violation.
Selon le préfet, la Côte d’Ivoire abrite une forte communauté burkinabé qui, après la moisson, est retournée dans son pays d’origine. Et maintenant qu’arrive le temps des semailles, cette population compte bien rentrer en Côte d’Ivoire.
« Mais la frontière est fermée. Donc, ils veulent nécessairement avoir accès au pays. D’où les différents contournements. Il ne manque pas de jour où des individus ne soient interpelés. Depuis quelques temps, nous ne faisons que ce travail à la frontière », a confié le préfet.
Cette situation appelle donc les autorités locales à redoubler d’ardeur et de vigilance aux différentes frontières afin de ne pas permettre à la maladie à coronavirus d’entrer dans le pays par ces voies.
« Normalement, quand on passe par la frontière, il faut d’abord passer par le contrôle sanitaire. Et ces personnes ont accès à notre territoire sans passer par ces contrôles. C’est pourquoi, le travail, nous le faisons de façon ardue pour que ces personnes n’aient pas accès à notre territoire et ne nous fassent pas importer la Covid-19 », a-t-il ajouté.
ck/kkf/cmas
Il s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise de dons aux forces de défense et de sécurité, lundi, au poste frontière de Laléraba (frontière nord avec le Burkina Faso).
La dématérialisation des frontières entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali rend difficile leur contrôle favorisant leur porosité et leur violation.
Selon le préfet, la Côte d’Ivoire abrite une forte communauté burkinabé qui, après la moisson, est retournée dans son pays d’origine. Et maintenant qu’arrive le temps des semailles, cette population compte bien rentrer en Côte d’Ivoire.
« Mais la frontière est fermée. Donc, ils veulent nécessairement avoir accès au pays. D’où les différents contournements. Il ne manque pas de jour où des individus ne soient interpelés. Depuis quelques temps, nous ne faisons que ce travail à la frontière », a confié le préfet.
Cette situation appelle donc les autorités locales à redoubler d’ardeur et de vigilance aux différentes frontières afin de ne pas permettre à la maladie à coronavirus d’entrer dans le pays par ces voies.
« Normalement, quand on passe par la frontière, il faut d’abord passer par le contrôle sanitaire. Et ces personnes ont accès à notre territoire sans passer par ces contrôles. C’est pourquoi, le travail, nous le faisons de façon ardue pour que ces personnes n’aient pas accès à notre territoire et ne nous fassent pas importer la Covid-19 », a-t-il ajouté.
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