Niakara- Dans un entretien avec l'AIP, jeudi, des habitants de la ville de Niakara et des localités villageoises environnantes, majoritairement des femmes, ont plaidé avec insistance auprès des élus, cadres et du Gouvernement ivoirien pour le relèvement du plateau technique de l'hôpital général de la localité, structure sanitaire de référence du département.
Pour l'ensemble des intervenants, dont dame Joséphine Koné Kélo, actuelle 2ème adjointe au maire de Niakara, l'hôpital général, unique établissement sanitaire de référence du département, est dépourvu de quatre principaux services.
"Il s'agit du service de pédiatrie, de chirurgie, d'urgences et de radiologie. Ces services de premier plan n'existent pas à l'hôpital général de Niakara", a relevé Mme Kélo, anciennement présidente de l'Union des associations féminines de la commune de Niakara (UAFCN).
Quant à la présidente de l'association Ben-kadi de Niakara, Fatou Traoré, elle s'est réjouie de l'octroi d'une nouvelle ambulance médicalisée à l'hôpital général de la ville précisant, toutefois, que "la durée de vie d'une ambulance est fonction du plateau technique de la structure sanitaire récipiendaire".
"En tout et pour tout acte médical sérieux, les accouchements compliqués y compris, il faut toujours des évacuations vers les localités de Katiola ou Bouaké, sans oublier que l'unique et même véhicule d'urgence intervient dans les villages. Quelle serait la durée de vie d'une ambulance médicalisée dans un hôpital dépourvu d'un plateau technique performant", a-t-elle déploré.
Des préoccupations partagées à Niakara, des habitants plaidant avec insistance auprès du Gouvernement ivoirien pour l'amélioration du plateau technique "quasiment inexistant encore aujourd'hui" de l'hôpital général de Niakara.
Le Centre de santé urbain (CSU) de Niakara a été construit dans les années 70. Il est simplement devenu un Hôpital général du fait de l'érection de la circonscription administrative en département en 2009, rappelle-t-on.
jbm/fmo
Pour l'ensemble des intervenants, dont dame Joséphine Koné Kélo, actuelle 2ème adjointe au maire de Niakara, l'hôpital général, unique établissement sanitaire de référence du département, est dépourvu de quatre principaux services.
"Il s'agit du service de pédiatrie, de chirurgie, d'urgences et de radiologie. Ces services de premier plan n'existent pas à l'hôpital général de Niakara", a relevé Mme Kélo, anciennement présidente de l'Union des associations féminines de la commune de Niakara (UAFCN).
Quant à la présidente de l'association Ben-kadi de Niakara, Fatou Traoré, elle s'est réjouie de l'octroi d'une nouvelle ambulance médicalisée à l'hôpital général de la ville précisant, toutefois, que "la durée de vie d'une ambulance est fonction du plateau technique de la structure sanitaire récipiendaire".
"En tout et pour tout acte médical sérieux, les accouchements compliqués y compris, il faut toujours des évacuations vers les localités de Katiola ou Bouaké, sans oublier que l'unique et même véhicule d'urgence intervient dans les villages. Quelle serait la durée de vie d'une ambulance médicalisée dans un hôpital dépourvu d'un plateau technique performant", a-t-elle déploré.
Des préoccupations partagées à Niakara, des habitants plaidant avec insistance auprès du Gouvernement ivoirien pour l'amélioration du plateau technique "quasiment inexistant encore aujourd'hui" de l'hôpital général de Niakara.
Le Centre de santé urbain (CSU) de Niakara a été construit dans les années 70. Il est simplement devenu un Hôpital général du fait de l'érection de la circonscription administrative en département en 2009, rappelle-t-on.
jbm/fmo