Des inquiétudes liées au non-respect des mesures barrières dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont été exprimé les population de Niakara lors d’un micro trottoir initié samedi par l’AIP.
Dans des lieux publics et autres points chauds de la ville de Niakara, l’on constate un relâchement dans le respect des mesures barrières.
"Aujourd'hui, nous n'avons prié à la mosquée mais regardez les gens dans les rues et au marché : les dispositifs de lavage des mains sont dépourvus d'eau et de savon et presque personne ne porte un cache-nez . C'est vraiment inquiétant !", a déploré un fidèle de la mosquée centrale de Niakara, Lassana Diarra, 63 ans.
Dans les rues et les débits de boissons, les échoppes et au marché de la ville de Niakara on constate également un fléchissement de l'application des mesures barrières.
"Le port de cache-nez, le lavage régulier et correct des mains et même la distanciation sociale d'au moins un mètre sont désormais relégués aux calendes grecques pour ne dire que ces mesures sont constamment et royalement foulées aux pieds ", selon un fonctionnaire en poste à Niakara, Yves-Damien Beugré.
Toutefois, d'autres personnes dont deux vendeuses au marché de Niakara, Saly Koné et Affou Yéo, interrogées quant au non-respect des mesures préventives susmentionnées, ont évoqué leur exaspération de cette pandémie.
"Vous commencez sérieusement à nous embêter avec votre affaire de maladie-là. Les écoles, maquis, restaurants, églises et mosquées sont ouverts et même le couvre-feu a été levé ! Qu'est-ce qu'il faut encore pour vous convaincre …", a lancé dame Affou.
Le préfet de Niakara, Mme Maténin Ouattara, présidant la réunion hebdomadaire du Comité départemental de veille épidémiologique de la circonscription, avait exhorté le 11 mai les membres de la structure à la vigilance accrue et à une multiplication des activités de sensibilisation.
(AIP)
jbm/apk/cmas
Dans des lieux publics et autres points chauds de la ville de Niakara, l’on constate un relâchement dans le respect des mesures barrières.
"Aujourd'hui, nous n'avons prié à la mosquée mais regardez les gens dans les rues et au marché : les dispositifs de lavage des mains sont dépourvus d'eau et de savon et presque personne ne porte un cache-nez . C'est vraiment inquiétant !", a déploré un fidèle de la mosquée centrale de Niakara, Lassana Diarra, 63 ans.
Dans les rues et les débits de boissons, les échoppes et au marché de la ville de Niakara on constate également un fléchissement de l'application des mesures barrières.
"Le port de cache-nez, le lavage régulier et correct des mains et même la distanciation sociale d'au moins un mètre sont désormais relégués aux calendes grecques pour ne dire que ces mesures sont constamment et royalement foulées aux pieds ", selon un fonctionnaire en poste à Niakara, Yves-Damien Beugré.
Toutefois, d'autres personnes dont deux vendeuses au marché de Niakara, Saly Koné et Affou Yéo, interrogées quant au non-respect des mesures préventives susmentionnées, ont évoqué leur exaspération de cette pandémie.
"Vous commencez sérieusement à nous embêter avec votre affaire de maladie-là. Les écoles, maquis, restaurants, églises et mosquées sont ouverts et même le couvre-feu a été levé ! Qu'est-ce qu'il faut encore pour vous convaincre …", a lancé dame Affou.
Le préfet de Niakara, Mme Maténin Ouattara, présidant la réunion hebdomadaire du Comité départemental de veille épidémiologique de la circonscription, avait exhorté le 11 mai les membres de la structure à la vigilance accrue et à une multiplication des activités de sensibilisation.
(AIP)
jbm/apk/cmas
