San-Pedro-Le groupe Rosa Mystica dont se réclame les personnes accusées du meurtre de Mlle Yao Grâce Alexandra Ruth, dans une affaire de délivrance, n’est pas une congrégation de l’église catholique, a clarifié, mardi, à San-Pedro, le curé de la paroisse Saint-Paul du quartier Cité, vicaire judiciaire du diocèse de San-Pedro, Révérend père Jérôme Kato.
Le vicaire judiciaire du diocèse de San-Pedro a levé l’équivoque dans un entretien avec l’AIP. Car, la défunte, Yao Grâce Alexandra Ruth (16 ans), en classe de 3e, avait été conduite avec sa sœur ainée, Yao constance Victoire, par une amie de leurs parents, d’Issia au sanctuaire Rosa Mystica, parce qu’elles ont été convaincues que ce groupe était une congrégation catholique. Suite à son décès, au terme d’une séance de délivrance pratiquée dans ledit sanctuaire, et l’arrestation des participants par la gendarmerie de San-Pedro, l’église catholique fait l’objet de diverses critiques sur les réseaux sociaux.
«Le groupe Rosa Mystica ne jouit d’aucune personnalité, ni physique (parce qu’il n’exerce pas sur une paroisse) ni juridique. Il ne jouit même pas d’une simple tolérance et même pas d’une reconnaissance.», a déclaré le prêtre catholique.
En effet, a-t-il expliqué, pour porter le nom catholique, certains éléments sont requis. Il y a d’abord la simple tolérance, c’est-à-dire que le curé ou l’évêque tolère l’existence du groupe qui peut exercer sur la paroisse même si ce groupe n’est pas investi officiellement d’une responsabilité. Il y a ensuite l’étape de la reconnaissance, c’est-à-dire que l’évêque reconnait de façon officielle l’existence du groupe. Il y a enfin l’acquisition de la personnalité juridique qui consiste en l’approbation officielle du groupe au vu de ses statuts et règlements intérieurs, lui permettant d’exercer au sein de l’église. C’est l’étape la plus importante.
Le Révérend père Jérôme Kato indique avoir déjà attiré l’attention des fidèles catholiques à plusieurs reprises en leur déconseillant de fréquenter ce groupe, parce qu’il n’était pas du tout, en tant que prêtre, convaincu de ce qu’il fait.
Il recommande à l’autorité administrative de prendre ses responsabilités pour arrêter les pratiques de ce groupe.
Il exhorte les hommes en l’occurrence les chrétiens à savoir chercher Dieu là où il faut. Il conseille particulièrement aux chrétiens de se confier à leurs prêtres, leurs responsables religieux, leurs pasteurs pour trouver des solutions à leurs problèmes.
Des adeptes Rosa Mystica ont été arrêtés, mercredi, à San-Pedro, par la gendarmerie, suite à une plainte des parents de Yao Ruth qui serait décédée dans leur sanctuaire au terme d’une séance de délivrance. Le rapport médical fait état notamment de coups, de blessures, de traumatismes et de fractures qui auraient causé la mort de la jeune fille.
nbf/ask
Le vicaire judiciaire du diocèse de San-Pedro a levé l’équivoque dans un entretien avec l’AIP. Car, la défunte, Yao Grâce Alexandra Ruth (16 ans), en classe de 3e, avait été conduite avec sa sœur ainée, Yao constance Victoire, par une amie de leurs parents, d’Issia au sanctuaire Rosa Mystica, parce qu’elles ont été convaincues que ce groupe était une congrégation catholique. Suite à son décès, au terme d’une séance de délivrance pratiquée dans ledit sanctuaire, et l’arrestation des participants par la gendarmerie de San-Pedro, l’église catholique fait l’objet de diverses critiques sur les réseaux sociaux.
«Le groupe Rosa Mystica ne jouit d’aucune personnalité, ni physique (parce qu’il n’exerce pas sur une paroisse) ni juridique. Il ne jouit même pas d’une simple tolérance et même pas d’une reconnaissance.», a déclaré le prêtre catholique.
En effet, a-t-il expliqué, pour porter le nom catholique, certains éléments sont requis. Il y a d’abord la simple tolérance, c’est-à-dire que le curé ou l’évêque tolère l’existence du groupe qui peut exercer sur la paroisse même si ce groupe n’est pas investi officiellement d’une responsabilité. Il y a ensuite l’étape de la reconnaissance, c’est-à-dire que l’évêque reconnait de façon officielle l’existence du groupe. Il y a enfin l’acquisition de la personnalité juridique qui consiste en l’approbation officielle du groupe au vu de ses statuts et règlements intérieurs, lui permettant d’exercer au sein de l’église. C’est l’étape la plus importante.
Le Révérend père Jérôme Kato indique avoir déjà attiré l’attention des fidèles catholiques à plusieurs reprises en leur déconseillant de fréquenter ce groupe, parce qu’il n’était pas du tout, en tant que prêtre, convaincu de ce qu’il fait.
Il recommande à l’autorité administrative de prendre ses responsabilités pour arrêter les pratiques de ce groupe.
Il exhorte les hommes en l’occurrence les chrétiens à savoir chercher Dieu là où il faut. Il conseille particulièrement aux chrétiens de se confier à leurs prêtres, leurs responsables religieux, leurs pasteurs pour trouver des solutions à leurs problèmes.
Des adeptes Rosa Mystica ont été arrêtés, mercredi, à San-Pedro, par la gendarmerie, suite à une plainte des parents de Yao Ruth qui serait décédée dans leur sanctuaire au terme d’une séance de délivrance. Le rapport médical fait état notamment de coups, de blessures, de traumatismes et de fractures qui auraient causé la mort de la jeune fille.
nbf/ask