Abidjan- Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MHSP) déplore une baisse des consultations prénatales (CPN1), de mars à avril 2020, comparativement à la même période en 2019.
L’annonce a été faite samedi par la conseillère du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Edith Kouassi, lors du point de presse du gouvernement sur la Covid-19 animé au cabinet du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, sis au Plateau.
« Il y a aussi une baisse des accouchements en milieu hospitalier d’environ 1348 par rapport à la même période en 2019. Le taux de décès maternel en Côte d’Ivoire fait partie des plus élevés au monde. Si cette faible fréquentation des structures de santé perdure, elle aggraverait davantage la situation antérieure déjà préoccupante de la santé de la mère », a ajouté Dr Edith Kouassi.
Elle a souligné que la baisse de la disponibilité en produits sanguins impacte également la prise en charge efficiente au niveau de la santé de la mère et de l’enfant dans la gestion des anémies ou des hémorragies. « Cela cause des décès maternels, néonatals, infantiles ou infanto-juvéniles », a-t-elle indiqué.
Face à cette situation, la conseillère du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique invite les populations en général et les mères en particulier à avoir recours précocement aux services de santé en cas de maladie ou autres besoins de santé, afin de préserver les différents acquis obtenus.
« Contrairement aux services de la santé de la mère et de l’enfant, ceux de la planification familiale ont par contre connu une hausse de fréquentation de plus de 23.000 usagers par rapport à 2019 », a conclu Dr Edith Kouassi.
tg/ako/kp
L’annonce a été faite samedi par la conseillère du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Edith Kouassi, lors du point de presse du gouvernement sur la Covid-19 animé au cabinet du ministère de la Sécurité et de la Protection civile, sis au Plateau.
« Il y a aussi une baisse des accouchements en milieu hospitalier d’environ 1348 par rapport à la même période en 2019. Le taux de décès maternel en Côte d’Ivoire fait partie des plus élevés au monde. Si cette faible fréquentation des structures de santé perdure, elle aggraverait davantage la situation antérieure déjà préoccupante de la santé de la mère », a ajouté Dr Edith Kouassi.
Elle a souligné que la baisse de la disponibilité en produits sanguins impacte également la prise en charge efficiente au niveau de la santé de la mère et de l’enfant dans la gestion des anémies ou des hémorragies. « Cela cause des décès maternels, néonatals, infantiles ou infanto-juvéniles », a-t-elle indiqué.
Face à cette situation, la conseillère du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique invite les populations en général et les mères en particulier à avoir recours précocement aux services de santé en cas de maladie ou autres besoins de santé, afin de préserver les différents acquis obtenus.
« Contrairement aux services de la santé de la mère et de l’enfant, ceux de la planification familiale ont par contre connu une hausse de fréquentation de plus de 23.000 usagers par rapport à 2019 », a conclu Dr Edith Kouassi.
tg/ako/kp