Des responsables de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont déclaré lundi que le COVID-19 n'avait pas changé, ni dans sa transmissibilité ni dans sa gravité, et que davantage d'efforts étaient nécessaires pour en arrêter la transmission et sauver des vies.
En réponse à une question concernant la suggestion de certains médecins selon laquelle le nouveau coronavirus serait en train de s'affaiblir, le docteur Maria Van Kerkhove, responsable technique du Programme des urgences sanitaires de l'OMS, a affirmé que c'était faux.
Mme Van Kerkhove a expliqué lors d'une conférence de presse à Genève, que deux caractéristiques majeures avaient été utilisées pour mesurer le virus depuis le début : sa transmissibilité et sa gravité. La première signifie "le nombre de patients pouvant être infectés par un seul cas" ou le "nombre de reproduction", qui est naturellement supérieur à deux. La seconde signifie la mesure dans laquelle un virus peut être à l'origine de diverses maladies, et dans le cas du COVID-19, "20% des individus auront une maladie grave".
"Donc rien n'a changé, ni en termes de transmissibilité, ni du point de vue de la gravité", a souligné le docteur Van Kerkhove.
Le docteur Michael Ryan, directeur exécutif du Programme des urgences sanitaires de l'OMS, a partagé l'avis de sa consœur et a ajouté : "Il s'agit toujours d'un virus mortel et des milliers de personnes en meurent chaque jour. Nous devons donc faire preuve d'une prudence exceptionnelle, pour ne pas donner l'impression que le virus a soudainement décidé, de son propre chef, d'être moins pathogène. Ce n'est pas du tout le cas".
"Il se peut que nous réussissions, en tant que communauté et en tant que planète, à réduire l'intensité et la fréquence de l'exposition à ce virus, qui à première vue semble alors plus faible, mais il se peut que cette faiblesse soit due au fait que nous nous en sortons mieux, et non parce que le virus lui-même serait en train de s'affaiblir", a-t-il dit.
Toutefois, Mme Van Kerkhove a souligné que "nous pouvons faire certaines choses pour supprimer la transmission et sauver des vies".
"Il y a des mesures que nous pouvons mettre en place pour réduire la transmission ou pour la supprimer, et cela implique de trouver, tester, isoler, soigner tous les cas, retracer et mettre en quarantaine tous les contacts, s'assurer que nous avons mobilisé et engagé le public, garantir que nous avons une approche de l'ensemble de la société et du gouvernement", selon elle.
"Et nous savons qu'un traitement et une identification précoces, voire un apport anticipé d'oxygène si nécessaire, peuvent sauver des vies. Ce sont donc ces choses qui, je pense, peuvent réduire la puissance (ainsi que) le pouvoir de ce virus. Mais si nous le laissons s'échapper, il infectera des gens et entraînera des maladies graves chez environ 20% de la population", a-t-elle ajouté.
Selon le docteur Ryan, le public doit "ne pas être négatif face à un message d'espoir, mais en même temps, nous devons être réalistes et nous laisser guider par les faits", et "nous ne pouvons pas prendre ce risque pour l'instant et nous devons continuer à faire ce que nous faisons".
En réponse à une question concernant la suggestion de certains médecins selon laquelle le nouveau coronavirus serait en train de s'affaiblir, le docteur Maria Van Kerkhove, responsable technique du Programme des urgences sanitaires de l'OMS, a affirmé que c'était faux.
Mme Van Kerkhove a expliqué lors d'une conférence de presse à Genève, que deux caractéristiques majeures avaient été utilisées pour mesurer le virus depuis le début : sa transmissibilité et sa gravité. La première signifie "le nombre de patients pouvant être infectés par un seul cas" ou le "nombre de reproduction", qui est naturellement supérieur à deux. La seconde signifie la mesure dans laquelle un virus peut être à l'origine de diverses maladies, et dans le cas du COVID-19, "20% des individus auront une maladie grave".
"Donc rien n'a changé, ni en termes de transmissibilité, ni du point de vue de la gravité", a souligné le docteur Van Kerkhove.
Le docteur Michael Ryan, directeur exécutif du Programme des urgences sanitaires de l'OMS, a partagé l'avis de sa consœur et a ajouté : "Il s'agit toujours d'un virus mortel et des milliers de personnes en meurent chaque jour. Nous devons donc faire preuve d'une prudence exceptionnelle, pour ne pas donner l'impression que le virus a soudainement décidé, de son propre chef, d'être moins pathogène. Ce n'est pas du tout le cas".
"Il se peut que nous réussissions, en tant que communauté et en tant que planète, à réduire l'intensité et la fréquence de l'exposition à ce virus, qui à première vue semble alors plus faible, mais il se peut que cette faiblesse soit due au fait que nous nous en sortons mieux, et non parce que le virus lui-même serait en train de s'affaiblir", a-t-il dit.
Toutefois, Mme Van Kerkhove a souligné que "nous pouvons faire certaines choses pour supprimer la transmission et sauver des vies".
"Il y a des mesures que nous pouvons mettre en place pour réduire la transmission ou pour la supprimer, et cela implique de trouver, tester, isoler, soigner tous les cas, retracer et mettre en quarantaine tous les contacts, s'assurer que nous avons mobilisé et engagé le public, garantir que nous avons une approche de l'ensemble de la société et du gouvernement", selon elle.
"Et nous savons qu'un traitement et une identification précoces, voire un apport anticipé d'oxygène si nécessaire, peuvent sauver des vies. Ce sont donc ces choses qui, je pense, peuvent réduire la puissance (ainsi que) le pouvoir de ce virus. Mais si nous le laissons s'échapper, il infectera des gens et entraînera des maladies graves chez environ 20% de la population", a-t-elle ajouté.
Selon le docteur Ryan, le public doit "ne pas être négatif face à un message d'espoir, mais en même temps, nous devons être réalistes et nous laisser guider par les faits", et "nous ne pouvons pas prendre ce risque pour l'instant et nous devons continuer à faire ce que nous faisons".