Les critères à remplir pour bénéficier du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) ont été présentés lors de la cinquième réunion hebdomadaire du Comité Paritaire Technique sur la Covid 19 (CPT/Covid-19) au 20ème étage de l’immeuble SCIAM.
Dans une note d'information transmise, jeudi, à l'AIP, le président du comité de gestion du Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel (FASI) Oguié Sain a expliqué que pour bénéficier de cette subvention, il faut exercer dans le secteur informel et préalablement reconnu comme tel. C'est-à-dire, entreprendre une activité légale mais qui ne respecte pas les obligations fiscales et sociales.
Le postulant doit ensuite prouver qu'il est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes. Il doit justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées, disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité. L’intéressé doit aussi être inscrit dans une des bases sectorielles.
La seconde étape des critères pour être éligible au Fonds d’appui au secteur informel (FASI) est celle de l’opération en ligne, sur le site https://www.fasi.ci/inscription/entreprise. Il faut aussi être géographiquement situé, avoir un contact téléphonique ainsi qu’un compte mobile money. Dans la phase transitoire, tous les transferts se font par le biais du mobile money, a précisé M. Oguié lors de la réunion du CPT/Covid-19, le 28 mai 2020.
« Une fois que la liste est établie et repartie entre les différentes compagnies de téléphonie mobile, la banque BNI se charge de faire les virements nécessaires aux différents bénéficiaires. Les frais supportés par le fonds sont de 1,5% par transaction, en plus de la TVA », a-t-il souligné.
Oguié Sain, a insisté sur le fait que l’enjeu visé par la mise en place de ce fonds est d’arriver à la formalisation.
« L’objectif final de cette action, c’est la modernisation de l’économie. Et celle-ci suppose le recul de ce qui est informel afin d’arriver à une part beaucoup plus importante de ce secteur dans l’économie nationale. C’est en cela que le Fonds d’appui au secteur informel vient comme une opportunité pour atteindre cet objectif », a-t-il indiqué.
Le gestionnaire du Fonds destiné au secteur informel a exhorté les représentants des faîtières à transmettre des données sectorielles fiables au secrétariat exécutif en vue de faciliter la mission du fonds. A la date du 28 mai 2020, 2.379 acteurs ont été admis au bénéfice de ces subventions forfaitaires gratuites pour un montant total de 520 millions FCFA.
(AIP)
bsb/tm
Dans une note d'information transmise, jeudi, à l'AIP, le président du comité de gestion du Fonds d’appui aux acteurs du secteur informel (FASI) Oguié Sain a expliqué que pour bénéficier de cette subvention, il faut exercer dans le secteur informel et préalablement reconnu comme tel. C'est-à-dire, entreprendre une activité légale mais qui ne respecte pas les obligations fiscales et sociales.
Le postulant doit ensuite prouver qu'il est un acteur impacté négativement par la crise à travers une baisse du chiffre d’affaires ou des recettes. Il doit justifier du paiement de taxes au niveau des collectivités décentralisées, disposer de justificatifs prouvant l’existence de l’activité avant la pandémie et avoir un plan viable de maintien ou de relance de l’activité. L’intéressé doit aussi être inscrit dans une des bases sectorielles.
La seconde étape des critères pour être éligible au Fonds d’appui au secteur informel (FASI) est celle de l’opération en ligne, sur le site https://www.fasi.ci/inscription/entreprise. Il faut aussi être géographiquement situé, avoir un contact téléphonique ainsi qu’un compte mobile money. Dans la phase transitoire, tous les transferts se font par le biais du mobile money, a précisé M. Oguié lors de la réunion du CPT/Covid-19, le 28 mai 2020.
« Une fois que la liste est établie et repartie entre les différentes compagnies de téléphonie mobile, la banque BNI se charge de faire les virements nécessaires aux différents bénéficiaires. Les frais supportés par le fonds sont de 1,5% par transaction, en plus de la TVA », a-t-il souligné.
Oguié Sain, a insisté sur le fait que l’enjeu visé par la mise en place de ce fonds est d’arriver à la formalisation.
« L’objectif final de cette action, c’est la modernisation de l’économie. Et celle-ci suppose le recul de ce qui est informel afin d’arriver à une part beaucoup plus importante de ce secteur dans l’économie nationale. C’est en cela que le Fonds d’appui au secteur informel vient comme une opportunité pour atteindre cet objectif », a-t-il indiqué.
Le gestionnaire du Fonds destiné au secteur informel a exhorté les représentants des faîtières à transmettre des données sectorielles fiables au secrétariat exécutif en vue de faciliter la mission du fonds. A la date du 28 mai 2020, 2.379 acteurs ont été admis au bénéfice de ces subventions forfaitaires gratuites pour un montant total de 520 millions FCFA.
(AIP)
bsb/tm