Chantal Fanny, cheffe d’entreprise, a bénéficié de l’appui de la Banque nationale d’investissement (BNI) quelques temps après le déclenchement de la crise sanitaire en Côte d’Ivoire. Dans cet entretien, elle rend témoignage de cet accompagnement inattendu dont elle a pu bénéficier en cette période trouble.
ABJ : Mme Chantal Fanny, en tant que cheffe d’entreprises, avec l’apparition de la pandémie à coronavirus (Covid-19) et de la crise mondiale qu’elle a déclenchée, comment avez vous reçu et perçu ce cataclysme mondial et comment vos structures ont-elles fonctionnées ?
Chantal Fanny : Pour être franche, depuis décembre on parlait timidement du Covid19 mais honnêtement cela nous semblait lointain et c’est vrai qu’on a eu la naïveté de croire que c’était juste passager. Que l’Afrique n’était pas vraiment concerné. Mais les choses se sont précipitées et en Mars on a compris que c’était plus grave que l’on ne l’imaginait. Nous avons compris que personne ne serait épargné dans le monde, surtout avec les images qu’on voyait à la télé venant du monde entier, on a eu plus que des frayeurs.
Il fallait se préserver, préserver ceux qu’on aimait, notre entourage et surtout les personnes vulnérables même si on ne savait pas trop grand chose du processus dans le corps humain. Certains s’en sortaient et d’autres pas . Qu’est-ce qui expliquait certains états de fait et pourquoi pas d’autres? Toujours est-il qu’il fallait se préserver , c’était contagieux , et il fallait prendre des précautions . Surtout nous qui étions en contact avec les enfants et les adultes , il fallait être rigoureux et ferme. L’Etat a pris ses responsabilités en confinant certains domaines d’activités et nous en faisions partis.
En plus d’être franchement désolée et attristée par l’apparition de cette pandémie avec ses corollaires qui continuent de nous secouer négativement, j’avoue que nos sociétés en ont fait les frais car nous avons été touchés de plein fouet.
Nous avons même dû mettre des collaborateurs en chômage technique comme la majorité des entreprises.
Depuis lors, comment vous êtes-vous organisés pour survivre ?
Au Début c’était vraiment compliqué, comment faire , j’étais consciente que c’était grave et nous n’avions pas le choix mais penser à mon personnel , des pères et mères de famille , qu’on devait mettre au chômage technique pour 45% du personnel et ceux qui restaient ont accepté de faire des efforts de « guerre »; car nous étions et sommes en guerre contre le coronavirus, était plus que stressant .
Pendant les 3 premières semaines, on ne savait plus quoi faire, où trouver l’argent, combien de temps cela allait durer, tout était flou et incertain .
Mais Vous me donnez l’occasion de remercier notre partenaire bancaire, la Banque Nationale d’Investissement (BNI), une véritable banque citoyenne . J’ai eu un appelle, un mois après le début du confinement, de mon gestionnaire de Banque et cette personne m’a demandée de façon directe : "Mme FANNY , que pouvons nous faire pour vous accompagner dans ces périodes de troubles . Avez-vous besoin de nous ?"
Je vous assure que j’étais bluffée, je n’avais jamais vu ça ici . Une banque ivoirienne qui venait spontanément vers son client pour lui demander s’il avait besoin de ses services , nous proposer des solutions alternatives à cette situation économique qui devenait désastreuse. J’ai d’abord pensé à une plaisanterie pour me rendre compte que c’était une réalité . Nous travaillons depuis moins de deux années avec la BNI et cette institution nous a proposé des solutions idoines pour nous accompagner. Je puis vous assurer que notre choix dans la palette proposée par notre partenaire a été implémentée en moins de deux semaines. C’est pourquoi j’ai accepté de faire cette interview car la seule chose que je peux faire pour saluer cette initiative salutaire pour mes structures, c’est de témoigner car je suis reconnaissante a cette banque d’État qui est si prompte à soutenir ses clients et surtout dans des délais records.
Savez vous qu’il est d’une obligation pour la BNI d’accompagner ses clients surtout qu’elle doit certainement loger les fonds de l’État destinés à cet effet ?
Je ne sais pas si des fonds de ce type y sont logés et mieux, je ne saurai répondre à la place de la BNI car pour ce qui nous concerne mes collaborateurs et moi, nous avons bénéficié de l’appui de cette banque d’État justement avant même l’annonce suivie de la mise en place du dispositif d’accompagnement aux entreprises tel que décidé par l’État. Ce que nous saluons. C’est avec plaisir que je voudrais ici saluer le leadership et le dynamisme du Directeur Général de la BNI, M. Youssouf FADIGA et toute son équipe. C’est vrai que l’État avait promis un accompagnement mais nous en ignorions les conditions et délais. En attendant ces faits, il fallait bien vivre et donc le fait que la BNI soit venue spontanément en tant que notre Banque partenaire et citoyenne, vers nous pour nous demander ce qu’elle pouvait faire pour nous accompagner en attendant que l’Etat nous prenne en compte, a été du pain béni pour nos entreprises. Nous tenons encore à remercier la BNI pour son initiative salutaire pour notre structure et incitons les autres banques à leur emboiter le pas. C’est de ce genre de Banque dont le citoyen lambda et le secteur privé a largement besoin. Et jai souhaité en toute honnêteté et en toute liberté témoigner de ma satisfaction d’avoir eu à ouvrir un compte à la BNI et du plaisir que j’aurai à continuer à travailler avec cette banque car on m’a même fait des propositions très intéressantes pour mes employés.
Par A. N.
ABJ : Mme Chantal Fanny, en tant que cheffe d’entreprises, avec l’apparition de la pandémie à coronavirus (Covid-19) et de la crise mondiale qu’elle a déclenchée, comment avez vous reçu et perçu ce cataclysme mondial et comment vos structures ont-elles fonctionnées ?
Chantal Fanny : Pour être franche, depuis décembre on parlait timidement du Covid19 mais honnêtement cela nous semblait lointain et c’est vrai qu’on a eu la naïveté de croire que c’était juste passager. Que l’Afrique n’était pas vraiment concerné. Mais les choses se sont précipitées et en Mars on a compris que c’était plus grave que l’on ne l’imaginait. Nous avons compris que personne ne serait épargné dans le monde, surtout avec les images qu’on voyait à la télé venant du monde entier, on a eu plus que des frayeurs.
Il fallait se préserver, préserver ceux qu’on aimait, notre entourage et surtout les personnes vulnérables même si on ne savait pas trop grand chose du processus dans le corps humain. Certains s’en sortaient et d’autres pas . Qu’est-ce qui expliquait certains états de fait et pourquoi pas d’autres? Toujours est-il qu’il fallait se préserver , c’était contagieux , et il fallait prendre des précautions . Surtout nous qui étions en contact avec les enfants et les adultes , il fallait être rigoureux et ferme. L’Etat a pris ses responsabilités en confinant certains domaines d’activités et nous en faisions partis.
En plus d’être franchement désolée et attristée par l’apparition de cette pandémie avec ses corollaires qui continuent de nous secouer négativement, j’avoue que nos sociétés en ont fait les frais car nous avons été touchés de plein fouet.
Nous avons même dû mettre des collaborateurs en chômage technique comme la majorité des entreprises.
Depuis lors, comment vous êtes-vous organisés pour survivre ?
Au Début c’était vraiment compliqué, comment faire , j’étais consciente que c’était grave et nous n’avions pas le choix mais penser à mon personnel , des pères et mères de famille , qu’on devait mettre au chômage technique pour 45% du personnel et ceux qui restaient ont accepté de faire des efforts de « guerre »; car nous étions et sommes en guerre contre le coronavirus, était plus que stressant .
Pendant les 3 premières semaines, on ne savait plus quoi faire, où trouver l’argent, combien de temps cela allait durer, tout était flou et incertain .
Mais Vous me donnez l’occasion de remercier notre partenaire bancaire, la Banque Nationale d’Investissement (BNI), une véritable banque citoyenne . J’ai eu un appelle, un mois après le début du confinement, de mon gestionnaire de Banque et cette personne m’a demandée de façon directe : "Mme FANNY , que pouvons nous faire pour vous accompagner dans ces périodes de troubles . Avez-vous besoin de nous ?"
Je vous assure que j’étais bluffée, je n’avais jamais vu ça ici . Une banque ivoirienne qui venait spontanément vers son client pour lui demander s’il avait besoin de ses services , nous proposer des solutions alternatives à cette situation économique qui devenait désastreuse. J’ai d’abord pensé à une plaisanterie pour me rendre compte que c’était une réalité . Nous travaillons depuis moins de deux années avec la BNI et cette institution nous a proposé des solutions idoines pour nous accompagner. Je puis vous assurer que notre choix dans la palette proposée par notre partenaire a été implémentée en moins de deux semaines. C’est pourquoi j’ai accepté de faire cette interview car la seule chose que je peux faire pour saluer cette initiative salutaire pour mes structures, c’est de témoigner car je suis reconnaissante a cette banque d’État qui est si prompte à soutenir ses clients et surtout dans des délais records.
Savez vous qu’il est d’une obligation pour la BNI d’accompagner ses clients surtout qu’elle doit certainement loger les fonds de l’État destinés à cet effet ?
Je ne sais pas si des fonds de ce type y sont logés et mieux, je ne saurai répondre à la place de la BNI car pour ce qui nous concerne mes collaborateurs et moi, nous avons bénéficié de l’appui de cette banque d’État justement avant même l’annonce suivie de la mise en place du dispositif d’accompagnement aux entreprises tel que décidé par l’État. Ce que nous saluons. C’est avec plaisir que je voudrais ici saluer le leadership et le dynamisme du Directeur Général de la BNI, M. Youssouf FADIGA et toute son équipe. C’est vrai que l’État avait promis un accompagnement mais nous en ignorions les conditions et délais. En attendant ces faits, il fallait bien vivre et donc le fait que la BNI soit venue spontanément en tant que notre Banque partenaire et citoyenne, vers nous pour nous demander ce qu’elle pouvait faire pour nous accompagner en attendant que l’Etat nous prenne en compte, a été du pain béni pour nos entreprises. Nous tenons encore à remercier la BNI pour son initiative salutaire pour notre structure et incitons les autres banques à leur emboiter le pas. C’est de ce genre de Banque dont le citoyen lambda et le secteur privé a largement besoin. Et jai souhaité en toute honnêteté et en toute liberté témoigner de ma satisfaction d’avoir eu à ouvrir un compte à la BNI et du plaisir que j’aurai à continuer à travailler avec cette banque car on m’a même fait des propositions très intéressantes pour mes employés.
Par A. N.