Abidjan- Au total 130 élèves de deux écoles françaises en Côte d’Ivoire, en l'occurrence les Cours Lamartine et Fred & Poppée, actuellement retirés des examens continus sur décision du gouvernement français en raison de la COVID-19, ont lancé lundi à Abidjan, un cri de cœur sur leur situation.
« Nous avons été scandalisés d’apprendre que nous devrions passer notre baccalauréat en septembre, c’est-à-dire dans trois mois passés dans une crise, après la crise sanitaire mondiale qui nous a empêché d’aller à l’école », a déploré le porte-porte des élèves de l’établissement les Cours Lamartine, Mroué Ali, en compagnie de ses camarades de Fred & Poppée.
Face à la situation de la COVID-19, le 03 avril au cours d’une conférence de presse à Paris, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer avait annoncé avec l’accord du Président et du Premier ministre que l’examen du baccalauréat, y compris dans les écoles hors contrat, sera évalué en contrôle continu sur présentation des bulletins de notes, livrets scolaires devant un jury.
Le 25 mai, ces écoles situées en Côte d’Ivoire révèlent avoir été retirés de la liste des établissements qui doivent passer le BAC en continu, prétextant qu’ils sont des établissements non homologués.
A cet effet, les élèves en classe de Terminale seront soumis aux épreuves du BAC en septembre 2020.
« Nous sommes psychologiquement et moralement maltraités, lésés par cette situation, suffisamment stressantes. Nous nous sentons relégués à un stade d’infériorité face aux bacheliers de France, qu’ils soient issus d’établissements hors contrat ou homologués. Nous sommes sacrifiés et nous ne comprenons pas cette injustice », a relevé Mroué Ali.
De leur côté, les parents d’élèves considèrent cette décision comme une différence faite entre les établissements privés hors contrat en France et ceux « non homologué » à l’étranger.
« Certains élèves doivent passer des concours d’entrée en août et d’autres feront leur rentrée universitaire avant la date requise par l’Education nationale française. Nos enfants d’établissements non homologués à l’étranger devraient bénéficier des mêmes droits que les élèves issus des établissements hors contrat en France », a souhaité au nom des parents d’élèves des Cours Lamartine, Caroline Salhim Angoua.
Comme elle, Mme Dosso Macathy parlant au nom de l’établissement Fred & Poppée a appelé les autorités françaises de bien vouloir déroger aux décrets, afin que cette « injustice » soit réparée.
Les parents d’élèves disent avoir saisi l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire et les autorités françaises pour trouver une issue favorable à cette situation qui risque de mettre en mal l’avenir de leurs enfants.
Hormis la Côte d’Ivoire, le problème touche plusieurs autres pays dont le Niger, l’Algérie, la Guinée, le Burkina-Faso, le Gabon, Israël, le Togo, l’Arabie Saoudite, le Maroc, le Luxembourg.
bsp/cmas
« Nous avons été scandalisés d’apprendre que nous devrions passer notre baccalauréat en septembre, c’est-à-dire dans trois mois passés dans une crise, après la crise sanitaire mondiale qui nous a empêché d’aller à l’école », a déploré le porte-porte des élèves de l’établissement les Cours Lamartine, Mroué Ali, en compagnie de ses camarades de Fred & Poppée.
Face à la situation de la COVID-19, le 03 avril au cours d’une conférence de presse à Paris, le ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer avait annoncé avec l’accord du Président et du Premier ministre que l’examen du baccalauréat, y compris dans les écoles hors contrat, sera évalué en contrôle continu sur présentation des bulletins de notes, livrets scolaires devant un jury.
Le 25 mai, ces écoles situées en Côte d’Ivoire révèlent avoir été retirés de la liste des établissements qui doivent passer le BAC en continu, prétextant qu’ils sont des établissements non homologués.
A cet effet, les élèves en classe de Terminale seront soumis aux épreuves du BAC en septembre 2020.
« Nous sommes psychologiquement et moralement maltraités, lésés par cette situation, suffisamment stressantes. Nous nous sentons relégués à un stade d’infériorité face aux bacheliers de France, qu’ils soient issus d’établissements hors contrat ou homologués. Nous sommes sacrifiés et nous ne comprenons pas cette injustice », a relevé Mroué Ali.
De leur côté, les parents d’élèves considèrent cette décision comme une différence faite entre les établissements privés hors contrat en France et ceux « non homologué » à l’étranger.
« Certains élèves doivent passer des concours d’entrée en août et d’autres feront leur rentrée universitaire avant la date requise par l’Education nationale française. Nos enfants d’établissements non homologués à l’étranger devraient bénéficier des mêmes droits que les élèves issus des établissements hors contrat en France », a souhaité au nom des parents d’élèves des Cours Lamartine, Caroline Salhim Angoua.
Comme elle, Mme Dosso Macathy parlant au nom de l’établissement Fred & Poppée a appelé les autorités françaises de bien vouloir déroger aux décrets, afin que cette « injustice » soit réparée.
Les parents d’élèves disent avoir saisi l’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire et les autorités françaises pour trouver une issue favorable à cette situation qui risque de mettre en mal l’avenir de leurs enfants.
Hormis la Côte d’Ivoire, le problème touche plusieurs autres pays dont le Niger, l’Algérie, la Guinée, le Burkina-Faso, le Gabon, Israël, le Togo, l’Arabie Saoudite, le Maroc, le Luxembourg.
bsp/cmas