Yamoussoukro – Des sociétés coopératives de Côte d’Ivoire, en marche vers la professionnalisation pleine et totale, et qui entendent diversifier leurs sources de financement, sont en formation depuis lundi à Yamoussoukro grâce à une initiative de Rainforest Alliance soutenue par le conseil Café-cacao, le Groupe CEMOI et mise en œuvre par l’ONG TechnoServe.
Cette formation qui s’inscrit dans le cadre du projet pilote FGS (farmers group strengthening and inclusion project) a pour but d’apporter aux dirigeants de ces organisations les techniques nécessaires pour discuter avec des partenaires financiers et les sortir de ce fait de la dépendance du financement des exportateurs. Les modules dispensés aux participants sont relatifs à la gestion financière et à la comptabilité.
«Elle vient renforcer nos compétences dans la gestion quotidienne de nos coopératives. Elle nous permettra de nous approprier d’un outil performant pour bien gérer nos sociétés comme de véritables entreprises et non comme de simples coopératives comme dans l’ancien temps », a affirmé le responsable de la société coopérative simplifiée Binkadi d’Aké Douanier (SCOOPS BAD), Yao Kouamé Réné.
Tout en exprimant sa reconnaissance pour les initiateurs de la session de formation, le directeur de la société coopérative Gédéon d’Afféry (SCOOPAGEA), Yapo Romaric, a rappelé que depuis deux années environ les sociétés coopératives reçoivent des formations grâce à leurs partenaires, dans le but de faire d’elles de véritables entreprises au service de l’ensemble des producteurs. Pour la présente session il s’agira entre autres pour les sociétés coopératives d’être désormais capables de capter des financements nouveaux.
« Quand tu deviens professionnel il faut désormais aller vers les sociétés financières, les banques pour trouver des financements », a-t-il affirmé.
Le programme FGS comprend trois composantes essentielles à savoir l’élaboration d’outils améliorés et adaptés de diagnostics et de renforcement de capacités sur les thématiques du genre et des finances, la formation des dirigeants ainsi que des groupements de jeunes et de femmes et enfin un suivi opérationnel adapté aux besoins des sociétés coopératives sur le genre et les finances.
Ce renforcement de capacité est une bonne occasion pour les bénéficiaires d’être un peu plus ambitieux dans les prévisions de résultats. C’est le cas de la société coopérative ECAAF dont la comptable, Boua Amah Carine estime que pour cette année sa structure ira au-delà de ses 1500 tonnes annuels.
« Avec nos 600 membres et avec ce que Technoserve nous donne comme formation notre objectif de fin de campagne est de 2500 tonnes ».
(AIP)
gso/kam
Cette formation qui s’inscrit dans le cadre du projet pilote FGS (farmers group strengthening and inclusion project) a pour but d’apporter aux dirigeants de ces organisations les techniques nécessaires pour discuter avec des partenaires financiers et les sortir de ce fait de la dépendance du financement des exportateurs. Les modules dispensés aux participants sont relatifs à la gestion financière et à la comptabilité.
«Elle vient renforcer nos compétences dans la gestion quotidienne de nos coopératives. Elle nous permettra de nous approprier d’un outil performant pour bien gérer nos sociétés comme de véritables entreprises et non comme de simples coopératives comme dans l’ancien temps », a affirmé le responsable de la société coopérative simplifiée Binkadi d’Aké Douanier (SCOOPS BAD), Yao Kouamé Réné.
Tout en exprimant sa reconnaissance pour les initiateurs de la session de formation, le directeur de la société coopérative Gédéon d’Afféry (SCOOPAGEA), Yapo Romaric, a rappelé que depuis deux années environ les sociétés coopératives reçoivent des formations grâce à leurs partenaires, dans le but de faire d’elles de véritables entreprises au service de l’ensemble des producteurs. Pour la présente session il s’agira entre autres pour les sociétés coopératives d’être désormais capables de capter des financements nouveaux.
« Quand tu deviens professionnel il faut désormais aller vers les sociétés financières, les banques pour trouver des financements », a-t-il affirmé.
Le programme FGS comprend trois composantes essentielles à savoir l’élaboration d’outils améliorés et adaptés de diagnostics et de renforcement de capacités sur les thématiques du genre et des finances, la formation des dirigeants ainsi que des groupements de jeunes et de femmes et enfin un suivi opérationnel adapté aux besoins des sociétés coopératives sur le genre et les finances.
Ce renforcement de capacité est une bonne occasion pour les bénéficiaires d’être un peu plus ambitieux dans les prévisions de résultats. C’est le cas de la société coopérative ECAAF dont la comptable, Boua Amah Carine estime que pour cette année sa structure ira au-delà de ses 1500 tonnes annuels.
« Avec nos 600 membres et avec ce que Technoserve nous donne comme formation notre objectif de fin de campagne est de 2500 tonnes ».
(AIP)
gso/kam