Abidjan – L’organisation internationale, Fairtrade, dans un communiqué, appelle les gouvernements, les entreprises et les organismes internationaux à investir plus de ressources et à fournir des moyens sûrs pour protéger les enfants pris au piège du travail des enfants.
D’après l’organisation, la crise COVID-19 est une catastrophe pour des millions d'enfants. « Les fermetures d'écoles, associées à des limites au travail des migrants, signifient que les garçons et les filles sont plus vulnérables au travail des enfants. Si les parents sont infectés par le virus, les enfants et les jeunes, en particulier les filles, peuvent finir par assumer de plus grandes responsabilités pour la survie de leur famille », s’inquiète Fairtrade.
À plus long terme, le ralentissement économique entraînera encore plus de personnes dans la pauvreté et, par conséquent, davantage d'enfants dans le travail des enfants. Le travail des enfants est motivé par des facteurs interdépendants complexes de pauvreté, d'exploitation et de discrimination, explique l’organisation.
Fairtrade estime que la meilleure façon d'éliminer l'extrême pauvreté est de payer aux agriculteurs et aux travailleurs un prix équitable pour leurs récoltes. « Nous nous efforçons d'obtenir des revenus décents, par exemple en fixant des critères de revenu et de salaire décent, en promouvant les conventions collectives et en protégeant les agriculteurs des fluctuations du marché via le prix minimum du commerce équitable », fait remarquer cette organisation intervenant dans la certification du cacao.
Le nouveau Fonds d'aide aux producteurs de Fairtrade fournit un financement essentiel aux organisations de producteurs pour investir dans la sécurité et les moyens de subsistance des producteurs et de leurs familles, par exemple dans le paiement temporaire du salaire des travailleurs suspendus ou les soins de santé d'urgence, réduisant le risque pour les enfants d'avoir à travailler pour subvenir à les besoins de leurs familles.
Selon cette organisation, « les organisations de producteurs peuvent également utiliser la Prime Fairtrade de manière plus flexible pour les besoins immédiats liés à COVID-19. Les colis alimentaires ont été particulièrement vitaux pour les familles où un déjeuner scolaire était le seul repas de leur enfant de la journée ».
Pour l'avenir, annonce l’organisation, un nouveau Fonds pour la résilience des producteurs est destiné à soutenir des interventions économiques à plus long terme, y compris des programmes adaptés pour faire face aux risques pour les droits de l'homme dans les chaînes de valeur.
« Si l'objectif de développement durable de mettre fin au travail des enfants d'ici 2025 ne doit pas se transformer en un rêve, nous devons tous nous engager à travailler ensemble pour protéger les enfants et reconstruire une économie plus durable, juste et inclusive dans le sillage de COVID-19. Des millions d'enfants et de jeunes comptent sur nous pour agir de manière décisive maintenant », lance l’organisation.
kkf/kam
D’après l’organisation, la crise COVID-19 est une catastrophe pour des millions d'enfants. « Les fermetures d'écoles, associées à des limites au travail des migrants, signifient que les garçons et les filles sont plus vulnérables au travail des enfants. Si les parents sont infectés par le virus, les enfants et les jeunes, en particulier les filles, peuvent finir par assumer de plus grandes responsabilités pour la survie de leur famille », s’inquiète Fairtrade.
À plus long terme, le ralentissement économique entraînera encore plus de personnes dans la pauvreté et, par conséquent, davantage d'enfants dans le travail des enfants. Le travail des enfants est motivé par des facteurs interdépendants complexes de pauvreté, d'exploitation et de discrimination, explique l’organisation.
Fairtrade estime que la meilleure façon d'éliminer l'extrême pauvreté est de payer aux agriculteurs et aux travailleurs un prix équitable pour leurs récoltes. « Nous nous efforçons d'obtenir des revenus décents, par exemple en fixant des critères de revenu et de salaire décent, en promouvant les conventions collectives et en protégeant les agriculteurs des fluctuations du marché via le prix minimum du commerce équitable », fait remarquer cette organisation intervenant dans la certification du cacao.
Le nouveau Fonds d'aide aux producteurs de Fairtrade fournit un financement essentiel aux organisations de producteurs pour investir dans la sécurité et les moyens de subsistance des producteurs et de leurs familles, par exemple dans le paiement temporaire du salaire des travailleurs suspendus ou les soins de santé d'urgence, réduisant le risque pour les enfants d'avoir à travailler pour subvenir à les besoins de leurs familles.
Selon cette organisation, « les organisations de producteurs peuvent également utiliser la Prime Fairtrade de manière plus flexible pour les besoins immédiats liés à COVID-19. Les colis alimentaires ont été particulièrement vitaux pour les familles où un déjeuner scolaire était le seul repas de leur enfant de la journée ».
Pour l'avenir, annonce l’organisation, un nouveau Fonds pour la résilience des producteurs est destiné à soutenir des interventions économiques à plus long terme, y compris des programmes adaptés pour faire face aux risques pour les droits de l'homme dans les chaînes de valeur.
« Si l'objectif de développement durable de mettre fin au travail des enfants d'ici 2025 ne doit pas se transformer en un rêve, nous devons tous nous engager à travailler ensemble pour protéger les enfants et reconstruire une économie plus durable, juste et inclusive dans le sillage de COVID-19. Des millions d'enfants et de jeunes comptent sur nous pour agir de manière décisive maintenant », lance l’organisation.
kkf/kam
