Abidjan- Le commissaire général de la Police nationale, Bleu Charlemagne a appelé mardi à Abidjan, la population ivoirienne à ne pas stigmatiser les ressortissants Burkinabés suite à la violation des mesures gouvernementales de riposte à la COVID-19 dont la fermeture des frontières.
"Ne stigmatisons pas nos frères Burkinabés. Aujourd'hui, nombreux sont les Abidjanais et étrangers précisément ceux de la CEDEAO qui bafouent les mesures de l'état d'urgence dans la lutte contre la maladie de COVID-19", a déclaré le commissaire Bleu Charlemagne.
La cinquième mesure liée à l'application de l'état d'urgence dans la lutte contre le coronavirus porte, en effet, création et ouverture des couloirs humanitaires, dans les domaines de l'économie, du commerce et du social. Ces couloirs permettent d'approvisionner au quotidien le marché ivoirien en bétails qui proviennent pour la plupart des pays voisins.
Le commissaire général de la Police nationale a attribué le non-respect des couloirs humanitaires à l'analphabétisme et à la méconnaissance du plan d'actions du gouvernement ivoirien. C'est pourquoi, lorsque les ressortissants étrangers sont traqués par les agents de sécurité, ils sont sensibilisés sur la question sécuritaire l'idée à la pandémie, et conduits dans leurs consuls pour les formalités de refoulement, afin de se conformément au transport par couloirs humanitaires pour l'entrée en Côte d'Ivoire.
Évoquant les vidéos sur la toile qui ont fait mention de désordre et d'indiscipline dans le milieu du transport au mépris évident des mesures sécuritaires et sanitaires édictées, Bleu Charlemagne a estime que "cette attitude entache l'honorabilité de la Côte d'Ivoire au plan de riposte des actions gouvernementales contre la COVID-19".
(AIP)
eaa/cmas
"Ne stigmatisons pas nos frères Burkinabés. Aujourd'hui, nombreux sont les Abidjanais et étrangers précisément ceux de la CEDEAO qui bafouent les mesures de l'état d'urgence dans la lutte contre la maladie de COVID-19", a déclaré le commissaire Bleu Charlemagne.
La cinquième mesure liée à l'application de l'état d'urgence dans la lutte contre le coronavirus porte, en effet, création et ouverture des couloirs humanitaires, dans les domaines de l'économie, du commerce et du social. Ces couloirs permettent d'approvisionner au quotidien le marché ivoirien en bétails qui proviennent pour la plupart des pays voisins.
Le commissaire général de la Police nationale a attribué le non-respect des couloirs humanitaires à l'analphabétisme et à la méconnaissance du plan d'actions du gouvernement ivoirien. C'est pourquoi, lorsque les ressortissants étrangers sont traqués par les agents de sécurité, ils sont sensibilisés sur la question sécuritaire l'idée à la pandémie, et conduits dans leurs consuls pour les formalités de refoulement, afin de se conformément au transport par couloirs humanitaires pour l'entrée en Côte d'Ivoire.
Évoquant les vidéos sur la toile qui ont fait mention de désordre et d'indiscipline dans le milieu du transport au mépris évident des mesures sécuritaires et sanitaires édictées, Bleu Charlemagne a estime que "cette attitude entache l'honorabilité de la Côte d'Ivoire au plan de riposte des actions gouvernementales contre la COVID-19".
(AIP)
eaa/cmas