Abidjan - La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a entrepris jeudi une visite plusieurs communes d’Abidjan en vue de sensibiliser les populations sur les risques qu’il y a à vivre dans les habitations sous haute tension notamment en cette période de saison des pluies.
Sous la conduite du directeur de la sécurité au travail, Soumahoro Amara, des journalistes mandatés et une délégation de la CIE se sont rendus dans les quartiers d’Abobo-Dokui Olympe 2, Dokui Djomi, Pétro-ivoire A couloir Mahou et Samaké (commune d’Abobo), ainsi que les communes de Yopougon et d’Attécoubé.
Sur ces sites se trouvent des populations qui commercent, habitent dans les zones de haute et moyenne tensions, des garages de véhicules et engins lourds, des commerces de bétail. Des Très petites et moyennes entreprises y sont également installées, cohabitant sous des poteaux électriques de 90 000 et 225 000 volts ou phagocytés par des habitations alors qu’il faut respectivement une distance de non-occupation de 15 et 18 m de part et d’autre.
« Une situation visible sur toute l’étendue d’Abidjan qui expose les riverains aux risques d’être électrisés, électrocutés et aux risques d’incendies », a indiqué le directeur de la sécurité au travail.
« De 2016 à 2020, l’on a enregistré à Abidjan 27 morts des suites de risques électriques. Depuis janvier à avril, Abidjan dénombre officiellement 10 morts, des chiffres sous-évalués », selon M. Soumahoro Amara.
En raison de la saison des pluies, des populations habitant sous les hautes tensions sont davantage exposées aux risques électriques. La compagnie d’électricité a lancé depuis le mois de mai une campagne de sensibilisation pour appeler les populations à plus de prudence et à respecter les consignes de sécurité pour éviter les accidents électriques.
Elle recommande par ailleurs aux habitants à proximité des installations électriques de déguerpir.
« La sécurité des populations et la sureté du système électrique nécessitent une prise de conscience urgente de toutes les parties prenantes », a-t-il conclu.
Eaa/kp
Sous la conduite du directeur de la sécurité au travail, Soumahoro Amara, des journalistes mandatés et une délégation de la CIE se sont rendus dans les quartiers d’Abobo-Dokui Olympe 2, Dokui Djomi, Pétro-ivoire A couloir Mahou et Samaké (commune d’Abobo), ainsi que les communes de Yopougon et d’Attécoubé.
Sur ces sites se trouvent des populations qui commercent, habitent dans les zones de haute et moyenne tensions, des garages de véhicules et engins lourds, des commerces de bétail. Des Très petites et moyennes entreprises y sont également installées, cohabitant sous des poteaux électriques de 90 000 et 225 000 volts ou phagocytés par des habitations alors qu’il faut respectivement une distance de non-occupation de 15 et 18 m de part et d’autre.
« Une situation visible sur toute l’étendue d’Abidjan qui expose les riverains aux risques d’être électrisés, électrocutés et aux risques d’incendies », a indiqué le directeur de la sécurité au travail.
« De 2016 à 2020, l’on a enregistré à Abidjan 27 morts des suites de risques électriques. Depuis janvier à avril, Abidjan dénombre officiellement 10 morts, des chiffres sous-évalués », selon M. Soumahoro Amara.
En raison de la saison des pluies, des populations habitant sous les hautes tensions sont davantage exposées aux risques électriques. La compagnie d’électricité a lancé depuis le mois de mai une campagne de sensibilisation pour appeler les populations à plus de prudence et à respecter les consignes de sécurité pour éviter les accidents électriques.
Elle recommande par ailleurs aux habitants à proximité des installations électriques de déguerpir.
« La sécurité des populations et la sureté du système électrique nécessitent une prise de conscience urgente de toutes les parties prenantes », a-t-il conclu.
Eaa/kp