Madame Dominique Ouattara, Présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS) a procédé au renforcement des capacités opérationnelles et à la remise de matériels bureautique à la sous-direction de la Police criminelle en charge de la lutte contre le Travail des Enfants, le jeudi 25 juin 2020. A cette occasion, la Première Dame a réitéré sa conviction face à la détermination du pays à éradiquer ce problème.
Mesdames et messieurs,
Je suis très heureuse d’être parmi vous à cette cérémonie marquant la remise de véhicules et d’équipements aux 6 antennes régionales de police pour la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.
Avant tout propos, je voudrais saluer et remercier tout particulièrement le General Vagondo DIOMANDE, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, pour son soutien et sa présence à nos côtés ce matin.
Mes salutations vont également à l’endroit de Madame Ramata Ly-BAKAYOKO, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant « Vice-Présidente du Comité Interministériel de Lutte contre la Traite, l’exploitation et le travail des enfants, qui est toujours à nos côtés pour le bien-être de nos enfants.
Je voudrais ensuite, saluer Messieurs les Ambassadeurs :
- Laryea FREDERICK DANIEL, du Ghana ;
- Jobs Von KIRCHMANN, de l’Union européenne
- et Richard BELL, des Etats Unis,
qui nous font l’amitié de prendre part à cette cérémonie.
Je remercie également Monsieur Yves Brahima KONE Directeur Général du Conseil Café Cacao pour sa présence, son engagement et son appui constant à nos actions.
A ces remerciements, j’associe nos partenaires, qui nous accompagnent sans relâche dans cette lutte et qui sont également parmi nous aujourd’hui. Ce sont:
- Monsieur Marc Vincent, Représentant Résident de l’UNICEF ;
- Madame Sophie De Coninck, Directrice Pays par intérim du BIT ;
- Monsieur Tim McCoy, Directeur Pays, Vice-Président chargé des relations avec les Pays de la World Cocoa Foundation ;
Je voudrais également saluer tous les cadres et les hauts responsables de notre police nationale qui sont à nos côtés cet après-midi.
Je salue enfin, les membres de mon cabinet ainsi que tous nos amis de la presse.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, depuis leur création en 2011, Le Comité Interministériel en collaboration avec le Comité National de Surveillance que je préside, ont élaboré et mis en œuvre trois Plans d’Action Nationaux.
Le premier plan de 2012 à 2014, le deuxième plan de 2015 à 2017 et le troisième plan de 2019 à 2021.
Ces plans ont identifié 4 axes d’intervention.
Ce sont :
La prévention du phénomène,
La protection des enfants victimes,
La poursuite et la répression,
Ainsi que la coordination et le suivi-évaluation.
En ce qui concerne l’axe 1, la prévention du phénomène :
Nous avons organisé entre autres, de vastes campagnes de communication à travers le pays dans les villes et villages pour informer et expliquer aux populations qu’il est interdit d’employer des enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.
A travers l’Axe 2, la protection des enfants victimes :
Tout d’abord, la scolarisation des enfants a été rendue obligatoire par la loi N° 2015-635 du 17 septembre 2015, qui oblige les parents à envoyer leurs enfants à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans. Cette loi est une protection majeure pour nos enfants.
Par ailleurs, nous avons réalisé des activités de détection, et de prise en charge des enfants à risque ou victimes de traite et d’exploitation grâce aux services sociaux de l’Etat et aux ONG partenaires.
Pour leur protection, nous avons construit des centres d’accueil spécialisés pour répondre aux besoins de prise en charge des enfants victimes à travers le territoire national, ainsi que des infrastructures sociales de base dans les zones rurales.
L’Axe 3, la poursuite et la répression :
Dans ce cadre, des lois spécifiques ont été adoptées pour interdire et réprimer la traite et l’exploitation des enfants. Ces actions ont permis d’arrêter et de condamner à des peines d’emprisonnement ferme, de 2012 à 2019, plus de 320 trafiquants d’enfants.
Enfin l’Axe 4, la coordination et le suivi-évaluation :
La coordination et le suivi évaluation permettent le déploiement progressif sur le terrain du Système d’Observation et de Suivi du Travail des enfants en Côte d’Ivoire, appelé SOSTECI.
Ce système permet de détecter, d’identifier et de faire le référencement des enfants victimes, mais également de constituer une base de données nationale sur le travail des enfants.
Mesdames et messieurs,
La cérémonie qui nous rassemble aujourd’hui concerne l’axe 3 de notre plan d’action c’est-à-dire la poursuite et la répression des trafiquants d’enfants.
En effet, l’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre le travail des enfants, a mis en lumière les faiblesses du volet répression.
En effet, jusqu’à ce jour, l’équipe de la sous-direction de la lutte contre le travail des enfants était basée uniquement à Abidjan et cela réduisait considérablement les contrôles aux frontières et à l’intérieur du Pays, ainsi que leur efficacité sur le terrain.
Cette direction était aussi sous équipée en matière de mobilité, de matériel ainsi que de ressources humaines affectées à ce travail.
De même elle disposait de trop peu de moyens financiers pour réaliser ces objectifs.
C’est pour pallier ces déficits et ainsi donner un nouvel élan à la lutte que le Comité National de Surveillance a sollicité auprès de Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, la création d’antennes régionales.
Nous avons été entendus et Monsieur le Ministre a bien voulu créer six antennes régionales à San Pedro, Soubré, Man, Korhogo, Bouaké et Bondoukou, qui couvriront ainsi tout le territoire national.
Par ailleurs, ce sont à terme 200 agents de police qui animeront ces antennes et un budget conséquent sera mis à leur disposition pour travailler avec efficacité.
Monsieur le Ministre, je tenais à vous témoigner de vive voix toute ma gratitude pour votre soutien dans la lutte contre le travail des enfants.
Vous avez compris tout l’intérêt de la création d’antennes à l’intérieur du Pays et je vous en remercie vivement.
Aussi, pour permettre à ces six antennes d’être immédiatement opérationnelles, le Comité National de Surveillance leur offre ce jour : huit véhicules de type 4x4, Vingt motos, du mobilier de bureaux et du matériel informatique adéquat.
A ce stade de mon propos, je voudrais remercier le Conseil Café Cacao qui a offert ces véhicules et ces motos, afin de protéger le cacao ivoirien contre ce phénomène de travail de traite et d’exploitation de nos enfants.
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, permettez-moi de remercier particulièrement le Gouvernement des Etats Unis d’Amérique, représenté par Monsieur l’Ambassadeur Richard BELL, qui nous aide à lutter contre ce fléau, et qui finance plusieurs projets depuis de nombreuses années.
Merci Monsieur l’Ambassadeur de votre aide. Merci aussi à tous nos partenaires, tels que le BIT, l’UNICEF, la WCF, et la Fondation ICI qui travaillent continuellement avec nous sur cet important dossier.
La Côte d’Ivoire est plus que jamais déterminée à poursuivre le combat avec l’ensemble de ses partenaires et toutes les parties prenantes pour lutter efficacement contre le travail des enfants dans notre Pays.
Excellente journée à toutes et à tous.
Je vous remercie.
Mesdames et messieurs,
Je suis très heureuse d’être parmi vous à cette cérémonie marquant la remise de véhicules et d’équipements aux 6 antennes régionales de police pour la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.
Avant tout propos, je voudrais saluer et remercier tout particulièrement le General Vagondo DIOMANDE, Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, pour son soutien et sa présence à nos côtés ce matin.
Mes salutations vont également à l’endroit de Madame Ramata Ly-BAKAYOKO, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant « Vice-Présidente du Comité Interministériel de Lutte contre la Traite, l’exploitation et le travail des enfants, qui est toujours à nos côtés pour le bien-être de nos enfants.
Je voudrais ensuite, saluer Messieurs les Ambassadeurs :
- Laryea FREDERICK DANIEL, du Ghana ;
- Jobs Von KIRCHMANN, de l’Union européenne
- et Richard BELL, des Etats Unis,
qui nous font l’amitié de prendre part à cette cérémonie.
Je remercie également Monsieur Yves Brahima KONE Directeur Général du Conseil Café Cacao pour sa présence, son engagement et son appui constant à nos actions.
A ces remerciements, j’associe nos partenaires, qui nous accompagnent sans relâche dans cette lutte et qui sont également parmi nous aujourd’hui. Ce sont:
- Monsieur Marc Vincent, Représentant Résident de l’UNICEF ;
- Madame Sophie De Coninck, Directrice Pays par intérim du BIT ;
- Monsieur Tim McCoy, Directeur Pays, Vice-Président chargé des relations avec les Pays de la World Cocoa Foundation ;
Je voudrais également saluer tous les cadres et les hauts responsables de notre police nationale qui sont à nos côtés cet après-midi.
Je salue enfin, les membres de mon cabinet ainsi que tous nos amis de la presse.
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, depuis leur création en 2011, Le Comité Interministériel en collaboration avec le Comité National de Surveillance que je préside, ont élaboré et mis en œuvre trois Plans d’Action Nationaux.
Le premier plan de 2012 à 2014, le deuxième plan de 2015 à 2017 et le troisième plan de 2019 à 2021.
Ces plans ont identifié 4 axes d’intervention.
Ce sont :
La prévention du phénomène,
La protection des enfants victimes,
La poursuite et la répression,
Ainsi que la coordination et le suivi-évaluation.
En ce qui concerne l’axe 1, la prévention du phénomène :
Nous avons organisé entre autres, de vastes campagnes de communication à travers le pays dans les villes et villages pour informer et expliquer aux populations qu’il est interdit d’employer des enfants pour exécuter des travaux qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur épanouissement.
A travers l’Axe 2, la protection des enfants victimes :
Tout d’abord, la scolarisation des enfants a été rendue obligatoire par la loi N° 2015-635 du 17 septembre 2015, qui oblige les parents à envoyer leurs enfants à l’école jusqu’à l’âge de 16 ans. Cette loi est une protection majeure pour nos enfants.
Par ailleurs, nous avons réalisé des activités de détection, et de prise en charge des enfants à risque ou victimes de traite et d’exploitation grâce aux services sociaux de l’Etat et aux ONG partenaires.
Pour leur protection, nous avons construit des centres d’accueil spécialisés pour répondre aux besoins de prise en charge des enfants victimes à travers le territoire national, ainsi que des infrastructures sociales de base dans les zones rurales.
L’Axe 3, la poursuite et la répression :
Dans ce cadre, des lois spécifiques ont été adoptées pour interdire et réprimer la traite et l’exploitation des enfants. Ces actions ont permis d’arrêter et de condamner à des peines d’emprisonnement ferme, de 2012 à 2019, plus de 320 trafiquants d’enfants.
Enfin l’Axe 4, la coordination et le suivi-évaluation :
La coordination et le suivi évaluation permettent le déploiement progressif sur le terrain du Système d’Observation et de Suivi du Travail des enfants en Côte d’Ivoire, appelé SOSTECI.
Ce système permet de détecter, d’identifier et de faire le référencement des enfants victimes, mais également de constituer une base de données nationale sur le travail des enfants.
Mesdames et messieurs,
La cérémonie qui nous rassemble aujourd’hui concerne l’axe 3 de notre plan d’action c’est-à-dire la poursuite et la répression des trafiquants d’enfants.
En effet, l’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre le travail des enfants, a mis en lumière les faiblesses du volet répression.
En effet, jusqu’à ce jour, l’équipe de la sous-direction de la lutte contre le travail des enfants était basée uniquement à Abidjan et cela réduisait considérablement les contrôles aux frontières et à l’intérieur du Pays, ainsi que leur efficacité sur le terrain.
Cette direction était aussi sous équipée en matière de mobilité, de matériel ainsi que de ressources humaines affectées à ce travail.
De même elle disposait de trop peu de moyens financiers pour réaliser ces objectifs.
C’est pour pallier ces déficits et ainsi donner un nouvel élan à la lutte que le Comité National de Surveillance a sollicité auprès de Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, la création d’antennes régionales.
Nous avons été entendus et Monsieur le Ministre a bien voulu créer six antennes régionales à San Pedro, Soubré, Man, Korhogo, Bouaké et Bondoukou, qui couvriront ainsi tout le territoire national.
Par ailleurs, ce sont à terme 200 agents de police qui animeront ces antennes et un budget conséquent sera mis à leur disposition pour travailler avec efficacité.
Monsieur le Ministre, je tenais à vous témoigner de vive voix toute ma gratitude pour votre soutien dans la lutte contre le travail des enfants.
Vous avez compris tout l’intérêt de la création d’antennes à l’intérieur du Pays et je vous en remercie vivement.
Aussi, pour permettre à ces six antennes d’être immédiatement opérationnelles, le Comité National de Surveillance leur offre ce jour : huit véhicules de type 4x4, Vingt motos, du mobilier de bureaux et du matériel informatique adéquat.
A ce stade de mon propos, je voudrais remercier le Conseil Café Cacao qui a offert ces véhicules et ces motos, afin de protéger le cacao ivoirien contre ce phénomène de travail de traite et d’exploitation de nos enfants.
Mesdames et messieurs,
Avant de clore mon propos, permettez-moi de remercier particulièrement le Gouvernement des Etats Unis d’Amérique, représenté par Monsieur l’Ambassadeur Richard BELL, qui nous aide à lutter contre ce fléau, et qui finance plusieurs projets depuis de nombreuses années.
Merci Monsieur l’Ambassadeur de votre aide. Merci aussi à tous nos partenaires, tels que le BIT, l’UNICEF, la WCF, et la Fondation ICI qui travaillent continuellement avec nous sur cet important dossier.
La Côte d’Ivoire est plus que jamais déterminée à poursuivre le combat avec l’ensemble de ses partenaires et toutes les parties prenantes pour lutter efficacement contre le travail des enfants dans notre Pays.
Excellente journée à toutes et à tous.
Je vous remercie.