Bouna - Cinq individus résidant à Teto, dans le département de Nassian, ont été condamnés mercredi par la section de tribunal de Bouna à quatre mois de prison ferme et à une amende d'un million de francs CFA à payer chacun, pour travaux d'orpaillage au sein du parc national de la Comoé.
Ils ont été pris en chasse dans le Sud du parc, secteur Nassian par une patrouille d'agents de l'Office Ivoirien des parcs et réserves (OIPR), l'administration en charge de la surveillance de cette aire protégée.
Des appareils de détection de minéraux, des pioches, des pelles et des torches ont été trouvés sur eux. Leurs sacs à dos contenaient une cinquantaine de pains et de nombreuses boites de conserves, ce qui dénote du long séjour qu'ils prévoyaient faire à l'intérieur du parc.
Interrogés à la barre du tribunal de Bouna sur les raisons véritables qui les poussent à y entrer et à s'adonner à l'orpaillage, ils évoquent l'absence de terres cultivables dans les villages. Une situation qui, selon eux, ne leur permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles d'où l'option de l'orpaillage dans le parc malgré tous les risques que cela comporte.
Ces individus auteurs de plusieurs fosses et tranchées dans le parc devront en plus de leur peine et amende, payer chacun la somme d'un million de francs CFA à l'OIPR à titre de dommages et intérêts.
(AIP)
on/kkf/fmo
Ils ont été pris en chasse dans le Sud du parc, secteur Nassian par une patrouille d'agents de l'Office Ivoirien des parcs et réserves (OIPR), l'administration en charge de la surveillance de cette aire protégée.
Des appareils de détection de minéraux, des pioches, des pelles et des torches ont été trouvés sur eux. Leurs sacs à dos contenaient une cinquantaine de pains et de nombreuses boites de conserves, ce qui dénote du long séjour qu'ils prévoyaient faire à l'intérieur du parc.
Interrogés à la barre du tribunal de Bouna sur les raisons véritables qui les poussent à y entrer et à s'adonner à l'orpaillage, ils évoquent l'absence de terres cultivables dans les villages. Une situation qui, selon eux, ne leur permet pas de subvenir aux besoins de leurs familles d'où l'option de l'orpaillage dans le parc malgré tous les risques que cela comporte.
Ces individus auteurs de plusieurs fosses et tranchées dans le parc devront en plus de leur peine et amende, payer chacun la somme d'un million de francs CFA à l'OIPR à titre de dommages et intérêts.
(AIP)
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