Abidjan, L'ex-président soudanais, Omar el-Béchir, 76 ans, comparaît à compter de ce mardi 21 juillet 2020 devant la justice à Khartoum, où il risque la peine de mort notamment pour son coup d'État de 1989.
En détention à la prison de Kober, le président soudanais déchu en 2019 est jugé pour son coup d'État perpétré en 1989 contre le gouvernement démocratique du Premier ministre Sadeq al-Mahdi.
Il s'agit d'un procès pour l'Histoire, mais aussi pour éloigner le spectre des coups d'État, coutumiers au Soudan depuis l'indépendance. "Ce procès sera un avertissement à toute personne qui essaiera de détruire le système constitutionnel et sera jugée pour ce crime. Cela sauvegardera la démocratie soudanaise. Nous espérons ainsi clore l'ère des putschs au Soudan", a plaidé Moaz Hadra, un des avocats à l'origine de la présente procédure.
Omar el-Béchir sera jugé par une cour spéciale composée de trois juges. Le procès s'annonce hors normes par l'ampleur de sa défense car pas moins de 150 avocats défendront les accusés.
Outre l'ex-président, se trouvent dans le box des prévenus, dix militaires et six civils parmi lesquels ses anciens vice-présidents Ali Osmane Taha et le général Bakri Hassan Saleh. Le grand absent est le cerveau du coup d'État, Hassan al-Tourabi, longtemps mentor d'el-Béchir, mort en 2016.
Ce procès dOmar el-Béchir et de ses 16 co-accusés intervient alors que le gouvernement de transition post-révolutionnaire du Soudan a lancé une série de réformes, en vue de rejoindre pleinement la communauté internationale.
Le soudan a connu trois coups d'État depuis son indépendance en 1956. Ce sont celui du général Ibrahim Abboud (1959-1964), puis celui mené en mai 1969 par le colonel Gaafar Mohammad Nimeiri, au pouvoir jusqu'en 1985, et enfin le coup d'État d'Omar el-Béchir en 1989.
(AIP)
cmas
En détention à la prison de Kober, le président soudanais déchu en 2019 est jugé pour son coup d'État perpétré en 1989 contre le gouvernement démocratique du Premier ministre Sadeq al-Mahdi.
Il s'agit d'un procès pour l'Histoire, mais aussi pour éloigner le spectre des coups d'État, coutumiers au Soudan depuis l'indépendance. "Ce procès sera un avertissement à toute personne qui essaiera de détruire le système constitutionnel et sera jugée pour ce crime. Cela sauvegardera la démocratie soudanaise. Nous espérons ainsi clore l'ère des putschs au Soudan", a plaidé Moaz Hadra, un des avocats à l'origine de la présente procédure.
Omar el-Béchir sera jugé par une cour spéciale composée de trois juges. Le procès s'annonce hors normes par l'ampleur de sa défense car pas moins de 150 avocats défendront les accusés.
Outre l'ex-président, se trouvent dans le box des prévenus, dix militaires et six civils parmi lesquels ses anciens vice-présidents Ali Osmane Taha et le général Bakri Hassan Saleh. Le grand absent est le cerveau du coup d'État, Hassan al-Tourabi, longtemps mentor d'el-Béchir, mort en 2016.
Ce procès dOmar el-Béchir et de ses 16 co-accusés intervient alors que le gouvernement de transition post-révolutionnaire du Soudan a lancé une série de réformes, en vue de rejoindre pleinement la communauté internationale.
Le soudan a connu trois coups d'État depuis son indépendance en 1956. Ce sont celui du général Ibrahim Abboud (1959-1964), puis celui mené en mai 1969 par le colonel Gaafar Mohammad Nimeiri, au pouvoir jusqu'en 1985, et enfin le coup d'État d'Omar el-Béchir en 1989.
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