LE CAP -- Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé lundi la demande d'aide financière d'urgence de l'Afrique du Sud de 4,3 milliards de dollars pour lutter contre le COVID-19.
Le prêt devrait répondre aux besoins urgents de la balance des paiements (BOP) entraînés par la pandémie de COVID-19, a déclaré le FMI dans un communiqué après que son conseil d'administration a approuvé le prêt dans le cadre de l'Instrument de financement rapide (RFI).
La pandémie évolue en Afrique du Sud à un moment difficile où l'activité économique, entravée par de graves contraintes structurelles à la croissance, s'est affaiblie au cours de la dernière décennie malgré d'importantes dépenses publiques, entraînant un chômage élevé, la pauvreté et l'inégalité des revenus, selon le FMI.
Comme dans d'autres économies émergentes, la volatilité des marchés financiers en Afrique du Sud a augmenté pendant la pandémie, mais le système financier fait preuve de résilience, a dit le prêteur multilatéral.
"L'économie de l'Afrique du Sud a été durement touchée par la crise du COVID-19, avec le plus grand nombre de cas en Afrique subsaharienne", a souligné Geoffrey Okamoto, premier directeur général adjoint du FMI.
Une profonde récession économique se déroule dans le pays, alors que le déclin de l'activité intérieure et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale résultant du choc provoqué par le COVID-19 sont venus s'ajouter à une situation préexistante de contraintes structurelles, de croissance modérée et de détérioration des résultats sociaux, a-t-il indiqué.
"Le financement d'urgence dans le cadre du RFI aidera à combler les besoins urgents de la BOP qui ont émergé à la suite de la pandémie et ainsi à contenir les perturbations économiques de même que ses retombées régionales", a affirmé M. Okamoto.
L'engagement des autorités à surveiller de manière transparente et à signaler toute utilisation des fonds d'urgence est crucial pour s'assurer que les dépenses liées au COVID-19 atteignent les objectifs visés, d'après lui.
"Il est urgent de renforcer les fondamentaux économiques et d'assurer la viabilité de la dette en procédant à un assainissement budgétaire, en améliorant la gouvernance ainsi que les opérations des entreprises publiques, et en mettant en œuvre d'autres réformes structurelles favorisant la croissance", a déclaré M. Okamoto.
L'Afrique du Sud est le cinquième pays du monde comportant le plus grand nombre de cas de nouveau coronavirus et représente la moitié du total des infections en Afrique. En date de lundi, le pays enregistrait 452.529 cas, dont 7.067 décès.
Le prêt devrait répondre aux besoins urgents de la balance des paiements (BOP) entraînés par la pandémie de COVID-19, a déclaré le FMI dans un communiqué après que son conseil d'administration a approuvé le prêt dans le cadre de l'Instrument de financement rapide (RFI).
La pandémie évolue en Afrique du Sud à un moment difficile où l'activité économique, entravée par de graves contraintes structurelles à la croissance, s'est affaiblie au cours de la dernière décennie malgré d'importantes dépenses publiques, entraînant un chômage élevé, la pauvreté et l'inégalité des revenus, selon le FMI.
Comme dans d'autres économies émergentes, la volatilité des marchés financiers en Afrique du Sud a augmenté pendant la pandémie, mais le système financier fait preuve de résilience, a dit le prêteur multilatéral.
"L'économie de l'Afrique du Sud a été durement touchée par la crise du COVID-19, avec le plus grand nombre de cas en Afrique subsaharienne", a souligné Geoffrey Okamoto, premier directeur général adjoint du FMI.
Une profonde récession économique se déroule dans le pays, alors que le déclin de l'activité intérieure et les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale résultant du choc provoqué par le COVID-19 sont venus s'ajouter à une situation préexistante de contraintes structurelles, de croissance modérée et de détérioration des résultats sociaux, a-t-il indiqué.
"Le financement d'urgence dans le cadre du RFI aidera à combler les besoins urgents de la BOP qui ont émergé à la suite de la pandémie et ainsi à contenir les perturbations économiques de même que ses retombées régionales", a affirmé M. Okamoto.
L'engagement des autorités à surveiller de manière transparente et à signaler toute utilisation des fonds d'urgence est crucial pour s'assurer que les dépenses liées au COVID-19 atteignent les objectifs visés, d'après lui.
"Il est urgent de renforcer les fondamentaux économiques et d'assurer la viabilité de la dette en procédant à un assainissement budgétaire, en améliorant la gouvernance ainsi que les opérations des entreprises publiques, et en mettant en œuvre d'autres réformes structurelles favorisant la croissance", a déclaré M. Okamoto.
L'Afrique du Sud est le cinquième pays du monde comportant le plus grand nombre de cas de nouveau coronavirus et représente la moitié du total des infections en Afrique. En date de lundi, le pays enregistrait 452.529 cas, dont 7.067 décès.