Le comité départemental de lutte contre les épidémies de Divo, présidé par le préfet de région, préfet du département de Divo, Kouakou Assoman, a exprimé ses inquiétudes, mercredi 12 août 2020, à sa réunion hebdomadaire, au regard du nombre de plus en plus croissant de cas confirmés de COVID-19, dans la région sanitaire de Divo ces dernières semaines.
Le secrétaire général du comité, Kodji Florent, directeur du district sanitaire de Divo, a indiqué que, dans le Lôh-Djiboua, l’on enregistre à ce jour au total neuf cas confirmés, dont six cas prélevés à Divo pour analyse à Abidjan et revenus positifs, trois cas de personnes vivant à Divo, mais prélevés à Abidjan, et dont les résultats sont revenus positifs. Ces neuf cas sont répertoriés dans le département de Divo.
« Nous constatons qu’au moment où au niveau national l’incidence est en train de baisser, c’est maintenant qu’à Divo nous commençons à enregistrer des cas », a déclaré Dr Kodji Florent.
Les deux premiers cas confirmés de COVID-19 ont été enregistrés le 20 juillet 2020, et concernent des travailleurs d’une structure de micro-finance. Au niveau des derniers cas, quatre travaillent dans une structure bancaire. Sur les cas en traitement à Divo, l’on enregistre deux hommes et six femmes. Les époux des six femmes résident à Abidjan et deux d’entre eux ont fait la maladie avant leurs épouses, précise-t-on.
« L’information est grave, car ceux qui ont été confirmés positifs dans ces structures bancaires ont eu des contacts avec la population. Il faut donc qu’on double d’effort dans la sensibilisation au respect des mesures barrières », a déclaré le préfet Kouakou Assoman.
Quant au directeur régional de la santé et de l’Hygiène public du Lôh-Djiboua, Dr Kassi Georges, il s’est surtout inquiété de la virulence des cas de Divo. « Mon inquiétude ici en tant que directeur régional de la santé, c’est que les contrôles des premiers cas sont toujours positifs. C’est cela qui est inquiétant, car ailleurs c’est plusieurs jours après », a déclaré Dr Kassi.
Le préfet a décidé de la mise en place d’une équipe technique comprenant le corps médical, les forces de l’ordre et des agents de la mairie, pour visiter dès jeudi les services ouverts au public, afin d’apprécier le respect des mesures barrières, sensibiliser, et le cas échéant décider de la fermeture de ces établissements et commerces.
(AIP)
jmk/ask
Le secrétaire général du comité, Kodji Florent, directeur du district sanitaire de Divo, a indiqué que, dans le Lôh-Djiboua, l’on enregistre à ce jour au total neuf cas confirmés, dont six cas prélevés à Divo pour analyse à Abidjan et revenus positifs, trois cas de personnes vivant à Divo, mais prélevés à Abidjan, et dont les résultats sont revenus positifs. Ces neuf cas sont répertoriés dans le département de Divo.
« Nous constatons qu’au moment où au niveau national l’incidence est en train de baisser, c’est maintenant qu’à Divo nous commençons à enregistrer des cas », a déclaré Dr Kodji Florent.
Les deux premiers cas confirmés de COVID-19 ont été enregistrés le 20 juillet 2020, et concernent des travailleurs d’une structure de micro-finance. Au niveau des derniers cas, quatre travaillent dans une structure bancaire. Sur les cas en traitement à Divo, l’on enregistre deux hommes et six femmes. Les époux des six femmes résident à Abidjan et deux d’entre eux ont fait la maladie avant leurs épouses, précise-t-on.
« L’information est grave, car ceux qui ont été confirmés positifs dans ces structures bancaires ont eu des contacts avec la population. Il faut donc qu’on double d’effort dans la sensibilisation au respect des mesures barrières », a déclaré le préfet Kouakou Assoman.
Quant au directeur régional de la santé et de l’Hygiène public du Lôh-Djiboua, Dr Kassi Georges, il s’est surtout inquiété de la virulence des cas de Divo. « Mon inquiétude ici en tant que directeur régional de la santé, c’est que les contrôles des premiers cas sont toujours positifs. C’est cela qui est inquiétant, car ailleurs c’est plusieurs jours après », a déclaré Dr Kassi.
Le préfet a décidé de la mise en place d’une équipe technique comprenant le corps médical, les forces de l’ordre et des agents de la mairie, pour visiter dès jeudi les services ouverts au public, afin d’apprécier le respect des mesures barrières, sensibiliser, et le cas échéant décider de la fermeture de ces établissements et commerces.
(AIP)
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