WASHINGTON, Le nouveau coronavirus qui fait actuellement rage "n’aurait pas pu s’échapper d’un laboratoire", ont déclaré des virologistes chinois aux médias américains lundi, appelant à une plus grande coopération internationale pendant la période de turbulence provoquée par la pandémie.
"J’ai souligné à plusieurs reprises que c’est le 30 décembre que nous avons été en contact avec les échantillons de pneumonie de type SRAS ou d’origine inconnue envoyés de l’hôpital", a témoigné Yuan Zhiming, directeur du laboratoire national de biosécurité de Wuhan, sur la chaîne de télévision américaine NBC News, le premier média occidental invité à visiter l’institut depuis le début de l’épidémie de COVID-19 en Chine.
"Nous n’avions jamais rencontré le nouveau coronavirus auparavant (...), il n’y a aucune chance qu’il se soit échappé d’un laboratoire", a affirmé M. Yuan.
Ses remarques ont été appuyées par Wang Yanyi, directeur de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), qui a indiqué dans un entretien avec NBC News que le fait qu’aucun des scientifiques du WIV n’ait contracté le virus rend extrêmement improbable l’hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé du laboratoire.
Le WIV, fondé dans les années 1950, est un organisme de recherche renommé qui est devenu le premier laboratoire chinois de niveau de biosécurité 4 (BSL-4). Dans le sillage de la pandémie COVID-19, il a été au centre de multiples théories conspirationnistes selon lesquelles le virus s’en serait échappé.
Cependant, la communauté universitaire internationale s’accorde à dire que la théorie de la fuite n’est pas fondée et que le virus a une origine naturelle.
Le grand spécialiste américain des maladies infectieuses et responsable de la santé Anthony Fauci a précisé que les preuves scientifiques actuelles montrent qu’il est très peu probable que le virus ait été fabriqué par l’homme.
"Si vous considérez l’évolution du virus chez les chauves-souris et ce qui existe actuellement, (les preuves scientifiques), elles penchent très, très fortement vers la conclusion que le virus n’a pas pu être manipulé artificiellement ou délibérément", a-t-il noté dans un entretien publié en mai par le magazine National Geographic.
"J’ai souligné à plusieurs reprises que c’est le 30 décembre que nous avons été en contact avec les échantillons de pneumonie de type SRAS ou d’origine inconnue envoyés de l’hôpital", a témoigné Yuan Zhiming, directeur du laboratoire national de biosécurité de Wuhan, sur la chaîne de télévision américaine NBC News, le premier média occidental invité à visiter l’institut depuis le début de l’épidémie de COVID-19 en Chine.
"Nous n’avions jamais rencontré le nouveau coronavirus auparavant (...), il n’y a aucune chance qu’il se soit échappé d’un laboratoire", a affirmé M. Yuan.
Ses remarques ont été appuyées par Wang Yanyi, directeur de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), qui a indiqué dans un entretien avec NBC News que le fait qu’aucun des scientifiques du WIV n’ait contracté le virus rend extrêmement improbable l’hypothèse selon laquelle le virus se serait échappé du laboratoire.
Le WIV, fondé dans les années 1950, est un organisme de recherche renommé qui est devenu le premier laboratoire chinois de niveau de biosécurité 4 (BSL-4). Dans le sillage de la pandémie COVID-19, il a été au centre de multiples théories conspirationnistes selon lesquelles le virus s’en serait échappé.
Cependant, la communauté universitaire internationale s’accorde à dire que la théorie de la fuite n’est pas fondée et que le virus a une origine naturelle.
Le grand spécialiste américain des maladies infectieuses et responsable de la santé Anthony Fauci a précisé que les preuves scientifiques actuelles montrent qu’il est très peu probable que le virus ait été fabriqué par l’homme.
"Si vous considérez l’évolution du virus chez les chauves-souris et ce qui existe actuellement, (les preuves scientifiques), elles penchent très, très fortement vers la conclusion que le virus n’a pas pu être manipulé artificiellement ou délibérément", a-t-il noté dans un entretien publié en mai par le magazine National Geographic.