Abidjan- Cent-douze femmes vivant avec des conjoints ont été victimes de violences conjugales en Côte d’Ivoire pendant la période du couvre-feu instauré par le Conseil national de sécurité (CNS) dans le cadre du plan de riposte du COVID-19.
C’est le résultat d’une étude diligentée par l’ONG Alliance des femmes engagées pour le changement (ALFEC), sur la période de mars à mai 2020 et dont la restitution a eu lieu le mercredi 25 août 2020, à Cocody, au cours d'un atelier, au siège de la Fondation Friedrich Elbert qui en a assuré le financement.
Selon la coordonnatrice de l’ALFEC, Marie France Kouakou, ce chiffre permet d’évaluer à 52,56%, le taux de croissance des violences (physiques, verbales et psychologiques) faites aux femmes pendant les trois premiers mois de la prévalence de la pandémie dans le pays. La zone rurale détient une concentration de 40 % dont une grande proportion dans le nord et le centre-ouest et une tendance de 20 à 25 % en zone urbaine
L’étude avait pour thème, "Prioriser la sécurité des femmes en période de confinement". Elle a déploré le fait que, pendant la période définie, les victimes domiciliées dans la capitale économique, étaient livrées à elles-mêmes, car obligées de vivre avec leurs bourreaux contrairement aux autres périodes de normalité où elles pouvaient se retirer chez des proches à l’intérieur du pays.
"Cette étude nous permet de mettre le doigt sur un phénomène qui, au départ, était considéré comme un problème de couple et qui est aujourd’hui un problème de développement c’est à dire des violences basées sur le genre (VBG) et des violences conjugales", a souligné Mme Kouakou.
Au titre du plaidoyer, l’ALFEC souhaite la création d’un centre d’accueil intégré pour la prise en charge des victimes, un appui des ONG œuvrant dans le domaine des violence basées sur le genre, une assistance judiciaire pour la cause des victimes, l’accès à un moindre coût du certificat médical, etc.
L’objectif de cette étude était de mesurer le niveau d’insécurité des femmes vivant avec des partenaires violents pendant le couvre-feu afin d’interpeller les autorités sur la nécessité de pencher sur la situation des vivant en couple.
Des organisations sœurs comme Care international, Leadafricaine, International rescue community (IRC) ont collaboré avec l'ALFEC dans la réalisation de cette étude, a-t-on appris.
fmo
C’est le résultat d’une étude diligentée par l’ONG Alliance des femmes engagées pour le changement (ALFEC), sur la période de mars à mai 2020 et dont la restitution a eu lieu le mercredi 25 août 2020, à Cocody, au cours d'un atelier, au siège de la Fondation Friedrich Elbert qui en a assuré le financement.
Selon la coordonnatrice de l’ALFEC, Marie France Kouakou, ce chiffre permet d’évaluer à 52,56%, le taux de croissance des violences (physiques, verbales et psychologiques) faites aux femmes pendant les trois premiers mois de la prévalence de la pandémie dans le pays. La zone rurale détient une concentration de 40 % dont une grande proportion dans le nord et le centre-ouest et une tendance de 20 à 25 % en zone urbaine
L’étude avait pour thème, "Prioriser la sécurité des femmes en période de confinement". Elle a déploré le fait que, pendant la période définie, les victimes domiciliées dans la capitale économique, étaient livrées à elles-mêmes, car obligées de vivre avec leurs bourreaux contrairement aux autres périodes de normalité où elles pouvaient se retirer chez des proches à l’intérieur du pays.
"Cette étude nous permet de mettre le doigt sur un phénomène qui, au départ, était considéré comme un problème de couple et qui est aujourd’hui un problème de développement c’est à dire des violences basées sur le genre (VBG) et des violences conjugales", a souligné Mme Kouakou.
Au titre du plaidoyer, l’ALFEC souhaite la création d’un centre d’accueil intégré pour la prise en charge des victimes, un appui des ONG œuvrant dans le domaine des violence basées sur le genre, une assistance judiciaire pour la cause des victimes, l’accès à un moindre coût du certificat médical, etc.
L’objectif de cette étude était de mesurer le niveau d’insécurité des femmes vivant avec des partenaires violents pendant le couvre-feu afin d’interpeller les autorités sur la nécessité de pencher sur la situation des vivant en couple.
Des organisations sœurs comme Care international, Leadafricaine, International rescue community (IRC) ont collaboré avec l'ALFEC dans la réalisation de cette étude, a-t-on appris.
fmo