Bongouanou - Le transport par taxi-tricycle ou « Abouba » qui signifie tortue en langue locale, est très développé dans les villes du Moronou notamment à Arrah et M'batto, a constaté l’AIP, lors d’un séjour du 26 au 28 août 2020 dans les différentes localités de la région.
A Arrah et à M’batto où les « Abouba » pullulent les populations n’hésitent pas à s'y embarquer pour se déplacer. Avec 200 F CFA, elles peuvent ainsi rallier deux points dans ces petits engins de couleur jaune, pour la plupart, conduits par des jeunes gens de 15 à 25 ans.
Ils sont capables de transporter jusqu’à cinq personnes, le chauffeur y compris, avec l’avantage d’entrer partout dans les quartiers. « J’apprécie parce que garce à eux j’entre aisément dans mon quartier », se satisfait un habitant d’Arrah, Kouamé Koua, saluant l'avènement de ce moyen de transport dans la région.
Rentable
Pkandji Cécile, commerçante au marché de M’batto, salué pour sa part ces motos à trois roues qui permettent de transporter facilement leurs marchandises à des coûts moindre. « Les taxis en voiture sont très chers surtout quand tu as (des) bagages », soutient-elle. Elle a fait remarquer que les « Abouba » contribuent à atténuer le chômage en mettant de nombreux jeunes au travail. Elle a ajouté que bon nombre de ces jeunes conducteurs étaient livrés à eux-mêmes, s’adonnant à des petits larcins pour subvenir à leurs besoins.
La venue de ces engins avait été difficilement acceptée dans les localités par les transporteurs. « Au départ on avait des difficultés avec les syndicats de transport mais maintenant ça va », explique le conducteur Yao Elie Kouma, précisant que les chauffeurs de taxi les accusent de leur faire une concurrence déloyale. Il révèle que le phénomène des Abouba est rentable, avec une recette journalière peut s’élever jusqu’à 20.000 FCFA souvent.
Mais comme beaucoup d'entre ces engins sont sans papiers, leurs conducteurs sont souvent obligés de « collaborer » avec les forces de l’ordre, fait-il savoir.
Accidents
« Les jeunes gens sont très imprudents et irrespectueux. Ils sont à l’origine de nombreux accidents », se plaint le chef de terre du peuple Agni Ahua d’Arrah, Koua Tanoh, déplorant ces comportements inciviques menaçant la sécurité des populations. Il a affirmé qu’il a pris la résolution de faire garer durant deux jours les tricycles qu’il voit en situation de conduite dangereuse.
sa/ik/tm
A Arrah et à M’batto où les « Abouba » pullulent les populations n’hésitent pas à s'y embarquer pour se déplacer. Avec 200 F CFA, elles peuvent ainsi rallier deux points dans ces petits engins de couleur jaune, pour la plupart, conduits par des jeunes gens de 15 à 25 ans.
Ils sont capables de transporter jusqu’à cinq personnes, le chauffeur y compris, avec l’avantage d’entrer partout dans les quartiers. « J’apprécie parce que garce à eux j’entre aisément dans mon quartier », se satisfait un habitant d’Arrah, Kouamé Koua, saluant l'avènement de ce moyen de transport dans la région.
Rentable
Pkandji Cécile, commerçante au marché de M’batto, salué pour sa part ces motos à trois roues qui permettent de transporter facilement leurs marchandises à des coûts moindre. « Les taxis en voiture sont très chers surtout quand tu as (des) bagages », soutient-elle. Elle a fait remarquer que les « Abouba » contribuent à atténuer le chômage en mettant de nombreux jeunes au travail. Elle a ajouté que bon nombre de ces jeunes conducteurs étaient livrés à eux-mêmes, s’adonnant à des petits larcins pour subvenir à leurs besoins.
La venue de ces engins avait été difficilement acceptée dans les localités par les transporteurs. « Au départ on avait des difficultés avec les syndicats de transport mais maintenant ça va », explique le conducteur Yao Elie Kouma, précisant que les chauffeurs de taxi les accusent de leur faire une concurrence déloyale. Il révèle que le phénomène des Abouba est rentable, avec une recette journalière peut s’élever jusqu’à 20.000 FCFA souvent.
Mais comme beaucoup d'entre ces engins sont sans papiers, leurs conducteurs sont souvent obligés de « collaborer » avec les forces de l’ordre, fait-il savoir.
Accidents
« Les jeunes gens sont très imprudents et irrespectueux. Ils sont à l’origine de nombreux accidents », se plaint le chef de terre du peuple Agni Ahua d’Arrah, Koua Tanoh, déplorant ces comportements inciviques menaçant la sécurité des populations. Il a affirmé qu’il a pris la résolution de faire garer durant deux jours les tricycles qu’il voit en situation de conduite dangereuse.
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