Des responsables de centres sociaux et des Instituts d’éducation et de formation féminine(Ifef) ont été formés pour sensibiliser les populations à travers tout le pays.
La pandémie de la covid 19 qui n’épargne pas la Côte d’Ivoire a accentué la vulnérabilité des femmes et des jeunes filles. Cette vulnérabilité se traduit notamment par les violences domestiques et conjugales. Elles ont aussi un accès difficile aux services de base, en particulier en matière de santé de la reproduction. Il y a également des difficultés pour l’enregistrement des naissances et la scolarisation des enfants issus des femmes et des jeunes filles.
C’est conscient de cette réalité que le gouvernement, à travers l’Office national de la population (Onp), a initié une campagne de communication sur les mesures propriétaires en matière de population et de développement dans le contexte de la covid 19. Pour que cette initiative connaisse le succès escompté, l’Onp avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a initié du 18 au 19 août à l’hôtel Président de Yamoussoukro, un atelier de renforcement des capacités au profit des structures spécialisées, à savoir les responsables des centres sociaux et les institutions de formation et d’éducation féminine(Ifef).
Car il s’agit de relais importants qui opèrent dans les communautés de base, afin d’assurer la continuité des interventions dans les différentes localités et auprès des populations cibles. Avant d’ouvrir les travaux Hinin Moustapha, directeur général de l’ Onp, a souligné aux 40 participants venus de tout le pays, que l’objectif principal poursuivi par le gouvernement, à travers le ministère du Plan et du Développement, est de renforcer les initiatives de sensibilisation aux défis en matière de population et de développement afin de limiter, voire empêcher une dégradation des indicateurs y afférents du fait des effets collatéraux de la covid 19.
Hinin Moustapha en a profité pour révéler aux participants que, selon un rapport sur les indicateurs de développement humain publié par le Programme des Nations unies pour le développement, PNUD en 2018, l’espérance de vie scolaire des jeunes filles est encore faible, avoisinant 4 ans.
Au primaire, 34,1°/° des filles ont abandonné prématurément leur scolarité en 2018. En ce qui concerne Yamoussoukro, 28/° des jeunes filles de 15 à 19 ans ont déjà donné naissance à un enfant et c’est seulement 19,8°/° qui utilisent une méthode de contraception.
Bagnon Brigitte Avec Frat mat
La pandémie de la covid 19 qui n’épargne pas la Côte d’Ivoire a accentué la vulnérabilité des femmes et des jeunes filles. Cette vulnérabilité se traduit notamment par les violences domestiques et conjugales. Elles ont aussi un accès difficile aux services de base, en particulier en matière de santé de la reproduction. Il y a également des difficultés pour l’enregistrement des naissances et la scolarisation des enfants issus des femmes et des jeunes filles.
C’est conscient de cette réalité que le gouvernement, à travers l’Office national de la population (Onp), a initié une campagne de communication sur les mesures propriétaires en matière de population et de développement dans le contexte de la covid 19. Pour que cette initiative connaisse le succès escompté, l’Onp avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, a initié du 18 au 19 août à l’hôtel Président de Yamoussoukro, un atelier de renforcement des capacités au profit des structures spécialisées, à savoir les responsables des centres sociaux et les institutions de formation et d’éducation féminine(Ifef).
Car il s’agit de relais importants qui opèrent dans les communautés de base, afin d’assurer la continuité des interventions dans les différentes localités et auprès des populations cibles. Avant d’ouvrir les travaux Hinin Moustapha, directeur général de l’ Onp, a souligné aux 40 participants venus de tout le pays, que l’objectif principal poursuivi par le gouvernement, à travers le ministère du Plan et du Développement, est de renforcer les initiatives de sensibilisation aux défis en matière de population et de développement afin de limiter, voire empêcher une dégradation des indicateurs y afférents du fait des effets collatéraux de la covid 19.
Hinin Moustapha en a profité pour révéler aux participants que, selon un rapport sur les indicateurs de développement humain publié par le Programme des Nations unies pour le développement, PNUD en 2018, l’espérance de vie scolaire des jeunes filles est encore faible, avoisinant 4 ans.
Au primaire, 34,1°/° des filles ont abandonné prématurément leur scolarité en 2018. En ce qui concerne Yamoussoukro, 28/° des jeunes filles de 15 à 19 ans ont déjà donné naissance à un enfant et c’est seulement 19,8°/° qui utilisent une méthode de contraception.
Bagnon Brigitte Avec Frat mat