L’ONG N’GBOADÔ a décidé d’apporter son assistance aux pensionnaires en milieu carcéral. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pandémie à coronavirus a été lancé ce lundi 14 septembre 2020 au siège de l’ONG sis à Cocody, Palmeraie en présence de l’ambassadrice de la Grande-Bretagne, SEM Joséphine Gauld. Ce projet selon les initiateurs va s’étendre sur trois villes de la Côte d’Ivoire. Notamment, à Abidjan, à Bouaké, à Daloa.
« Le Coronavirus a touché le monde entier aujourd’hui. Les prisons sont aussi des lieux très vulnérables. L’Etat de Côte d’Ivoire a bien voulu prendre des mesures pour supprimer le droit de visite. Depuis un moment, plusieurs mesures restrictives ont été levées, mais restent en vigueur dans les prisons. Nous voulons donc aider l’Etat de Côte d’Ivoire à rétablir cela. Car cette décision a été prise dans l’intérêt des détenus. » a confié Job Sodjinou, président de l’ONG N’Gboadô. Pour lui, il faut renforcer les équipes de lavement des mains qui ont été déjà installées par certaines ONG de la place. Aux dires du président de ladite ONG, le projet permettra aux détenus de confectionner eux-mêmes leurs cache-nez. Pour y arriver, l’ONG entend mettre à la disposition des pensionnaire du milieu carcéral, des machines à coudre pour équiper les ateliers de couture. " Elles seront installées dans les trois localités en projet pilote. La dernière activité à mettre sur pied, c’est de renforcer la sensibilisation en mettant l’accent sur le bien-fondé des mesures barrières. Cela se fera dans les établissements carcéraux des villes retenues" a-t-il expliqué.
Selon lui, ce projet bénéficie d’un appui de l’ambassade de l’Angleterre et de l’Etat de Côte d’Ivoire. "Il sera mis en œuvre un mécanisme de sensibilisation et d’alerte. Celui-ci sera composé de tous les acteurs qui ont travaillé dans le domaine de la prison dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Ça sera un cadre d’échange. Il nous permettra de savoir par exemple comment produire le tissu », a expliqué Job Sodjinou.
Joséphine Gauld, ambassadeur de la Grande-Bretagne auprès de la République de Côte d’Ivoire, a félicité cette initiative de l’ONG N’Gboadô. « Au début de la crise à Coronavirus, nous étions à la recherche de bonnes initiatives. Nous nous sommes demandé ce qu’il fallait faire pour aider les populations. C’est ainsi que l’ONG N’Gboadô nous a approchée pour une sensibilisation. Et nous avons aimé cette sensibilisation qui est faite à travers de la peinture sur des murs bien visible. Vous trouverez des messages poignants sur les murs de la MACA », a révélé la diplomate anglaise. « Ce n’est pas toujours facile de travailler dans ces milieux. Car c’est une population souvent oubliée alors qu’elle est vulnérable. C’est ainsi que nous avons décidé de les accompagner. Nous le faisons à la MACA, à Daloa et à Bouaké. Il ne faudra pas que les visiteurs des détenus soient des vecteurs de transmission de la maladie. Nous soutenons l’action de conduire les prisonniers à confectionner leur propre cache-nez. En effet, cela leur permettra d’obtenir des caches nez en quantité suffisante et à moindre coup. En outre, ça leur permettra d’exercer un métier dès leur sortie de prison afin de se prendre en charge », a-t-elle conclu.
L’ONG N’GBOADÔ est une organisation non-gouvernementale apolitique à but non-lucratif. Dans le souci de la protection de l’honnête citoyen et du respect des droits de l’homme, elle œuvre pour le développement des valeurs morales et citoyennes des populations en vue de prévenir l’incarcération, assiste les détenus et leurs enfants puis aide à la réinsertion des ex-détenus.
Cyprien K.
« Le Coronavirus a touché le monde entier aujourd’hui. Les prisons sont aussi des lieux très vulnérables. L’Etat de Côte d’Ivoire a bien voulu prendre des mesures pour supprimer le droit de visite. Depuis un moment, plusieurs mesures restrictives ont été levées, mais restent en vigueur dans les prisons. Nous voulons donc aider l’Etat de Côte d’Ivoire à rétablir cela. Car cette décision a été prise dans l’intérêt des détenus. » a confié Job Sodjinou, président de l’ONG N’Gboadô. Pour lui, il faut renforcer les équipes de lavement des mains qui ont été déjà installées par certaines ONG de la place. Aux dires du président de ladite ONG, le projet permettra aux détenus de confectionner eux-mêmes leurs cache-nez. Pour y arriver, l’ONG entend mettre à la disposition des pensionnaire du milieu carcéral, des machines à coudre pour équiper les ateliers de couture. " Elles seront installées dans les trois localités en projet pilote. La dernière activité à mettre sur pied, c’est de renforcer la sensibilisation en mettant l’accent sur le bien-fondé des mesures barrières. Cela se fera dans les établissements carcéraux des villes retenues" a-t-il expliqué.
Selon lui, ce projet bénéficie d’un appui de l’ambassade de l’Angleterre et de l’Etat de Côte d’Ivoire. "Il sera mis en œuvre un mécanisme de sensibilisation et d’alerte. Celui-ci sera composé de tous les acteurs qui ont travaillé dans le domaine de la prison dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Ça sera un cadre d’échange. Il nous permettra de savoir par exemple comment produire le tissu », a expliqué Job Sodjinou.
Joséphine Gauld, ambassadeur de la Grande-Bretagne auprès de la République de Côte d’Ivoire, a félicité cette initiative de l’ONG N’Gboadô. « Au début de la crise à Coronavirus, nous étions à la recherche de bonnes initiatives. Nous nous sommes demandé ce qu’il fallait faire pour aider les populations. C’est ainsi que l’ONG N’Gboadô nous a approchée pour une sensibilisation. Et nous avons aimé cette sensibilisation qui est faite à travers de la peinture sur des murs bien visible. Vous trouverez des messages poignants sur les murs de la MACA », a révélé la diplomate anglaise. « Ce n’est pas toujours facile de travailler dans ces milieux. Car c’est une population souvent oubliée alors qu’elle est vulnérable. C’est ainsi que nous avons décidé de les accompagner. Nous le faisons à la MACA, à Daloa et à Bouaké. Il ne faudra pas que les visiteurs des détenus soient des vecteurs de transmission de la maladie. Nous soutenons l’action de conduire les prisonniers à confectionner leur propre cache-nez. En effet, cela leur permettra d’obtenir des caches nez en quantité suffisante et à moindre coup. En outre, ça leur permettra d’exercer un métier dès leur sortie de prison afin de se prendre en charge », a-t-elle conclu.
L’ONG N’GBOADÔ est une organisation non-gouvernementale apolitique à but non-lucratif. Dans le souci de la protection de l’honnête citoyen et du respect des droits de l’homme, elle œuvre pour le développement des valeurs morales et citoyennes des populations en vue de prévenir l’incarcération, assiste les détenus et leurs enfants puis aide à la réinsertion des ex-détenus.
Cyprien K.