Le Rotary-club Abidjan-Deux-Plateaux, avec à sa tête Mme Fané Aminata a reçu dans le cadre de ses réunions statutaires, le 23 septembre 2020 à Abidjan, Daouda Konaté, directeur de la Météorologie nationale à la SODEXAM, qui a animé une conférence sur le changement climatique.
Face aux membres du club service, le conférencier a articulé son exposé autour du thème "services climatiques pour l’amélioration de la résilience au changement climatique des secteurs socio-économiques en Côte d’Ivoire". Dans sa présentation, Daouda Konaté a expliqué la notion de « Services climatiques », qui constituent un « outil d’aide à la prise de décision face à l’incertitude ». Selon le conférencier, « plus on investit dans la prévention des catastrophes, mieux on économise dans la mise en œuvre des solutions, d’autant plus qu’une étude de la Banque mondiale démontre que 20 à 30% du Produit intérieur brut (PIB) des pays du monde est impacté par la météorologie ». Prenant le cas de la Côte d’Ivoire, Daouda Konaté a déploré l’absence de collaboration entre sa direction et les entreprises ivoiriennes dans le domaine du Bâtiment et des travaux publics (BTP) : « En Côte d’Ivoire, on observe que la température augmente pendant que la tendance est à la baisse au niveau de la pluviométrie. On tend vers la sécheresse, puisque nous avons observé, de 1970 à 2000 au niveau des saisons culturales, une baisse de la longueur des jours de pluie, qui est passée de 200 à 150 jours. Toujours selon une étude de la Banque mondiale, les inondations de 2018 à Abidjan ont causé des pertes estimées à 18 milliards de FCFA (…) Dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics, 90% des entreprises qui nous consultent sont des entreprises étrangères. Pourtant, nous avons des stations qui nous permettent de mesurer la quantité d’eau qu’il y a dans les sols. Le gouvernement est en train de finaliser l’acquisition de radars pour nous permettre d’être encore plus efficaces dans nos prévisions ». En termes de solutions d’anticipation des impacts du changement climatique sur les entreprises et les activités, la direction de la Météorologie a plusieurs outils, selon son premier responsable : « Nous apportons des adaptations à partir des services climatiques que nous fournissons, entre autres, les Bulletins spéciaux d’alerte pour tous les secteurs d’activités, pour permettre aux acteurs de ces secteurs de mieux s’adapter aux sinistres et aux désastres naturels qui pourraient survenir en cas de situation extrême au niveau national. L’impact du changement climatique est très présent, il nous faut sensibiliser les populations sur les dangers qui menacent la Côte d’Ivoire ». Plusieurs Rotariens, dont Ladji Cissé, président du Réseau ivoirien des juristes d’affaires par ailleurs, membres de la commission Action ont pris part à cette conférence.
A. N.
Face aux membres du club service, le conférencier a articulé son exposé autour du thème "services climatiques pour l’amélioration de la résilience au changement climatique des secteurs socio-économiques en Côte d’Ivoire". Dans sa présentation, Daouda Konaté a expliqué la notion de « Services climatiques », qui constituent un « outil d’aide à la prise de décision face à l’incertitude ». Selon le conférencier, « plus on investit dans la prévention des catastrophes, mieux on économise dans la mise en œuvre des solutions, d’autant plus qu’une étude de la Banque mondiale démontre que 20 à 30% du Produit intérieur brut (PIB) des pays du monde est impacté par la météorologie ». Prenant le cas de la Côte d’Ivoire, Daouda Konaté a déploré l’absence de collaboration entre sa direction et les entreprises ivoiriennes dans le domaine du Bâtiment et des travaux publics (BTP) : « En Côte d’Ivoire, on observe que la température augmente pendant que la tendance est à la baisse au niveau de la pluviométrie. On tend vers la sécheresse, puisque nous avons observé, de 1970 à 2000 au niveau des saisons culturales, une baisse de la longueur des jours de pluie, qui est passée de 200 à 150 jours. Toujours selon une étude de la Banque mondiale, les inondations de 2018 à Abidjan ont causé des pertes estimées à 18 milliards de FCFA (…) Dans le secteur du Bâtiment et des travaux publics, 90% des entreprises qui nous consultent sont des entreprises étrangères. Pourtant, nous avons des stations qui nous permettent de mesurer la quantité d’eau qu’il y a dans les sols. Le gouvernement est en train de finaliser l’acquisition de radars pour nous permettre d’être encore plus efficaces dans nos prévisions ». En termes de solutions d’anticipation des impacts du changement climatique sur les entreprises et les activités, la direction de la Météorologie a plusieurs outils, selon son premier responsable : « Nous apportons des adaptations à partir des services climatiques que nous fournissons, entre autres, les Bulletins spéciaux d’alerte pour tous les secteurs d’activités, pour permettre aux acteurs de ces secteurs de mieux s’adapter aux sinistres et aux désastres naturels qui pourraient survenir en cas de situation extrême au niveau national. L’impact du changement climatique est très présent, il nous faut sensibiliser les populations sur les dangers qui menacent la Côte d’Ivoire ». Plusieurs Rotariens, dont Ladji Cissé, président du Réseau ivoirien des juristes d’affaires par ailleurs, membres de la commission Action ont pris part à cette conférence.
A. N.