Abidjan- L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde, lundi 12 octobre 2020, sur la faisabilité de l’immunité collective comme moyen de lutte contre la pandémie de coronavirus, rapporte le site d’information des Nations unies (Onu.info).
« Laisser libre cours à un virus dangereux dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.
« Il y a eu des discussions sur le concept d’atteindre une soi-disant "immunité collective" en laissant le virus se propager », a-t-il ajouté, relevant que l’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci.
« Jamais dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique », a souligné le chef de l’OMS.
Cette mise en garde de l’agence onusienne intervient alors qu’il est constaté dans le monde, une hausse du nombre de cas de Covid-19, en particulier en Europe et en Amérique.
sdaf/cmas
« Laisser libre cours à un virus dangereux dont nous ne comprenons pas tout, est tout simplement contraire à l’éthique. Ce n’est pas une option », a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.
« Il y a eu des discussions sur le concept d’atteindre une soi-disant "immunité collective" en laissant le virus se propager », a-t-il ajouté, relevant que l’immunité collective est obtenue en protégeant les personnes contre un virus, et non en les exposant à celui-ci.
« Jamais dans l’histoire de la santé publique, l’immunité collective n’a été utilisée comme stratégie pour répondre à une épidémie, et encore moins à une pandémie. C’est scientifiquement et éthiquement problématique », a souligné le chef de l’OMS.
Cette mise en garde de l’agence onusienne intervient alors qu’il est constaté dans le monde, une hausse du nombre de cas de Covid-19, en particulier en Europe et en Amérique.
sdaf/cmas