Le Projet WACA, Programme de gestion du littoral ouest-africain, a signé mercredi à Abidjan une convention avec l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) pour la conservation et la restauration des écosystèmes des parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé.
Pour le compte du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), la convention a été signée par M. Delfin Abé Ochou, coordonnateur du projet. La partie de l’OIPR a été paraphée par le colonel-major Tondossama Adama, le directeur général de cet organe.
Le directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a souligné que le plan d’actions de cette convention s’étend sur une période de quatre ans, allant de 2020 à 2023.
Il s’agit pour le Projet WACA, dans le cadre de cette convention, de mettre à la disposition de l’OIPR un financement de 200 millions de Fcfa pour mener des activités établies de façon "consensuelle", a souligné M. Kouablan.
"Je puis vous rassurer que l’OIPR mettra tout en oeuvre pour mener à bien toutes les activités inscrites dans le plan d’actions en apportant une attention particulière à l’appui aux populations riveraines de ces aires protégées", a dit le colonel-major Tondossama Adama.
L’OIPR, ajoutera-t-il, envisage une pleine implication des populations riveraines dans le projet en vue de les amener à prendre des initiatives pour la protection de ces "écosystèmes fragiles de mangroves".
Cette dernière décennie a été marquée par une flambée de catastrophes d’origine naturelle et anthropique avec pour conséquences la destruction de la diversité biologique et surtout des pertes importantes en terre évaluée entre 10 et 20 mètres par an.
Ces phénomènes sont notamment à la base de l’érosion côtière qui met en mal la résilience des habitants vivant sur le littoral, a fait observer le directeur général de OIPR.
Ce programme dénommé WACA intègre dans son champ d’intervention deux aires protégées à savoir les parcs nationaux d’Azagny et les Îles Ehotilé. Il vise en outre à permettre la préservation du cordon littoral ivoirien.
M. Ochou, coordonnateur du Projet WACA, a relevé que le programme a pour objectif de développer et de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la côte ouest-africaine.
Financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 16 milliards Fcfa au bénéfice de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet WACA s’étend sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2023.
Il prévoit également la réhabilitation et le reboisement des champs de mangroves dans le complexe lagunaire de Grand-Lahou (Sud ivoirien), ainsi que dans les parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé, placés sous la gestion exclusive de l’OIPR.
AP/ls/APA
Pour le compte du Programme de gestion du littoral ouest-africain (WACA), la convention a été signée par M. Delfin Abé Ochou, coordonnateur du projet. La partie de l’OIPR a été paraphée par le colonel-major Tondossama Adama, le directeur général de cet organe.
Le directeur de Cabinet, représentant le ministre ivoirien de l’Environnement et du développement durable, François Kouablan, a souligné que le plan d’actions de cette convention s’étend sur une période de quatre ans, allant de 2020 à 2023.
Il s’agit pour le Projet WACA, dans le cadre de cette convention, de mettre à la disposition de l’OIPR un financement de 200 millions de Fcfa pour mener des activités établies de façon "consensuelle", a souligné M. Kouablan.
"Je puis vous rassurer que l’OIPR mettra tout en oeuvre pour mener à bien toutes les activités inscrites dans le plan d’actions en apportant une attention particulière à l’appui aux populations riveraines de ces aires protégées", a dit le colonel-major Tondossama Adama.
L’OIPR, ajoutera-t-il, envisage une pleine implication des populations riveraines dans le projet en vue de les amener à prendre des initiatives pour la protection de ces "écosystèmes fragiles de mangroves".
Cette dernière décennie a été marquée par une flambée de catastrophes d’origine naturelle et anthropique avec pour conséquences la destruction de la diversité biologique et surtout des pertes importantes en terre évaluée entre 10 et 20 mètres par an.
Ces phénomènes sont notamment à la base de l’érosion côtière qui met en mal la résilience des habitants vivant sur le littoral, a fait observer le directeur général de OIPR.
Ce programme dénommé WACA intègre dans son champ d’intervention deux aires protégées à savoir les parcs nationaux d’Azagny et les Îles Ehotilé. Il vise en outre à permettre la préservation du cordon littoral ivoirien.
M. Ochou, coordonnateur du Projet WACA, a relevé que le programme a pour objectif de développer et de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la côte ouest-africaine.
Financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 16 milliards Fcfa au bénéfice de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet WACA s’étend sur une durée de cinq ans, de 2018 à 2023.
Il prévoit également la réhabilitation et le reboisement des champs de mangroves dans le complexe lagunaire de Grand-Lahou (Sud ivoirien), ainsi que dans les parcs d’Azagny et des Îles Ehotilé, placés sous la gestion exclusive de l’OIPR.
AP/ls/APA