Les guides religieux musulmans et chrétiens ivoiriens, réunis au sein de l'Alliance des religions pour la paix en Côte d'Ivoire, ont prié mercredi à Abidjan afin que l'élection présidentielle du 31 octobre 2020 soit apaisée.
La séance de prière et d'adresse à la nation a eu lieu au Palais de la culture de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d'Abidjan, en présence de centaines de fidèles musulmans et chrétiens.
Le check Aïma Mamadou Traoré, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (Cosim), a imploré la miséricorde de Dieu sur le pays en vue d'un scrutin sans heurts.
Il a formulé le vœu que "l'élection présidentielle qui aura lieu le 31 octobre prochain, se déroule de façon transparente, crédible, dans la paix et sans la moindre violence".
Le président du Cosim a demandé que "les résultats (de l'élection) soient acceptés de tous, et cela, afin d'éviter à notre pays une crise postélectorale comme celle qu'il a connu en 2010".
L'Imam Mamadou Traoré a en outre souhaité que Dieu "amène les acteurs politiques ivoiriens à renouer le fil du dialogue, de la réconciliation vraie et de la collaboration constructive entre eux afin de préserver la paix, la concorde et la cohésion sociale".
Le leader religieux musulman a également prié pour que "la Côte d'Ivoire soit sous une divine protection contre la pandémie de la Covid-19 qui sème actuellement à travers le monde la mort, la désolation et la pauvreté".
Le révérend Noël Nguessan, le président national des églises CMA de Côte d'Ivoire, porte-parole de l'Alliance des religions pour la paix, à cette occasion, a invité "les acteurs politiques à proscrire les propos discriminatoires du débat politique".
Les guides religieux "encouragent les acteurs politiques à reprendre les concertations entre eux en vue d'un dialogue inter-ivoirien", a dit le révérend Noël Nguessan, au nom de l'Alliance des religions pour la paix en Côte d'Ivoire.
Les leaders religieux ont, "dans le sens de la décrispation", demandé au gouvernement d'"élargir les prisonniers suite aux récentes manifestations" liées à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Ils ont exhorté les partis politiques à "proscrire la référence aux religions dans leurs discours", tout en les invitant à "bannir toute sorte de violences dans la conquête du pouvoir".
L'Alliance des religions pour la paix a par ailleurs encouragé le gouvernement à favoriser davantage le retour des exilés en Côte d'Ivoire, et demandé à l'ensemble des Ivoiriens de proscrire toute forme de violence et de faire preuve de retenue en cette période électorale.
M. Claude Sahi, le représentant du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré que les guides religieux sont "un espoir et une espérance pour la Côte d'Ivoire" au regard de leur rôle, les invitant à toujours exhorter leurs fidèles à la paix et à l'amour du prochain.
La rencontre œcuménique a regroupé principalement, le Cosim et les différentes organisations musulmanes et islamiques, la Conférence des évêques catholiques et la fédération des églises évangéliques de Côte d'Ivoire.
AP/ls/APA
La séance de prière et d'adresse à la nation a eu lieu au Palais de la culture de Treichville, une commune cosmopolite dans le Sud d'Abidjan, en présence de centaines de fidèles musulmans et chrétiens.
Le check Aïma Mamadou Traoré, le président du Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques de Côte d'Ivoire (Cosim), a imploré la miséricorde de Dieu sur le pays en vue d'un scrutin sans heurts.
Il a formulé le vœu que "l'élection présidentielle qui aura lieu le 31 octobre prochain, se déroule de façon transparente, crédible, dans la paix et sans la moindre violence".
Le président du Cosim a demandé que "les résultats (de l'élection) soient acceptés de tous, et cela, afin d'éviter à notre pays une crise postélectorale comme celle qu'il a connu en 2010".
L'Imam Mamadou Traoré a en outre souhaité que Dieu "amène les acteurs politiques ivoiriens à renouer le fil du dialogue, de la réconciliation vraie et de la collaboration constructive entre eux afin de préserver la paix, la concorde et la cohésion sociale".
Le leader religieux musulman a également prié pour que "la Côte d'Ivoire soit sous une divine protection contre la pandémie de la Covid-19 qui sème actuellement à travers le monde la mort, la désolation et la pauvreté".
Le révérend Noël Nguessan, le président national des églises CMA de Côte d'Ivoire, porte-parole de l'Alliance des religions pour la paix, à cette occasion, a invité "les acteurs politiques à proscrire les propos discriminatoires du débat politique".
Les guides religieux "encouragent les acteurs politiques à reprendre les concertations entre eux en vue d'un dialogue inter-ivoirien", a dit le révérend Noël Nguessan, au nom de l'Alliance des religions pour la paix en Côte d'Ivoire.
Les leaders religieux ont, "dans le sens de la décrispation", demandé au gouvernement d'"élargir les prisonniers suite aux récentes manifestations" liées à l'élection présidentielle du 31 octobre 2020.
Ils ont exhorté les partis politiques à "proscrire la référence aux religions dans leurs discours", tout en les invitant à "bannir toute sorte de violences dans la conquête du pouvoir".
L'Alliance des religions pour la paix a par ailleurs encouragé le gouvernement à favoriser davantage le retour des exilés en Côte d'Ivoire, et demandé à l'ensemble des Ivoiriens de proscrire toute forme de violence et de faire preuve de retenue en cette période électorale.
M. Claude Sahi, le représentant du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a déclaré que les guides religieux sont "un espoir et une espérance pour la Côte d'Ivoire" au regard de leur rôle, les invitant à toujours exhorter leurs fidèles à la paix et à l'amour du prochain.
La rencontre œcuménique a regroupé principalement, le Cosim et les différentes organisations musulmanes et islamiques, la Conférence des évêques catholiques et la fédération des églises évangéliques de Côte d'Ivoire.
AP/ls/APA