Le Chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, avait pris le pari de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. Après 9 ans de gestion effective du pouvoir, que peut-on retenir de cette promesse ? A-t-il atteint son but ? Assurément non, au regard de la réalité sur le terrain. Certes, sous la houlette d’Alassane Ouattara, l’économie avait fait un bond qualitatif mais aujourd’hui, les choses se présentent différemment ; au moment même où il achève son 2ème mandat que lui confère la Constitution ivoirienne. Après la crise de 2010, sous l’ère du RHDP (version initiale), le pays avait renoué avec les bailleurs de fonds, le taux de croissance était en moyenne estimé à 9% pendant 5 ans avant de descendre à 7,8% et se projeter en 2020 à moins de 2%. Les infrastructures également telles que des ponts, des routes, des barrages avaient été réalisés. Cependant, on peut le dire aujourd’hui sans se tromper que certes ce qui a été fait est salutaire mais il est loin aujourd’hui de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent. Ce rêve tant caressé par le président sortant, Alassane Ouattara, ne s’est pas réalisé. Ce ne fut qu’un leurre pour celui-là-même qui demandait, en 2010, aux populations “donnez-moi 5 ans seulement et je ferai de la Côte d’Ivoire, du pays, un pays émergent“. D’ailleurs, “pays émergent à l’horizon 2020“ qui était devenu le refrain dans tous les discours des dirigeants ivoiriens a subitement disparu aujourd’hui. Personne n’ose en faire mention. Même l’initiateur de cette expression, Alassane Ouattara, l’a sortie de son lexique.
Voilà un challenge que tente de relever le Président Ouattara, qui souhaite briguer un deuxième et dernier mandat en 2015 afin de réaliser cet objectif très ambitieux. Aujourd’hui, l’atteinte de cet objectif peut paraître utopique au regard de tant de dysfonctionnements, d’indiscipline, de pauvreté et de retard en matière économique, sociale et de développement en Côte d’Ivoire. C’est l’aveu d’un échec cuisant qui ne dit pas son nom. Alassane Ouattara l’a d’ailleurs reconnu lors d’une interview qu’il avait accordée en 2018 à un confrère. « Ça sera peut-être difficile pour 2020 (…) Mais je suis déterminé à améliorer le quotidien des Ivoiriens, à asseoir la paix et renforcer la discipline et le civisme de mes concitoyens » a déclaré Alassane Ouattara au confrère. Il a affirmé peu de temps avant que la Côte d’Ivoire, ayant pris son envol devrait bientôt être dans le rang des pays émergents. L’émergence reste réalisable à la seule condition que soient réunis plusieurs facteurs qui la favorisent. Au regard de tout ce qui précède, on ne peut donc pas, à ce jour, dire sans être gêné que Alassane Ouattara a réussi à faire de la “Côte d’Ivoire, un pays émergent“, qui selon lui, n’est d’autre qu’un peuple qui vit dans un climat social serein, éduqué, et qui a accès à des soins de qualité, mange à sa faim, se développe en créant de nombreux emplois de manière à réduire considérablement le chômage et surtout vit en harmonie, dans un esprit de fraternité. Vivement que les futurs dirigeants de la Côte d’Ivoire s’y attellent dans l’intérêt supérieur des populations.
FRANÇOIS BECANTHY
Voilà un challenge que tente de relever le Président Ouattara, qui souhaite briguer un deuxième et dernier mandat en 2015 afin de réaliser cet objectif très ambitieux. Aujourd’hui, l’atteinte de cet objectif peut paraître utopique au regard de tant de dysfonctionnements, d’indiscipline, de pauvreté et de retard en matière économique, sociale et de développement en Côte d’Ivoire. C’est l’aveu d’un échec cuisant qui ne dit pas son nom. Alassane Ouattara l’a d’ailleurs reconnu lors d’une interview qu’il avait accordée en 2018 à un confrère. « Ça sera peut-être difficile pour 2020 (…) Mais je suis déterminé à améliorer le quotidien des Ivoiriens, à asseoir la paix et renforcer la discipline et le civisme de mes concitoyens » a déclaré Alassane Ouattara au confrère. Il a affirmé peu de temps avant que la Côte d’Ivoire, ayant pris son envol devrait bientôt être dans le rang des pays émergents. L’émergence reste réalisable à la seule condition que soient réunis plusieurs facteurs qui la favorisent. Au regard de tout ce qui précède, on ne peut donc pas, à ce jour, dire sans être gêné que Alassane Ouattara a réussi à faire de la “Côte d’Ivoire, un pays émergent“, qui selon lui, n’est d’autre qu’un peuple qui vit dans un climat social serein, éduqué, et qui a accès à des soins de qualité, mange à sa faim, se développe en créant de nombreux emplois de manière à réduire considérablement le chômage et surtout vit en harmonie, dans un esprit de fraternité. Vivement que les futurs dirigeants de la Côte d’Ivoire s’y attellent dans l’intérêt supérieur des populations.
FRANÇOIS BECANTHY