Abidjan - L'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) et le Centre Carter qui ont déployé sur l'étendue du territoire 17 équipes d'observateurs dans 33 régions et districts autonomes du pays ont fait savoir, lundi 02 novembre 2020 à Abidjan, lors d'une conférence de presse que le contexte politique et sécuritaire n'a pas permis d'organiser une élection présidentielle compétitive et crédible.
Dans une déclaration préliminaire qui fait suite à l'observation de l'élection présidentielle qui s'est déroulée en Côte d'Ivoire le 31 octobre 2020, l' EISA et le Centre Carter ont mis en exergue le fait que le contexte politique et sécuritaire n'a pas permis d'organiser une élection présidentielle compétitive et crédible.
La mission note que le processus électoral a exclu un grand nombre de forces politiques ivoiriennes et a été boycotté par une partie de la population dans un environnement sécuritaire volatile. Par conséquent, "ces problèmes menacent l'acceptation des résultats par la population et la cohésion", ont alerté l'EISA et le Centre Carter.
Par ailleurs, la mission a exprimé de sérieuses inquiétudes sur les restrictions des libertés publiques, de la liberté d'expression et du droit des citoyens d'élire et d'être élu. Aussi, elle s'est inquiétée que ces difficultés puissent accroitre les risques de conflits et de violences et ainsi occasionner un recul démocratique.
Dans un tel contexte, la mission d'observation a appelé " à nouveau le Président Ouattara et les dirigeants de l'opposition à résoudre leurs différents politiques et électoraux par un dialogue inclusif".
Toutefois, la mission internationale conjointe d'observation électorale (MIOE) de l'EISA et du Centre Carter a indiqué que leur observation a porté sur 213 bureaux de vote (BV) visités, tout au long du scrutin avec 16 équipes d'observateurs dans 17 des 33 régions et districts du pays.
"Même si les procédures de vote ont été généralement respectées dans la plupart des BV visités, le vote a eu lieu dans un contexte fortement problématique", a précisé la MIOE indiquant que "dans six des 17 régions observées, l'organisation du vote a été fortement impactée".
Selon la mission, ses observateurs ont comptabilisé 1052 bureaux n'ont pas ouverts. Elle note que le taux de participation a été très mitigé et présente de fortes disparités sur le territoire national avec "des taux relativement plus élevés dans le nord, faibles dans le centre et à l'ouest, et très variables dans le sud du pays".
La mission rappelle qu'il incombe à tous les dirigeants ivoiriens et aux acteurs clés de s'abstenir de toute rhétorique susceptible d'attiser le recours à la violence, "compte tenu des risques accrus de conflits".
Cette mission internationale conduite par l’ancien vice-président du Kenya, Stephen Kalonzo, a pris fin ce lundi 02 novembre 2020.
ebd/tm
Dans une déclaration préliminaire qui fait suite à l'observation de l'élection présidentielle qui s'est déroulée en Côte d'Ivoire le 31 octobre 2020, l' EISA et le Centre Carter ont mis en exergue le fait que le contexte politique et sécuritaire n'a pas permis d'organiser une élection présidentielle compétitive et crédible.
La mission note que le processus électoral a exclu un grand nombre de forces politiques ivoiriennes et a été boycotté par une partie de la population dans un environnement sécuritaire volatile. Par conséquent, "ces problèmes menacent l'acceptation des résultats par la population et la cohésion", ont alerté l'EISA et le Centre Carter.
Par ailleurs, la mission a exprimé de sérieuses inquiétudes sur les restrictions des libertés publiques, de la liberté d'expression et du droit des citoyens d'élire et d'être élu. Aussi, elle s'est inquiétée que ces difficultés puissent accroitre les risques de conflits et de violences et ainsi occasionner un recul démocratique.
Dans un tel contexte, la mission d'observation a appelé " à nouveau le Président Ouattara et les dirigeants de l'opposition à résoudre leurs différents politiques et électoraux par un dialogue inclusif".
Toutefois, la mission internationale conjointe d'observation électorale (MIOE) de l'EISA et du Centre Carter a indiqué que leur observation a porté sur 213 bureaux de vote (BV) visités, tout au long du scrutin avec 16 équipes d'observateurs dans 17 des 33 régions et districts du pays.
"Même si les procédures de vote ont été généralement respectées dans la plupart des BV visités, le vote a eu lieu dans un contexte fortement problématique", a précisé la MIOE indiquant que "dans six des 17 régions observées, l'organisation du vote a été fortement impactée".
Selon la mission, ses observateurs ont comptabilisé 1052 bureaux n'ont pas ouverts. Elle note que le taux de participation a été très mitigé et présente de fortes disparités sur le territoire national avec "des taux relativement plus élevés dans le nord, faibles dans le centre et à l'ouest, et très variables dans le sud du pays".
La mission rappelle qu'il incombe à tous les dirigeants ivoiriens et aux acteurs clés de s'abstenir de toute rhétorique susceptible d'attiser le recours à la violence, "compte tenu des risques accrus de conflits".
Cette mission internationale conduite par l’ancien vice-président du Kenya, Stephen Kalonzo, a pris fin ce lundi 02 novembre 2020.
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