La cheffe par intérim de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), Stephanie Williams a fait état mardi 3 novembre 2020, de progrès enregistrés par les camps rivaux libyens au sujet de la feuille de route pour appliquer de l’accord de cessez-le-feu, signé le 23 octobre à Genève.
Entamées lundi à Ghadamès, dans le sud-ouest de la Libye, les discussions ont réuni d’un côté les responsables militaires du gouvernement d’entente nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et de l’autre côté, des autorités de l’Est alliées du maréchal Khalifa Haftar.
Les deux parties sont tombées d’accord sur la « mise en place d’un sous-comité militaire pour superviser le retrait des forces militaires vers leurs bases respectives et le départ des forces étrangères des lignes de front », a indiqué Stephanie Williams.
La Commission a aussi décidé de « se réunir à Syrte, dans le nord du pays et autour de laquelle se situe depuis mi-juin, la ligne de front, le plus tôt possible » et d’y établir son siège. Elle a aussi exhorté le Conseil de sécurité à « adopter rapidement une résolution contraignante pour mettre en œuvre l’accord de Genève de cessez-le-feu ».
Comme progrès également, les liaisons aériennes seront rétablies « immédiatement » à Sebha et Ghadamès dans le sud. Aussi, une première réunion chargée de « réunifier les Gardes des installations pétrolières » se tiendra le 16 novembre au terminal de Brega. De plus, un forum pour le dialogue politique se tiendra à partir du 9 novembre et réunira en Tunisie des personnalités libyennes de tous bords en vue d’un règlement du conflit libyen.
Les pourparlers de Ghadamès interviennent après des réunions à Genève ayant débouché à la signature, le 23 octobre sous l’égide de l’ONU, d’un accord de cessez-le-feu permanent avec « effet immédiat ».
(AIP)
eaa/tm
Entamées lundi à Ghadamès, dans le sud-ouest de la Libye, les discussions ont réuni d’un côté les responsables militaires du gouvernement d’entente nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale, et de l’autre côté, des autorités de l’Est alliées du maréchal Khalifa Haftar.
Les deux parties sont tombées d’accord sur la « mise en place d’un sous-comité militaire pour superviser le retrait des forces militaires vers leurs bases respectives et le départ des forces étrangères des lignes de front », a indiqué Stephanie Williams.
La Commission a aussi décidé de « se réunir à Syrte, dans le nord du pays et autour de laquelle se situe depuis mi-juin, la ligne de front, le plus tôt possible » et d’y établir son siège. Elle a aussi exhorté le Conseil de sécurité à « adopter rapidement une résolution contraignante pour mettre en œuvre l’accord de Genève de cessez-le-feu ».
Comme progrès également, les liaisons aériennes seront rétablies « immédiatement » à Sebha et Ghadamès dans le sud. Aussi, une première réunion chargée de « réunifier les Gardes des installations pétrolières » se tiendra le 16 novembre au terminal de Brega. De plus, un forum pour le dialogue politique se tiendra à partir du 9 novembre et réunira en Tunisie des personnalités libyennes de tous bords en vue d’un règlement du conflit libyen.
Les pourparlers de Ghadamès interviennent après des réunions à Genève ayant débouché à la signature, le 23 octobre sous l’égide de l’ONU, d’un accord de cessez-le-feu permanent avec « effet immédiat ».
(AIP)
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