Abidjan- Les crimes commis contre les journalistes sont l’expression d’une défaillance des systèmes judiciaire et de sécurité, a indiqué lundi 2 novembre 2020, l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), à l’occasion de LA Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
« Les journalistes sont indispensables pour garantir le droit fondamental à la liberté d’expression énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Lorsque des journalistes sont attaqués en toute impunité, il y a une défaillance des systèmes judiciaire et de sécurité pour tous », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
Au cours des 14 dernières années (2006-2019), près de 1200 journalistes ont été tués pour avoir voulu couvrir des événements et informer le public. Cela correspond en moyenne à un mort tous les quatre jours. Dans neuf sur dix des cas commis, les meurtriers restent impunis, rapporte un communiqué de l’Organisme.
L'UNESCO appelle de ce fait, les gouvernements, la société civile, les médias et ceux qui se soucient du respect de l'Etat de droit à se joindre aux efforts globaux pour mettre fin à l'impunité qui cause « des dommages aux sociétés entières en dissimulant de graves violations des droits de l'homme, de la corruption et de la criminalité ».
En reconnaissance des profondes conséquences de l’impunité, notamment en ce qui concerne les crimes commis contre les journalistes, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en 2013, lors de sa 68ème session, la Résolution A/RES/68/163 qui proclame le 2 novembre « Journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes ».
Cette résolution est une exhortation des Etats Membres à mettre en place des mesures précises afin de lutter contre l’actuelle culture d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, au Mali le 2 novembre 2013.
eaa/ask
« Les journalistes sont indispensables pour garantir le droit fondamental à la liberté d’expression énoncé à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Lorsque des journalistes sont attaqués en toute impunité, il y a une défaillance des systèmes judiciaire et de sécurité pour tous », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
Au cours des 14 dernières années (2006-2019), près de 1200 journalistes ont été tués pour avoir voulu couvrir des événements et informer le public. Cela correspond en moyenne à un mort tous les quatre jours. Dans neuf sur dix des cas commis, les meurtriers restent impunis, rapporte un communiqué de l’Organisme.
L'UNESCO appelle de ce fait, les gouvernements, la société civile, les médias et ceux qui se soucient du respect de l'Etat de droit à se joindre aux efforts globaux pour mettre fin à l'impunité qui cause « des dommages aux sociétés entières en dissimulant de graves violations des droits de l'homme, de la corruption et de la criminalité ».
En reconnaissance des profondes conséquences de l’impunité, notamment en ce qui concerne les crimes commis contre les journalistes, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en 2013, lors de sa 68ème session, la Résolution A/RES/68/163 qui proclame le 2 novembre « Journée Internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes ».
Cette résolution est une exhortation des Etats Membres à mettre en place des mesures précises afin de lutter contre l’actuelle culture d’impunité. La date a été choisie en mémoire de l’assassinat de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, au Mali le 2 novembre 2013.
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