Le risque d’une pénurie alimentaire dans les semaines à venir est bien réel dans la région du N’zi si les activités économiques ne se normalisent pas, a constaté l’AIP, cinq jours après l’élection présidentielle.
Depuis plus de deux semaines, en raison des tensions nées des contestations de la présidentielle, les populations ont bloqué les voies d’accès des villages. Cette situation a entrainé un arrêt complet des activités de transport. Aujourd’hui, il est impossible d’évacuer les produits agricoles des brousses vers les chefs-lieux de départements et de région et/ou de les ravitailler à partir d’Abidjan.
A Dimbokro, chef-lieu de région, les magasins et autres surfaces qui vendent notamment le riz, la farine et l’igname sont en rupture. L’attiéké, le placali (pâte de manioc), sont introuvables au grand marché de la ville qui n’est plus ravitaillée en manioc. La salade et autres légumes, si on en trouve, ont augmenté de prix.
Si à Dimbokro, la situation semble encore tenable, à Bocanda et à Kouassikouassikro par contre, elle est plus dramatique.
(AIP)
Depuis plus de deux semaines, en raison des tensions nées des contestations de la présidentielle, les populations ont bloqué les voies d’accès des villages. Cette situation a entrainé un arrêt complet des activités de transport. Aujourd’hui, il est impossible d’évacuer les produits agricoles des brousses vers les chefs-lieux de départements et de région et/ou de les ravitailler à partir d’Abidjan.
A Dimbokro, chef-lieu de région, les magasins et autres surfaces qui vendent notamment le riz, la farine et l’igname sont en rupture. L’attiéké, le placali (pâte de manioc), sont introuvables au grand marché de la ville qui n’est plus ravitaillée en manioc. La salade et autres légumes, si on en trouve, ont augmenté de prix.
Si à Dimbokro, la situation semble encore tenable, à Bocanda et à Kouassikouassikro par contre, elle est plus dramatique.
(AIP)