Les ministres Pascal Abinan Kouakou et Siandou Fofana ont co-présidé, le vendredi 20 novembre, la cérémonie traditionnelle du nouvel an en pays agni, à Agnibilékrou.
Sous l’autorité morale et en présence de sa majesté Nanan Tigori Gnamin, son nouveau nom de règne après avoir été, au départ, intronisé en tant que Kabran Dyé II, 14e Roi du Djuablin, la Cour royale d’Agnibilékrou a abrité le top-départ de la célébration de la fête de l’igname, le vendredi 20 novembre, ce vendredi qui est déclaré comme saint dans la cosmogonie agni.
Une cérémonie coprésidée par le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale (et président du Conseil régional de l’Indénié-Djuablin), Pascal Abinan Kouakou, et Siandou Fofana, du Tourisme et des Loisirs. Tous deux fils de la région, résolument ancrés dans la tradition de leur aire culturelle. Les deux personnalités se sont réjouies de ce que les mannes des ancêtres, les saints protecteurs et les divinités aient agréé les sacrifices à eux consacrés au sanctuaire de la Cour royale, en prélude de la cérémonie.
Cette fête marque, en pays agni, selon le ministre Siandou Fofana, le passage de l’année finissante à la nouvelle année. Et est l’opportunité idéale pour le peuple, faisant corps avec son roi, pour former des vœux de prospérité et de santé pour tous, ainsi que l’occasion de conjurer le mauvais sort. Aussi bien pour le peuple agni, akan en général, et au-delà pour la nation ivoirienne. Surtout avec la pandémie de la Covid 19 et les violences intercommunautaires que le pays a connues en 2020.
La fête de l’igname, il faut le noter, est une manifestation culturelle vieille de plus de 300 ans. Elle est célébrée par les Akan de façon exhaustive. Elle est, d'abord, une action de grâce rendue par les vivants aux esprits divins auxquels la terre doit la paix et la fécondité. Ensuite, elle est la commémoration des morts qui ne cessent de veiller sur les hommes et de leur procurer tout ce qui leur est nécessaire pour vivre heureux. Elle est, enfin, pour le peuple une occasion de purification et de réjouissance dans la paix et l'abondance retrouvées. L'exposition des "Bia" (sièges royaux), est le point d'orgue de cette fête et l’expression de l’abondance du royaume. Faut-il le noter, le la de la fête donné à Agnibilékrou, a vu la présence des attributs royaux de Damé, Tanguélan, Ayenon et Anianssué. Le samedi et dimanche tous les villages et hameaux prenant le relais.
Pour piqûre de rappel, il importe de dire que la fête de l’igname rend hommage au tubercule nourricier qui sauva le peuple agni dans son exode de l'ancien royaume Ashanti (actuel Ghana) vers le territoire de la Côte d'Ivoire. A cette occasion, la consommation d'igname est interdite, elle n'est utilisée qu'à des fins de rites purificateurs.
Dircom Mintour & Loisirs
Sous l’autorité morale et en présence de sa majesté Nanan Tigori Gnamin, son nouveau nom de règne après avoir été, au départ, intronisé en tant que Kabran Dyé II, 14e Roi du Djuablin, la Cour royale d’Agnibilékrou a abrité le top-départ de la célébration de la fête de l’igname, le vendredi 20 novembre, ce vendredi qui est déclaré comme saint dans la cosmogonie agni.
Une cérémonie coprésidée par le ministre de l’Emploi et de la Protection sociale (et président du Conseil régional de l’Indénié-Djuablin), Pascal Abinan Kouakou, et Siandou Fofana, du Tourisme et des Loisirs. Tous deux fils de la région, résolument ancrés dans la tradition de leur aire culturelle. Les deux personnalités se sont réjouies de ce que les mannes des ancêtres, les saints protecteurs et les divinités aient agréé les sacrifices à eux consacrés au sanctuaire de la Cour royale, en prélude de la cérémonie.
Cette fête marque, en pays agni, selon le ministre Siandou Fofana, le passage de l’année finissante à la nouvelle année. Et est l’opportunité idéale pour le peuple, faisant corps avec son roi, pour former des vœux de prospérité et de santé pour tous, ainsi que l’occasion de conjurer le mauvais sort. Aussi bien pour le peuple agni, akan en général, et au-delà pour la nation ivoirienne. Surtout avec la pandémie de la Covid 19 et les violences intercommunautaires que le pays a connues en 2020.
La fête de l’igname, il faut le noter, est une manifestation culturelle vieille de plus de 300 ans. Elle est célébrée par les Akan de façon exhaustive. Elle est, d'abord, une action de grâce rendue par les vivants aux esprits divins auxquels la terre doit la paix et la fécondité. Ensuite, elle est la commémoration des morts qui ne cessent de veiller sur les hommes et de leur procurer tout ce qui leur est nécessaire pour vivre heureux. Elle est, enfin, pour le peuple une occasion de purification et de réjouissance dans la paix et l'abondance retrouvées. L'exposition des "Bia" (sièges royaux), est le point d'orgue de cette fête et l’expression de l’abondance du royaume. Faut-il le noter, le la de la fête donné à Agnibilékrou, a vu la présence des attributs royaux de Damé, Tanguélan, Ayenon et Anianssué. Le samedi et dimanche tous les villages et hameaux prenant le relais.
Pour piqûre de rappel, il importe de dire que la fête de l’igname rend hommage au tubercule nourricier qui sauva le peuple agni dans son exode de l'ancien royaume Ashanti (actuel Ghana) vers le territoire de la Côte d'Ivoire. A cette occasion, la consommation d'igname est interdite, elle n'est utilisée qu'à des fins de rites purificateurs.
Dircom Mintour & Loisirs