C’est une situation qui perdure depuis le samedi 21 novembre 2020 voire une semaine. Selon le témoignage d’un habitant surplace de la ville d’Azaguié non loin d’Agboville que nous avons joint, hier, il s’agit d’affrontements entre des jeunes drogués des différents cartels. Sortis de leur fumoir, ils ont commencé par des règlements de comptes, une bagarre rangée. La conséquence de ces actes s’est déportée dans la quasi-totalité de la cité. Erections de barrages de fortune, agressions des passagers à bord des véhicules de transports notamment sur l’axe Azaguié-Adzopé. Le lundi 23 novembre 2020, le même mouvement de violence s’est répandu dans le village de Ahoua. L’on a pu assister à des actions de barbaries sens dessus dessous semant une grande frayeur au sein des populations, a-t-on appris de sources concordantes. Dans la même foulée, notre informateur nous apprend que des membres d’une famille revenaient après l’inhumation d’un jeune Abbey et chemin faisant, ils sont sortis nez-à-nez sur ces jeunes adeptes des fumoirs comme par hasard. Et là, il y a eu un affrontement avec des blessés. Le bilan de ces violences ne fait pas cas de morts mais plutôt des blessés. Ces tristes évènements, notre témoin à Azaguié ignore s’ils sont à mettre à l’actif de la situation politique ou un fait isolé. Pour l’heure, le calme est revenu après que le préfet de région de l’Agneby-Tiassa a tenu une réunion de crise le dimanche22 novembre dernier de 10h à 17 h avec tous les responsables administratifs de la région, du département, les différentes couches sociales, politiques locales, les chefs coutumiers et traditionnels.
FOUMSEKE COULIBALY
FOUMSEKE COULIBALY