Abidjan (Côte d’Ivoire)- Des centaines de femmes du Grand Abidjan, issues de différentes religions, ont prié samedi pour la paix en Côte d’Ivoire, et salué le tête-à-tête entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié. Cette rencontre a baissé la tension socio-politique après la présidentielle du 31 octobre 2020 émaillée de violences.
"Nous estimons que le Tout-puissant a opéré pour nous un miracle, le fait que MM. Ouattara et Bédié aient accepté de se retrouver, de laisser tomber chacun leur égo pour se parler", a déclaré à la presse la présidente du Comité d’organisation, Mme Faber Maïmouna Koné.
Selon elle, depuis le 11 novembre 2020, date de leur rencontre, "on a plus entendu parler de tueries, de destruction de biens publics et privés". Et, si Dieu n’avait pas opéré ce miracle pour la Côte d’Ivoire "on ne sait pas où chacun serait aujourd’hui".
Cette rencontre, qui a eu lieu à l’espace Canal au bois de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, insistera-t-elle, vise à "dire merci au Tout-puissant, à l’invoquer et le glorifier à travers cette prière oecuménique" et encourager ces leaders politiques "à tout faire pour que ça ne rechute pas".
Elle a souhaité qu’ils "ne reculent plus" et fassent tout pour garder le cap, car on doit aller de l’avant qu’elle que soit la situation; parce que "la haine a été créée de toute pièce par la politique", rendant les coeurs insensibles à la mort en cette période électorale.
Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de cette prière oecuménique, a félicité les organisatrices pour cette initiative qui a regroupé des femmes de divers partis politiques et religions pour prier en faveur de la paix en Côte d’Ivoire.
"Après ces prières, je pense que chacun jouera sa partition pour que le pays demeure en paix", a-t-il lancé tout en rappelant qu’à la suite de la mort de Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat, la Côte d’Ivoire a connu une succession de crises. C’est pourquoi la paix devrait être préservée.
Dans l’histoire du pays, l’on enregistre deux crises majeures, notamment la rébellion de 2002 qui a divisé la Côte d’Ivoire avec un Sud gouvernemental et la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.
"Nous devons tout faire pour qu’à travers nos propos, nos actes et nos pensées, ce pays demeure sur le chemin de la paix, de l’union, de la fraternité, de la cohésion et de la stabilité sociale et économique" et ne "rebascule pas dans ces travers", a-t-il lancé.
Au cours d’une exhortation, l’évêque Jonathan Gba de l’église évangélique Tabernacle des vainqueurs, a relevé que "ce qui produit la guerre est le manque de la crainte de Dieu". De ce fait, "un pays qui ne croit pas en l’Eternel, va vers la catastrophe".
Il a ensuite prié afin que Dieu ait sa faveur sur la Côte d’Ivoire et préserve la nation de toute guerre. Toutefois, les femmes ont un rôle à jouer, en conseillant leur conjoint et en éduquant leurs enfants.
Pour sa part, l’imam Diomandé Vako, qui a officié le sermon, en présence du ministre Adama Diawara, a appelé à ce que les Ivoiriens et les leaders politiques œuvrent pour le triomphe de la justice et de la paix.
"Dieu ne change jamais l’état d’un peuple tant que ce peuple n’a pas changé ce qui est en lui-même, tant qu’on a pas nous-même changé notre coeur, le débarrasser de la haine et de la jalousie, de la méchanceté", a-t-il dit, avant d’ajouter "si on change notre intérieur, la paix va revenir".
L’imam Vako a invité tous les acteurs politiques à "s’asseoir pour faire la paix", et "qu’on dise que ça va, ça suffit, car tôt où tard on sera obligé de s’asseoir pour discuter pour la paix, et pourquoi ne pas commencer par le dialogue".
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, était au rang des fidèles musulmans qui ont prié pour la paix. Toute chose qui montre que les autorités et les populations sont conscientes de ce que Dieu est la source de la paix.
AP/ls
"Nous estimons que le Tout-puissant a opéré pour nous un miracle, le fait que MM. Ouattara et Bédié aient accepté de se retrouver, de laisser tomber chacun leur égo pour se parler", a déclaré à la presse la présidente du Comité d’organisation, Mme Faber Maïmouna Koné.
Selon elle, depuis le 11 novembre 2020, date de leur rencontre, "on a plus entendu parler de tueries, de destruction de biens publics et privés". Et, si Dieu n’avait pas opéré ce miracle pour la Côte d’Ivoire "on ne sait pas où chacun serait aujourd’hui".
Cette rencontre, qui a eu lieu à l’espace Canal au bois de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, insistera-t-elle, vise à "dire merci au Tout-puissant, à l’invoquer et le glorifier à travers cette prière oecuménique" et encourager ces leaders politiques "à tout faire pour que ça ne rechute pas".
Elle a souhaité qu’ils "ne reculent plus" et fassent tout pour garder le cap, car on doit aller de l’avant qu’elle que soit la situation; parce que "la haine a été créée de toute pièce par la politique", rendant les coeurs insensibles à la mort en cette période électorale.
Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, parrain de cette prière oecuménique, a félicité les organisatrices pour cette initiative qui a regroupé des femmes de divers partis politiques et religions pour prier en faveur de la paix en Côte d’Ivoire.
"Après ces prières, je pense que chacun jouera sa partition pour que le pays demeure en paix", a-t-il lancé tout en rappelant qu’à la suite de la mort de Félix Houphouët-Boigny, le premier chef d’Etat, la Côte d’Ivoire a connu une succession de crises. C’est pourquoi la paix devrait être préservée.
Dans l’histoire du pays, l’on enregistre deux crises majeures, notamment la rébellion de 2002 qui a divisé la Côte d’Ivoire avec un Sud gouvernemental et la crise post-électorale de 2010-2011 qui a fait plus de 3 000 morts dans le pays.
"Nous devons tout faire pour qu’à travers nos propos, nos actes et nos pensées, ce pays demeure sur le chemin de la paix, de l’union, de la fraternité, de la cohésion et de la stabilité sociale et économique" et ne "rebascule pas dans ces travers", a-t-il lancé.
Au cours d’une exhortation, l’évêque Jonathan Gba de l’église évangélique Tabernacle des vainqueurs, a relevé que "ce qui produit la guerre est le manque de la crainte de Dieu". De ce fait, "un pays qui ne croit pas en l’Eternel, va vers la catastrophe".
Il a ensuite prié afin que Dieu ait sa faveur sur la Côte d’Ivoire et préserve la nation de toute guerre. Toutefois, les femmes ont un rôle à jouer, en conseillant leur conjoint et en éduquant leurs enfants.
Pour sa part, l’imam Diomandé Vako, qui a officié le sermon, en présence du ministre Adama Diawara, a appelé à ce que les Ivoiriens et les leaders politiques œuvrent pour le triomphe de la justice et de la paix.
"Dieu ne change jamais l’état d’un peuple tant que ce peuple n’a pas changé ce qui est en lui-même, tant qu’on a pas nous-même changé notre coeur, le débarrasser de la haine et de la jalousie, de la méchanceté", a-t-il dit, avant d’ajouter "si on change notre intérieur, la paix va revenir".
L’imam Vako a invité tous les acteurs politiques à "s’asseoir pour faire la paix", et "qu’on dise que ça va, ça suffit, car tôt où tard on sera obligé de s’asseoir pour discuter pour la paix, et pourquoi ne pas commencer par le dialogue".
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara, était au rang des fidèles musulmans qui ont prié pour la paix. Toute chose qui montre que les autorités et les populations sont conscientes de ce que Dieu est la source de la paix.
AP/ls