Abidjan – L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a lancé, jeudi 3 décembre 2020, l'Alliance pour la Riposte contre l'Infodémie en Afrique (AIRA), pour coordonner les actions et mettre en commun les ressources afin de lutter contre la désinformation autour de la pandémie de COVID-19 et d'autres urgences sanitaires en Afrique, énonce un communiqué de presse de l'agence onusienne.
Les plateformes numériques ont été inondées d'informations relatives à la COVID-19 depuis le début de la pandémie à la fin de l'année 2019. Des informations sur le virus ont été partagées et consultées plus de 270 milliards de fois en ligne et mentionnées près de 40 millions de fois sur Twitter et sur des sites d'information en ligne dans les 47 pays de la Région africaine de l'OMS entre février et novembre 2020, selon UN Global Pulse, l'initiative du Secrétaire général des Nations unies sur les données importantes et l'intelligence artificielle.
Une grande partie de ces informations sont inexactes et trompeuses et continuent d'être partagées quotidiennement par les utilisateurs de médias sociaux, intentionnellement ou non. L'infodémie liée à la COVID-19 est amplifiée en ligne par les médias sociaux, mais des informations erronées sur la santé circulent également hors ligne.
Il est difficile de mesurer avec précision la part de désinformation qui circule, cependant des organisations africaines de vérification des faits affirment avoir démenti plus d'un millier de ces fausses informations depuis le début de la pandémie. Parmi les désinformations largement partagées, il y a les conspirations autour de traitements non prouvés, de faux remèdes et de messages anti-vaccins.
« Dans les situations d'urgence sanitaire, la désinformation peut tuer et faire en sorte que les maladies continuent de se propager. Les populations ont besoin de faits prouvés et scientifiquement établis pour leur permettre de prendre des décisions éclairées sur leur santé et leur bien-être, et une surabondance d'informations - une infodémie - avec de la désinformation en prime rend difficile le discernement entre ce qui est correct et réel. Cette nouvelle alliance cruciale apporte une portée, des connaissances et des compétences uniques pour aider à arrêter l'impact de la désinformation qui est dangereuse », a déclaré a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique.
Entre autres, l'Alliance pour la Riposte contre l'Infodémie en Afrique travaillera de manière collaborative pour réfuter les fausses informations concernant les vaccins de COVID-19 et compléter sur le terrain les efforts de sensibilisation à la santé publique et d'engagement communautaire en créant une demande de vaccins dans la Région.
Le réseau est la première initiative de ce type et il rassemble 13 organisations internationales et régionales et des groupes de vérification des faits ayant une expertise dans les domaines de la science de données et du comportement, de l'épidémiologie, la recherche, la santé numérique et la communication afin de détecter, démanteler et contrer la désinformation nuisible concernant les questions de santé publique en Afrique.
cmas
Les plateformes numériques ont été inondées d'informations relatives à la COVID-19 depuis le début de la pandémie à la fin de l'année 2019. Des informations sur le virus ont été partagées et consultées plus de 270 milliards de fois en ligne et mentionnées près de 40 millions de fois sur Twitter et sur des sites d'information en ligne dans les 47 pays de la Région africaine de l'OMS entre février et novembre 2020, selon UN Global Pulse, l'initiative du Secrétaire général des Nations unies sur les données importantes et l'intelligence artificielle.
Une grande partie de ces informations sont inexactes et trompeuses et continuent d'être partagées quotidiennement par les utilisateurs de médias sociaux, intentionnellement ou non. L'infodémie liée à la COVID-19 est amplifiée en ligne par les médias sociaux, mais des informations erronées sur la santé circulent également hors ligne.
Il est difficile de mesurer avec précision la part de désinformation qui circule, cependant des organisations africaines de vérification des faits affirment avoir démenti plus d'un millier de ces fausses informations depuis le début de la pandémie. Parmi les désinformations largement partagées, il y a les conspirations autour de traitements non prouvés, de faux remèdes et de messages anti-vaccins.
« Dans les situations d'urgence sanitaire, la désinformation peut tuer et faire en sorte que les maladies continuent de se propager. Les populations ont besoin de faits prouvés et scientifiquement établis pour leur permettre de prendre des décisions éclairées sur leur santé et leur bien-être, et une surabondance d'informations - une infodémie - avec de la désinformation en prime rend difficile le discernement entre ce qui est correct et réel. Cette nouvelle alliance cruciale apporte une portée, des connaissances et des compétences uniques pour aider à arrêter l'impact de la désinformation qui est dangereuse », a déclaré a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique.
Entre autres, l'Alliance pour la Riposte contre l'Infodémie en Afrique travaillera de manière collaborative pour réfuter les fausses informations concernant les vaccins de COVID-19 et compléter sur le terrain les efforts de sensibilisation à la santé publique et d'engagement communautaire en créant une demande de vaccins dans la Région.
Le réseau est la première initiative de ce type et il rassemble 13 organisations internationales et régionales et des groupes de vérification des faits ayant une expertise dans les domaines de la science de données et du comportement, de l'épidémiologie, la recherche, la santé numérique et la communication afin de détecter, démanteler et contrer la désinformation nuisible concernant les questions de santé publique en Afrique.
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