La ministre du Plan et duDéveloppement, Kaba Nialé a procédé à l’ouverture de l’atelier portant sur l’appui à la réalisation et la Valorisation des Résultats d’Etudes dans le cadre de l’élaboration, de la mise en œuvre et du suivi-évaluation des stratégies de Développement, ce lundi 07 décembre à Grand-Bassam.
Pour la ministre Kaba Nialé, les résultats des différentes études liées au développement sont bien souvent inconnus, méconnus, difficilement accessibles ou dispersés entre différentes structures. Elle en veut pour preuve la non disponibilité d’informations exhaustives permettant de se faire une idée précise de la cartographie, du nombre ou de la nature des études et des documents techniques réalisés, ou en cours de réalisation dans les différents secteurs au niveau national.
À en croire la ministre du Plan et du développement, toutes ces difficultés empêchent non seulement d’avoir une vue globale sur les réflexions déjà menées dans les différents secteurs, mais aussi d’avoir la possibilité de les exploiter au bon moment.
Ainsi, le ministère du Plan et du Développement veut donc assainir et renforcer le cadre de réalisation des études de développement en vue d’une meilleure planification du développement.
La ministre du Plan a expliqué que le processus de planification stratégique des actions de développement, pour être optimal, a besoin d’être alimenté en amont et en aval par des études basées sur des données régulières, fiables, désagrégées, permettant d’orienter la réflexion.
« Pour répondre à ce besoin, le gouvernement et les partenaires au développement réalisent plusieurs études, produisent des documents stratégiques et organisent des enquêtes d’envergure. Il s’agit, entre autres, de la stratégie décennale CI 2030, des Pnd, du Recensement général de la population et de l’habitat, de l’enquête sur le niveau de vie des ménages, etc. Aussi, compte tenu des effets des différents changements institutionnels, et du faible niveau de vulgarisation des résultats d’études, il arrive bien souvent que certaines structures réalisent de nouvelles études dont les objectifs ou les résultats sont quasiment similaires à celles déjà réalisées et que ces études sont concentrées seulement sur certaines thématiques. », estime la ministre Kaba Nialé.
Du 07 au 09 décembre 2020, les représentants d’institutions de la République, de partenaires au développement, de structures spécialisées en analyse du développement, du monde universitaire, du secteur privé, de la société civile et des représentants des collectivités décentralisées vont mener plusieurs réflexions. Il s’agira de cartographier les études économiques, sociales, environnementales et culturelles réalisées en Côte d’Ivoire sur la période 2016-2020, et d’identifier les secteurs et thématiques insuffisamment explorés afin de formuler des recommandations pour améliorer la gouvernance, et la mise à disposition des résultats d’études aux décideurs, aux parties prenantes et au grand public.
Au regard des réponses apportées, notamment dans le domaine de la santé où le taux d’accès aux services est passé de 44% au début de la décennie à 69% à ce jour, de l’électricité, où le taux de couverture nationale est passé de 33% à 79% et l’accès à l’eau potable de 72% à 82%, la ministre Kaba Nialé a invité les participants à faire des propositions concrètes.
La Représentante Résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a réaffirmé l’engagement des partenaires au développement aux côtés des autorités ivoiriennes pour appuyer la réalisation des objectifs de renforcement de la coordination, afin de couvrir tous les champs requis, valoriser l’existant et rationaliser le financement des études stratégiques.
Cyprien K.
Pour la ministre Kaba Nialé, les résultats des différentes études liées au développement sont bien souvent inconnus, méconnus, difficilement accessibles ou dispersés entre différentes structures. Elle en veut pour preuve la non disponibilité d’informations exhaustives permettant de se faire une idée précise de la cartographie, du nombre ou de la nature des études et des documents techniques réalisés, ou en cours de réalisation dans les différents secteurs au niveau national.
À en croire la ministre du Plan et du développement, toutes ces difficultés empêchent non seulement d’avoir une vue globale sur les réflexions déjà menées dans les différents secteurs, mais aussi d’avoir la possibilité de les exploiter au bon moment.
Ainsi, le ministère du Plan et du Développement veut donc assainir et renforcer le cadre de réalisation des études de développement en vue d’une meilleure planification du développement.
La ministre du Plan a expliqué que le processus de planification stratégique des actions de développement, pour être optimal, a besoin d’être alimenté en amont et en aval par des études basées sur des données régulières, fiables, désagrégées, permettant d’orienter la réflexion.
« Pour répondre à ce besoin, le gouvernement et les partenaires au développement réalisent plusieurs études, produisent des documents stratégiques et organisent des enquêtes d’envergure. Il s’agit, entre autres, de la stratégie décennale CI 2030, des Pnd, du Recensement général de la population et de l’habitat, de l’enquête sur le niveau de vie des ménages, etc. Aussi, compte tenu des effets des différents changements institutionnels, et du faible niveau de vulgarisation des résultats d’études, il arrive bien souvent que certaines structures réalisent de nouvelles études dont les objectifs ou les résultats sont quasiment similaires à celles déjà réalisées et que ces études sont concentrées seulement sur certaines thématiques. », estime la ministre Kaba Nialé.
Du 07 au 09 décembre 2020, les représentants d’institutions de la République, de partenaires au développement, de structures spécialisées en analyse du développement, du monde universitaire, du secteur privé, de la société civile et des représentants des collectivités décentralisées vont mener plusieurs réflexions. Il s’agira de cartographier les études économiques, sociales, environnementales et culturelles réalisées en Côte d’Ivoire sur la période 2016-2020, et d’identifier les secteurs et thématiques insuffisamment explorés afin de formuler des recommandations pour améliorer la gouvernance, et la mise à disposition des résultats d’études aux décideurs, aux parties prenantes et au grand public.
Au regard des réponses apportées, notamment dans le domaine de la santé où le taux d’accès aux services est passé de 44% au début de la décennie à 69% à ce jour, de l’électricité, où le taux de couverture nationale est passé de 33% à 79% et l’accès à l’eau potable de 72% à 82%, la ministre Kaba Nialé a invité les participants à faire des propositions concrètes.
La Représentante Résidente du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a réaffirmé l’engagement des partenaires au développement aux côtés des autorités ivoiriennes pour appuyer la réalisation des objectifs de renforcement de la coordination, afin de couvrir tous les champs requis, valoriser l’existant et rationaliser le financement des études stratégiques.
Cyprien K.