San-Pedro -L’ONG ‘Charité Vie’ a initié, en collaboration avec Save The Children International, jeudi 17 décembre 2020 à San-Pedro, un cadre de concertation entre les entreprises exerçant dans la filière du cacao, les communautés et les enfants, relativement à la mise en œuvre des principes régissant les entreprises en matière de droits de l’enfant.
Le directeur exécutif de l’ONG Charité Vie, Godé Serge, a indiqué qu’il s’agit d’amener ces entreprises à tenir convenablement compte des incidences de leurs activités sur la communauté en particulier les enfants, de sorte que des actions de remédiation soient initiées pour le respect des droits de l’enfant dans toute la chaîne de valeur.
La fumée, les déchets et les eaux usées rejetés par les usines installées à proximité des habitations impactent négativement le cadre de vie des populations riveraines, selon les résultats d’une consultation menée sous la supervision de l’ONG par le groupement des enfants sur les incidences des activités des entreprises de la localité.
Ces consultations montrent aussi que certains enfants non scolarisés ou déscolarisés, appelés « enfants rats » passent toute la journée, avec tous les risques d’accident, à ramasser les restes de fèves de cacao dans les camions qui approvisionnent les usines. Ces fèves collectées sont revendues aux acheteurs.
Par ailleurs, souligne l’enquête, les parents passent plus de temps au travail (au moins 12 heures par jour) et n’arrivent pas à s’occuper de l’éducation de leurs enfants.
Des dirigeants d’entreprises disent avoir pris note et promettent de prendre en compte certaines doléances évoquées dans ce rapport de consultation.
Selon ces dirigeants, des entreprises de cacao installées dans la localité de San-Pedro entreprennent déjà des actions citoyennes dans divers secteurs, notamment l’éducation et la santé.
Les principes des Nations Unies qui régissent les entreprises en matière de droits des enfants les obligent à s’engager à défendre leurs droits humains, à contribuer à l’élimination du travail des enfants dans l’ensemble de leurs activités et leurs relations commerciales, à proposer un travail décent à tout jeune travailleur, parent et tuteur, à assurer la protection et la sécurité des enfants dans l’ensemble des activités et des établissements de l’entreprise.
Les entreprises doivent, entre autres, respecter et défendre les droits de l’enfant en matière d’environnement et d’acquisition ou d’utilisation de terrains et renforcer les efforts de la communauté et du gouvernement pour protéger et faire appliquer les droits de l’enfant.
Nbf/kp
Le directeur exécutif de l’ONG Charité Vie, Godé Serge, a indiqué qu’il s’agit d’amener ces entreprises à tenir convenablement compte des incidences de leurs activités sur la communauté en particulier les enfants, de sorte que des actions de remédiation soient initiées pour le respect des droits de l’enfant dans toute la chaîne de valeur.
La fumée, les déchets et les eaux usées rejetés par les usines installées à proximité des habitations impactent négativement le cadre de vie des populations riveraines, selon les résultats d’une consultation menée sous la supervision de l’ONG par le groupement des enfants sur les incidences des activités des entreprises de la localité.
Ces consultations montrent aussi que certains enfants non scolarisés ou déscolarisés, appelés « enfants rats » passent toute la journée, avec tous les risques d’accident, à ramasser les restes de fèves de cacao dans les camions qui approvisionnent les usines. Ces fèves collectées sont revendues aux acheteurs.
Par ailleurs, souligne l’enquête, les parents passent plus de temps au travail (au moins 12 heures par jour) et n’arrivent pas à s’occuper de l’éducation de leurs enfants.
Des dirigeants d’entreprises disent avoir pris note et promettent de prendre en compte certaines doléances évoquées dans ce rapport de consultation.
Selon ces dirigeants, des entreprises de cacao installées dans la localité de San-Pedro entreprennent déjà des actions citoyennes dans divers secteurs, notamment l’éducation et la santé.
Les principes des Nations Unies qui régissent les entreprises en matière de droits des enfants les obligent à s’engager à défendre leurs droits humains, à contribuer à l’élimination du travail des enfants dans l’ensemble de leurs activités et leurs relations commerciales, à proposer un travail décent à tout jeune travailleur, parent et tuteur, à assurer la protection et la sécurité des enfants dans l’ensemble des activités et des établissements de l’entreprise.
Les entreprises doivent, entre autres, respecter et défendre les droits de l’enfant en matière d’environnement et d’acquisition ou d’utilisation de terrains et renforcer les efforts de la communauté et du gouvernement pour protéger et faire appliquer les droits de l’enfant.
Nbf/kp